Chapitre 8 : Les explications

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En me réveillant j'ai appelé Iris pour lui raconter, elle dit que Nathan ne me mérite pas enfin le blabla habituel qu'une amie dit pour remonter le moral. Après quoi je me suis habillée et descendu prendre le petit déjeuner.
Ma tante avait fait des crêpes pour le petit déjeuner.
Carole me fit signe de monter dans sa chambre après avoir engloutie quelques crêpes.

Carole : Nathan m'a parlé hier soir. Il m'a raconté ce qui s'est passé avec Jordan et même après.

Moi : Oui... Et ?

Carole : Et pourquoi tu lui en veux ?

Moi : Garde le pour toi mais je crois que Nathan me plaît et...

Carole : C'est super ça...

Moi : Non, ça n'a rien de super, c'est un coureur de jupons. On a passé la journée ensemble et après il va je ne sais où avec une de ces poufs et bah qu'il y reste.

Carole : Tu parles d'hier soir ? C'est vrai qu'il avait l'habitude d'être entouré de filles mais il a changé. Hier soir il est parti avec Sandra une des filles du groupe pour qu'elles le lâchent.

Moi : Si tu le dis.

Je voulais que cette conversation s'arrête vite alors je suis monté dans ma chambre et mis mes écouteurs et mis de la musique. J'avais ouvert ma fenêtre par ce qu'il fessait chaud.
J'entendis un bruit, qui me sorti de mes penser. J'enlevas mes écouteurs et tourna la tête.
Je le vis debout devant moi, Nathan. Il avait escaladé jusqu'à ma fenêtre et il était là, juste devant moi. Il avait un petit sourire, mais pas le même que d'habitude. Celui-là était triste comme un enfant à qui on aurait volait ces bonbons. Ces cheveux étaient en bataille et il avait ces vêtements de la veille tout débraillés.
J'avais envie de le prendre dans mes bras, mais je ne voulais pas qu'il pense que je serais comme les autres filles.

Moi : Tu sais que les portes sa existe.

Nathan : Je sais mais c'était plus drôle comme ça.

Moi : Et je peux savoir pourquoi tu es là ?

Nathan : Je pense que ce serait bien qu'on se parle.

Moi : Je ne vois pas de quoi on a besoin de parler.

Je me suis mis dos à lui.

Nathan : Tu ne penses pas qu'on devrait parler de ce qui s'est passé hier soir ?

Moi : C'est bon je t'ai dit merci. Je ferai attention.

Nathan : Ce n'est pas de ça que je voulais parler. Mais de ce qui s'est passé ensuite.

Moi : Il ne sait rien passé après !

Il c'est assit sur mon lit. Je me suis retourné vers lui.

Nathan : Je sais ce que tu penses. Que je suis ce genre de garçon qui collectionne les filles... C'est vrai que j'en étais un, mais j'ai changé sa ne m'intéresse plus. Toutes ces filles hier elles ne m'intéressent pas, parce qu'il n'y en a qu'une qui m'intéresse.

Je ne savais pas quoi lui dire, je ne savais pas si je pouvais lui faire confiance.

Moi : T'es allé faire quoi avec cette fille hier soir ?

Nathan : Sandra ? Je suis allé lui parler pour qu'elle me lâche avec ces copines.

Il avait un air sérieux et visiblement il était très fatigué. Ces grands yeux ne me lâchaient pas une seule seconde, comme s'il attendait quelque chose de ma part.
Une question me trotté dans la tête, j'ai donc décidé de lui poser :

Moi : Tu n'as pas dormi chez toi ?

Nathan : Oui, et je ne préfère pas en parler !

Il était presque agressif dans ces paroles. Je me sentais très mal et en même temps j'étais curieuse de savoir ce qui c'était passé.
Nathan se leva du lit d'un pas déterminé et marcha vers la fenêtre.

Moi : Où est ce que tu vas ?

Nathan : Je ne vais pas m'attarder quand je sais que c'est perdu d'avance. Tu as décidé de me faire la gueule alors je vais te laisser.

Je ne bougeais plus, j'étais comme paralyser et je ne savais pas vraiment pourquoi ? Nathan était sorti par la fenêtre, et ce n'est qu'au moment où je ne vis que ces cheveux qui descendaient que je réalisai ce quisce passer.

Moi : Nathan attend !

J'avais criée mais il continuait de descendre, j'ai pris les escaliers et je partis à la porte d'entrée en courant. J'ouvris la porte et je le vis partir à pieds la tête baisser.
Je courus pour le rattraper. J'attrapais son épaule pour le tourner vers moi...

Chaleur imprévisible Où les histoires vivent. Découvrez maintenant