Chapitre II

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                           Une nouvelle vie

Deux ans plus tard..
Il fallait bien que je quitte la maison de mon frère pour me stabiliser. Et aujourd'hui, grâce à Marc, j'ai enfin réussi à me faire une place dans ce monde.
Je gagnais très bien ma vie, j'avais mon propre appart et je restais loyal. Je savais fermer mes yeux et mes oreilles quand il fallait. Ce qui poussait mon patron, Mike, parce qu'il n'aimait pas que je l'appelle par son nom de famille, et prenait comme son frère, à me faire confiance. Je suis passé de simple "chauffeur" à "son bras droit". Il m'emmenait partout, j'entrais où il entrait, je participais à des parties de poker entre hommes riches, je l'accompagnais pour conclure des business, et j'avais souvent mon mot à dire lorsqu'il devait conclure une affaire. Entre-temps, j'avais repris contact avec mes parents. Mon père était atteint d'une tumeur célébral, et il fallait l'opérer, ça demandait de l'argent.  Un weekend, je suis allé lui rendre visite et rien qu'à le voir allongé dans son canapé, j'en mourrais, Il savait cacher sa souffrance. Mes parents sont ma vie et je les aime, pour rien au monde, je les abandonnerai. J'envoyais toutes les deux semaines de l'argent à ma mère et je prenais constamment des nouvelles.Mon père avait besoin d'une intervention sauf que la somme demandé n'était pas à nos moyens, on en parlait souvent avec maman, mais s'il y a un sujet qu'elle n'oubliait jamais d'évoquer avant que je raccroche, c'était Ken. Elle n'arrêtait pas de me supplier de faire la paix avec lui. Pourquoi devrais-je continuer à me ridiculiser alors qu'il m'a foutu à la porte et ne m'a pas invité à son mariage. Et oui, mon frère s'était finalement marié à cette bestiale de Mya, elle lui avait même donné un fils, Léo. Je ne le connais pas mais j'ai vu ses photos dans le salon de mes parents. De futilités de ce genre, le plus important était la santé de mon père. Le reste ? des détails.

FAMILLE COOPER

Mike, un homme très influent, marié à Liliane, la fille du maire de la ville. Je ne connais pas grand chose de leur histoire d'amour, mais je sais qu'ils sont très amoureux et heureux. Pas besoin des loupes pour le comprendre.. Parents d'une jeune fille, Claire, 17 ans. Petite capricieuse , pourrie gâtée et pas du tout sociable. J'ai aussi le devoir de la conduire à l'école tous les matins, , à ses activités (shopping, piscine, yoga, etc) après avoir déposé son père au bureau. Un moyen pour sympathiser mais Claire n'est pas du tout bavarde. Elle passe ses journées sur son téléphone comme tout adolescente.On dit qu'elle a du mal à s'ouvrir aux inconnus, je travaillais pour son père depuis plus de 2 ans et je pense qu'on pouvait passer ce cap quand même ahahahah.

Aux environs de 17 heures du matin...
En attente de la femme du patron, pour faire des courses, je me suis dirigé dans la cuisine manger un morceau, j'ai trouvé Claire entrain de rigoler avec la femme de ménage. L'occasion de m'incruster, j'ai commencé par taquiner Madéa, la femme de ménage, puis j'ai salué Claire.
- Salut, ca va !
Le vent que j'ai reçu, je vous dis pas, elle est très impolie. Aucune réponse, elle est sortie de la cuisine en demandant à Madéa de lui ramener son dîner dans sa chambre. C'était assez humiliant, j'ai pas calculé mais Madéa, si.
- Elle a besoin de temps
- Tu me parles de quel temps, Madéa, ça fait deux bonnes années que je conduis cette gamine à l'école et elle ne me parle jamais.
- C'est une enfant, tu sais l'adolescence et tout
- Ouais c'est ça.. Bref, j'ai faim, y'a quoi à manger ?
- Je suis entrain de préparer le dîner, je te fais un sandwich en attendant si tu veux.
- T'es la meilleure, y'a toujours du jus de gingembre ?
- Une bouteille au frigo je crois.
Je me suis donc dirigé prendre à boire dans le frigo pendant qu'elle me préparait mon sandwich.
- Sinon, elle va bien ta petite fille ?
- Oui oui, son père l'a récupéré pour le weekend, je vais profiter pour sortir m'éclater un peu avec des amis.
- Mama, on ne vit qu'une seule fois
- Tu l'as dit (rires)

Alors que je m'apprêtais à manger, j'entends quelqu'un crier mon nom de l'autre coté, c'était surement ma patronne. Je me suis donc précipité vers elle et fait tomber mon sandwich.
- Oui madame.
- Chris, je t'ai déjà dit d'arrêter de m'appeler madame, mon nom c'est Liliane, tu peux m'appeler Lili comme tout le monde, ce mot madame m'insupporte.
- Sauf votre respect, je ne peux me permettre madame.
-  Encore..Tu appelles pourtant mon mari par son prénom et pourquoi une telle différence ? Dorénavant c'est Liliane, pas de madame. Je suis prête dans quelques secondes, va apprêter la voiture.
- D'accord madame..Euh..madame Liliane.
Elle soupire puis s'en va. Madéa venait de me refaire un panini et l'a emballé dans du papier aluminium. Qu'est-ce qu'elle est mignonne, je lui ai fais une bise sur la joue puis je suis parti chauffer le moteur. Les fameuses secondes se sont transformées en minutes. Impatient, j'ai commencé à faire des aller et retour dans la cour, Claire m'observait de sa fenêtre, et pensait que je ne la voyais pas. Elle m'espionne mais ne me parle pas, quel enfant !
Finalement, la voilà qui arrive, ma patronne, toujours aussi bien vêtue, parfumée et soignée, monte dans la voiture.
Durant le trajet, elle se mit à me questionner.
- Le garagiste n'a toujours pas ramener ma voiture ?
- Il comptait le faire ce matin, mais il devait revoir les pneus, je pense que demain matin, elle sera de retour.
- J'ai besoin de ma voiture, bon sang !
- Vous ne voulez plus de moi comme chauffeur, madame ?
- C'est Liliane, tu as trop de choses à faire et j'ai parfois besoin de conduire aussi.
- Je comprends, je vais le rappeler ce soir.
- Merci.. Euuh, nous allons plus au centre commercial,
Elle me passe son téléphone pour noter une adresse dans le GPS. C'était à l'autre bout de la ville. Assez loin quand même, Qu'est-ce qu'elle comptait faire dans ce quartier, je devais juste faire mon travail sans poser des questions. Lorsque nous sommes arrivés sur les lieux, elle m'a demandé de m'en aller, car elle comptait reprendre un taxi pour rentrer. Elle est descendue de la voiture, a traversé la rue et s'est dirigé devant un bâtiment, En avançant la voiture, j'ai vu un homme l'ouvrir la porte, puis a refermé.

MA FEMME Où les histoires vivent. Découvrez maintenant