Chapitre X

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                    🌚Deuxième Tentation🌚

La conversation téléphonique avec la concierge dura plus d'une demi-heure, elle a été menacée de me mettre à la porte et tout me confisquer. Par qui ? Elle ne voulait pas me le dire. Je venais de perdre mon appartement et mes affaires. Furieux, mais tellement, que j'ai commencé à peter les plombs, oubliant que j'étais chez mon voisin qui ne supportait pas le bruit. Il s'est mit à me regarder d'une façon depuis son sofa, en mode « mon frère t'es pas chez toi ici , donc calme tes ardeurs». Je me suis tranquillement tenu près de la fenêtre qui donnait sur la rue, avec mon verre de coca pour réfléchir. Et tout à coup, je décidai me rendre à la résidence Cooper, pour discuter avec mon patron. Il pourrait comprendre et essayer de m'aider. N'ayant aucun sous, ni moyen de transports, mon voisin, Luca, accepta de me prêter sa voiture.
Qui aurait cru que ce mec m'aiderait malgré toute la misère que je lui ai fait subir ? Voilà pourquoi, dans la vie on dit, de ne jamais négliger les gens car ce sont parfois les mêmes qui nous tendront la main en cas de.
C'est avec bassesse, que j'ai pris ses clés et je suis sorti. Il m'a dit qu'elle était au sous sol. Arrivé au parking, faut voir la tiope..MAMA.. une tuerie la caisse, dernière NISSAN s'il vous plaît, on a pas les mêmes soucis. Moi qui le sous-estimais , croyant tomber sur une vieille voiture, j'avais honte !
Soniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii...comme au dit chez nous (Congo).
N'empêche que je me la petais dedans, il y avait un confort..PURÉE DE POMME VERTE... Waaaah, je ne pense pas que la mienne, enfin celle de Mike avait ce niveau. Elle était douce, même le volant tournait avec souplesse. Bien assis et prêt à démarrer. J'essaie de mettre la musique et là, oh non.
Déception totale !!!

J'arrive devant la résidence Cooper, je m'arrête et descends de la voiture pour entrer comme toujours, le gardien me refuse l'accès, bizarre. J'ai insisté, il m'a recalé à nouveau. Ça commençait à m'énerver. On a commencé à se disputer. Déjà qu'il m'aimait pas donc faites vous une idée. Pendant nos échanges de paroles comme deux gonzesses, une voiture se pointe devant le portail. Et madame Liliane sort.
- Liliane : Je peux savoir ce qui se passe ici ?
- Moi : Bonjour, madame
Aucune réponse !
- Le gardien : Madame, vous m'avez demander de ne plus jamais l'autoriser à entrer ici, il me complique la vie.
Comment ça interdit ? J'étais surpris.
- Liliane : Tu fais ton boulot et basta. Ouvre le portail, je suis fatiguée.
- Claire sortant de l'autre côté : Mais maman ?
- Liliane : Remonte dans la voiture Claire.
- Moi : Madame ?
Elle s'est retournée, m'a toisé puis est remontée dans la voiture. Il a ouvert et elles sont rentrées. Je ne comprenais pas. Pourquoi me refuser l'accès ? M'ont-ils renvoyer ? Moi, je n'ai reçu aucune lettre ou message indiquant que je ne travaillais plus ici. C'était trop facile, celui qui m'a embauché devrait venir me le dire en face. J'ai décidé de ne pas bouger de là jusqu'à ce que Mike rentre. Tel un clochard, je suis allé me mettre de l'autre côté en l'attendant. C'était pas si long que ça, le voilà qui arrive dans une voiture noire fumée conduit par un jeune homme. Je me suis rapproché près de la voiture tapotant sur la vitre..
- Moi : Mike.. Mike
Il baisse légèrement...
- Mike : Ohohhh.. on se croit où là ?
- Moi : Ce gardien ne veut pas me laisser entrer
- Mike : Il essaie de garder son poste.
- Moi : Ah bon, donc c'est vrai ?
- Mike : Quoi donc ?
- Moi : Tu as ordonné à ce qu'on m'interdise l'accès .
- Mike : Tu ne travailles plus pour moi et tu as fuis avec ma voiture. Tu espérais que je t'accueille avec un verre de whisky peut-être ?
- Moi : Il m'est arrivé un tas de choses et j'ai tout perdu.
- Mike : Où est ma voiture ?
- Moi : ....
- Mike : C'est bien ce que je pensais. En reconnaissance de ta loyauté envers moi pendant ses années, je ne te la ferai pas payer mais je ne veux plus te revoir ici.
- Moi : Mike ?
- Mike s'adressant au chauffeur : Avance !
Ce dernier klaxonne pour que le gardien ouvre et ils partent. Il m'a vraiment viré sans pourtant m'écouter. Eh, mais qu'est-ce qui m'arrivait. Mon corps se crispait et mon visage devenait pâle. J'ai repris la Nissan et me suis rendu à ma banque pour voir si je pouvais récupérer mes économies et trouver une chambre d'hôtel provisoirement, le banquier m'informe que mon compte était vide. Quoi ? Comment ça ? Il n'a même pas pu me donner une bonne explication. J'ai failli l'étrangler dans son bureau mais il a fait venir la sécurité pour me foutre dehors. Donc j'ai plus de boulot, plus d'appartement et pas de sous. Le compte à rebours de ma vie était à zéro. Je suis reparti remettre la voiture à Luca.

MA FEMME Où les histoires vivent. Découvrez maintenant