Sur ma peau, aucune trace de ton passage.
Dans ma tête, ton souvenir impérissable,
Surtout quand tu oublies d'être sage
Et que tes désirs me marquent. Pas raisonnable.Sous les draps, aller-retours passionnés.
Dans tes yeux, amour visible, envies terribles.
Ton odeur, ton sourire, sont mes obsessions cachées.
Ta présence me fait me sentir invincible.Jusqu'à ce que tes mots détruisent mes espoirs,
Que ton esprit n'imagine rien de notre futur,
Que tes pas s'éloignent des miens, une fois fini le soir.
A quoi je sers ? Mon coeur se serre. Encore une fracture.Alors pour essuyer tous mes doutes de la journée,
Je me sers un verre de rouge, pleurant que rien ne bouge.
Me préparant pour ton arrivée, lavant mes soupçons à chaque gorgée,
Je visualise les fois où tu as dit m'aimer, amour infrarouge.Et une fois que, en retard, tu passes la porte,
J'oublie mes cris, ravale mes larmes, fais taire mon âme.
Je pose ce verre, je t'embrasse, te câline, te dorlote
Et je refuse à mon esprit le prénom de ta vraie femme.

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Recueil
PoetryComme le va-et-vient des vagues, L'inspiration s'enfuit à l'horizon. Et quand la vie me pique de sa dague Imprévisible, revient l'inspiration.