Chapitre 16 : Le regard

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Ni lui ni moi ne bougeais. Pendant plusieurs secondes son regard ne me quitta pas. Je ne savais pas si je devais aller le voir ou partir en courant dans le sens inverse. Quand son regard se détacha enfin de moi il commença à sortir.

A ce moment là ma ballade calme c'est transformé en course poursuite. Oui, oui vraiment, une course poursuite. Seulement il court plus vite que moi alors il m'attrapa le bras. Et d'ailleurs pourquoi tout le monde m'attrape toujours ce foutu bras.

Moi : Lâche moi Nathan !

Nathan : Line, putain, pourquoi tu ne me réponds pas depuis hier soir ? Qu'est-ce que je t'ai fait ?

Moi : Tu te moque de moi ? Tu as fait pleurer ma cousine, tu n'as rien voulu m'expliquer et tu n'es même pas venu nous aider pour la retrouver ! Et tu me demande ce que tu as fait ?!

Nathan : Mais je ne peux pas t'expliquer !

Moi : Mais bordel pourquoi ? Pourquoi personne ne veut ou même peut m'expliquer ? Pourquoi d'un coup ma cousine me fait la gueule sans que je comprenne pourquoi ? Et pourquoi j'ai l'impression que cette histoire a un rapport avec toi ?

J'étais en colère contre lui, il c'était comporté comme le pire des abrutis et il n'avait pas l'air de s'en soucier.

Nathan : Line je sais que ça peut être frustrant de ne pas savoir et je comprends mais.... mais je ne peux pas... pas pour l'instant.

Il avait un petit voix douce et calme ce qui fit redescendre ma colère.

Moi : Qu'est-ce que j'ai le droit de savoir alors Nathan ? Tu ne me dis jamais rien. Et aux faites pourquoi ton père t'a sorti comme ça tout à l'heure ?

En lui demandant ça je ne savais si dans ces yeux il y avait de la colère ou de la tristesse ou même les deux.

Nathan : Ce n'est pas mon père mais mon beau père.

Et en effet c'était les deux, car, j'ai vue dans ces yeux des larmes monté et sa voix sonnait grave.

Nathan : Écoute Line c'est compliqué mais disons juste que... oui c'est compliqué avec lui mais ma mère l'aime et je ne peux rien y faire.

Il était vraiment attendrissant, des larmes coulaient sur ses joues.
Je le pris dans mes bras, oublient ma rancoeur enfin pour l'instant. Il avait besoin de moi et pas de mes questions.
Il me serait de plus en plus fort et je sentais ces larmes sur mon épaule. Il tremblait légèrement.

Quand il finit par me lâcher, ces yeux étaient rouges. J'attendais toujours des réponses mais je savais que je ne les aurais pas tout de suite. Nous sommes partis marcher jusqu'à son coin favori.
Une fois là bah il s'est assis le premier, puis je le suivis. Il avait posé ça tête sur mon épaule et lui fessais des papouilles dans les cheveux.

Après un moment, Nathan était plus calme.

Moi : Nathan ?!

Nathan : Tu veux que je te raconte ce qui s'est passé hier ?

Moi : Oui...

Chaleur imprévisible Où les histoires vivent. Découvrez maintenant