Chaleur imprévisible

Chapitre 18 : Un choix

J'étais abasourdi. Mélanie continuer de parler, de me dire que je n'étais qu'une phase de Nathan, ce ranger jusqu'à ce que ça ne lui convienne plus. J'essayais de retenir mes larmes jusqu'à ce que j'entre dans ma chambre.

Iris ne répondait pas au téléphone et Carole était partie avec ces amis. J'ai donc envoyé un message à Nathan pour qu'il me retrouve sur la plage.

J'étais la première arrivée. Je regardais les nuages se dégageaient petit à petit du ciel caressé par la brise. Les vagues s'écrasaient contre le bord de la plage. Décidément cet endroit m'apaiser de plus en plus. Le bruit de mère nature et de quelques passant était beaucoup plus attirant que la ville et son brouhaha.

Nathan venait d'arriver. Il avait l'air plus reposé que tout à l'heure.

Nathan : Coucou ma belle, ça va ?

Je continuais à fixer l'horizon.

Moi : Assieds-toi.

Je sentais son regard interrogateur se poser sur moi. Il s'assit à côté de moi.

Moi : J'ai parlé avec Mélanie. Et elle n'a pas vraiment la même version que toi !

Nathan : Nan mais tu ne vas quand même pas la croire. Bébé ?!

Il posa sa main sur ma jambe.

Moi : Tu crois quoi ! C'est ma cousine pourquoi elle me mentirait ?

Nathan : Elle est jalouse ! Elle raconterait n'importe quoi ! Bébé crois moi.

Moi : À ouais et comment je suis censée faire alors que tu ne me raconte jamais rien.

Nathan : Écoute Line, je ne vais pas chercher à expliquer pourquoi Mélanie a dit ce qu'elle a dit ! C'est elle où moi ?!

Moi : How how how attends tu me demande de choisir entre toi où ma cousine !? Nan mais c'est une blague !? Et d'abord je ne t'ai jamais parlé de ce que ma dit Mélanie !

Mon coeur se resserrait de plus en plus dans ma poitrine. Ces mots me fessaient l'effet d'un coup de poignard permanent. Comment pouvait-il m'assurer que les propos de Mélanie étaient faux sans même savoir de quoi il s'agissait ? Et il me demandait de choisir entre lui et ma cousine ! Nan mais ça va pas la tête !
J'étais tétanisée par la colère mais je réussi à me lever et commença à partir. Quand, bien évidemment il m'attrapa ce foutu bras pour me stopper.

Nathan : Où tu vas ?

Moi : Ne me demande jamais de choisir entre toi et quelqu'un de ma famille sans n'avoir aucune raison valable ! C'est clair ?

Je le dégageai et reparti. Il y avait tellement de colère dans ma voix malgré le calme dont j'avais fait preuve, que Nathan resta bouche bée.
Il n'a pas essayé de me rattraper, quand d'un coup j'entends au loin...

Nathan : Line, je t'aime.

Je ne me suis pas retourné et je suis rentrée à la maison. J'ai fait comme si de rien était le reste de la journée...