Le temps passe et je subis
La course lente des aiguilles.
De mon passé, je me languis
Et alors mes émotions vrillent.Je ne sais toujours pas où aller,
Qui croire ou à qui me confier.
Mon chemin semble tracé
Sur une route de graviers.Plus qu'à suivre le destin
Qui me tend doucement la main.
Perdue dans mes sentiments,
Je suis la seule à qui je mens.Et enfin, je sors de l'ombre,
Je m'extirpe des décombres
Des souvenirs qui me hantent
Comme mes émotions démentes.Si les bases sont stables,
Que les joies sont agréables,
Je souffre quand même un peu
De ressentir tout par deux.Mais les artistes sont ainsi,
La tristesse les inspire
Et quand un écrivain sourit,
C'est sa plume qui expire.Alors, si je ne sais pas pleurer,
Mes cris deviennent des chansons.
J'écris mes doutes sur le papier,
Me déchargeant de ma raison.Le stylo plume devient l'épée,
Mon support un champ de guerre.
Mes mots doux sont acérés.
Mes lecteurs lisent mes prières.Tout écrit livre une âme
Aux yeux dangereux des autres gens.
Entre les lignes se trouve une arme,
Seule pouvant détruire les sentiments. ©️

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Recueil
PoesíaComme le va-et-vient des vagues, L'inspiration s'enfuit à l'horizon. Et quand la vie me pique de sa dague Imprévisible, revient l'inspiration.