Chapitre 12 : L'appel

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Moi : Allô !?

Maman : Oui Line comment va tu ?

Moi : Ça va super et toi ?

J'étais très étonné de son appel et de son enthousiasme.

Maman : Ça va très bien aussi. Voilà je t'appelle pour te prévenir qu'il y aura pas mal de changement quand tu rentreras.

Moi : Co...comment ça il y aura du changement ?

Maman : Et bien voilà Carl est obligé de venir vivre à la maison.

Moi : Quoiii ? Qu'est-ce que c'est que cette histoire maman !?

La colère commençait à monter de façon imminente. Ma mère m'avait dit qu'elle ne ferait rien qui pouvait me faire du tort.

Maman : Eh bien voilà Carl et moi attendons un enfant.

Je ne pouvais plus lui répondre, et pour lui dire quoi "félicitations" nan mais ça ne va pas la tête.

Maman : Je sais que sa ne sera pas facile, nous devrons tous faire des compromis.

Moi : Comment ça ? Pourquoi je devrais faire des compromis ?

A ce moment-là je sentais qu'elle allait me faire un coup dans le dos, je la connais trop. Nathan et mes cousines étaient avec moi, ne sachant quoi faire Nathan c'est approché pour mettre sa main sur mon épaule.

Maman : Eh bien après la naissance du bébé je devrais reprendre le travail et il me faudrait quelqu'un pour me garder le bébé.

Moi : Bah engage une baby-sitter !

Mon ton était sec, je savais qu'elle me demanderait de garder la chose.

Maman : Ce n'est pas aussi simple tu sais ça coûte cher. Tu pourrais le garder toi.

Alors là je me suis décomposé sur place. Ma mère devait avoir oublié qu'après les cours j'etait inscrit à de nombreux clubs. Le lundi soir j'avais le club de théâtre, le mardi soir j'avais dessin et le vendredi soir j'avais l'équipe de basket. Je fessai tout ça depuis ma 6ème et je n'arrêterai pas pour quelque chose que je n'ai pas demandé.

Moi : Mais maman et mes clubs, et l'équipe ?

Maman : Ho ce ne sont que des passe-temps tu peux temps passer.

Est-ce ce qu'elle est vraiment sérieuse ? J'aimerais qu'on me dise que c'est une blague ou un rêve peut être. Ma mère me prive de ce que j'aime pour un bébé qu'elle a voulu, tout ça pour ne pas arrêter son boulot.
Des larmes commençaient à couler sur mes joues et Nathan passa son pouce pour les essayer. Je respirai un bon coup pour ne pas que ma voix soit floue.

Moi : Il, est, hors, de question, que j'abandonne tout ce que j'aime pour faire plaisir à toi et à ton cher et tendre. Vous le voulais, très bien, mais ne m'impliquer pas là-dedans !

Maman : Ma chérie tu n'as pas le choix tu habites sous mon toit alors tu feras ce que je te dis et de toute façon tu n'es déjà plus inscrite.

Ces mots sonnaient en moi comme des coûts de poignards. Je racrochai et balança mon cellulaire dans ma sacoche et partie en courant. J'avais oublié que tout le monde était au tour de moi et commença à me courir après pour me rattraper. Nathan finit par m'avoir alors que mes cousines avaient abandonné. Il me prit dans ces bras, caressent mes cheveux il chuchotait dans mon oreille qu'il était là pour moi. Je n'avais pas l'habitude d'autant d'attention. Habituellement c'est Iris qui me trouvait devant sa porte après plusieurs heures de disparition. Je ne parle jamais de mes problèmes sur le moment même, je préférer d'abord pleurer dans mon coin parce que je n'aime pas qu'on me voit pleurer. Pourtant Nathan m'emmena marcher dans un parc et nous parlions de ma mère. Je n'arrivais pas à retentir mes larmes ce qui me déplaisait énormément. Au bout d'un moment je réussi à me calmer et j'avais finis de vider mon sac...

Chaleur imprévisible Où les histoires vivent. Découvrez maintenant