Chapitre 15 : La ballade

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Mélanie était assise sur le sable, les yeux fixant l'horizon. Elle avait beaucoup pleuré, nous l'entendions renifler. Carole nous a demandé de rester derrière pendant qu'elle s'approchait de sa sœur. Elle s'assit près d'elle pendant une trentaine de minutes. Lola et moi entendions Mélanie éclaté en sanglots et crier certains mots comme : "Pourquoi il me fait ça" "il c'est foutu de ma gueule" "je le déteste".
Est-ce qu'elle parlait de Nathan ?
Lola reçu un message de sa mère et rentra chez elle. Peut de temps après Mélanie et Carole se levèrent. Nous rentrions en silence mes cousines devant et moi derrière. En passant devant moi, Mélanie m'avait lancé un regard noir ce qui m'a troublé tout le long du chemin.

Je suis partie me coucher de mon côté pendant que Carole emmena Mélanie. J'ai dû rater une vingtaine d'appels de Nathan. Et un message où il me disait qu'il s'inquiétait. Je ne lui répondis pas et partie me coucher.

A mon réveil je suis allée directement voir Carole dans sa chambre. Elle me fit rentrer assez rapidement.

Moi : Hey ça va ?

Carole : Ouais ça va, un peu fatiguée mais ça va. Et toi ?

Moi : Un peu fatiguée aussi. Comment va Mél ?

Carole : C'était compliqué à la faire dormir mais t'inquiète pas ça va aller.

Carole venait de s'asseoir sur son lit et me fit signe de la rejoindre ce que je fis. Elle me regarda un instant puis continua.

Carole : Je sais que tu t'inquiètes mais ne t'en fais pas ça lui passera.

Moi : Je veux bien te croire mais pourquoi est-ce qu'elle m'en veux ?

Carole : Je... je n'eus pas de le dire.

Moi : Carole s'il te plaît, jai besoin de comprendre ce qui s'est passé hier et pourquoi est-ce qu'elle m'en veut depuis plusieurs jours !

Carole : Je suis désolé, mais je lui ai promis de ne rien dire à personne.

Moi : Et j'aurais le droit de le savoir un jour ?!

Carole : Vois ça avec elle j'ai promis que je ne dirai rien et je tiens toujours mes promesses.

Elle avait son petit regard attendrissant et c'est vrai qu'elle tenait toujours ces promesses du moins celle qu'elle avait faite depuis mon arrivée. Je suis repartie dans ma chambre pour prendre une douche et m'habiller. Il ne fessait pas très beau alors j'étais contente de pouvoir mettre un sweat. En regardant mon téléphone j'avais encore beaucoup de messages et d'appels manqués de Nathan. En lisant chacun de ces messages, je sortie de ma chambre et aperçu Mélanie en bas des escaliers. Elle me lança un regard noir et partie en direction de la cuisine. Je couru pour la rattrapé.

Mélanie : Laisse-moi tranquille !!

Elle me poussa et parti dans le jardin. Je suis restée bouche bée, ne sachant pas quoi faire je suis sortie prétendant  aller marcher.
J'ai d'abord longé une partie de plage, c'était calme à cette heure si de plus il ne fessait pas très beau et très chaud. C'était apaisant, ça me changer des rues toujours blindées à Paris.
Puis j'ai fait le tour du pâté de maison. Je suis passée devant une grande maison, encore plus grande que celle de ma tante. La façade avant était en pierre blanche, sur le porche un petit banc en acier avec des petits dessins de feuilles et d'oiseaux sur le dossier avec des coussins blancs.
D'un coup le cri d'un homme retentit dans la rue, et un homme de la quarantaine venait de sortir sur le porche.

Inconnu : Aller sort de la !

Il tira un jeune garçon et le pousa dans les marches et referma la porte avant de lui lancer un regard noir et de l'insulter de petit con.
Le jeune homme se releva et d'un coup son regard croisa le mien. Ho non pas lui, pas son regard...

Chaleur imprévisible Où les histoires vivent. Découvrez maintenant