Dans la vie il faut savoir faire des choix...Certains s'avèrent être plus compliqués que d'autres mais nous sommes obligés de les faire.
Ils n'échapperont pas à cette règle...
Entre son devoir de militaire et l'amour qu'elle décision prendre...
Mie...
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Trois jours après
Je sors de ma douche et enroule une serviette autour de ma taille tout en laissant échapper un soupire d'aise. Après plus d'une dizaines de jours sans pouvoir se laver cela fait vraiment du bien.
Je m'arrête quelques secondes devant le miroir de la petite salle de bain de la chambre d'hôtel que nous avons loué avec Julian. Nous sommes arrivés à Moscou après trois longues journées de marche et nous avons décidé de passer deux nuits ici afin de nous laisser un peu de temps pour réfléchir au moyen pour retourner aux Etats-Unis. La police doit être à nos trousses et nous ne pouvons pas nous éterniser ici.
Mais nous aurons bien assez de temps pour y réfléchir pour le moment je veux juste essayer de me détendre un peu. Je suis exténué après ses trois jours de marche et je n'ai qu'une envie c'est de me reposer.
Je me rase donc rapidement ma barbe qui avait un peu trop poussé et retourne dans la chambre laissant la salle de bain à Julian. J'enfile un teeshirt noir ainsi qu'un caleçon et me laisse tomber lourdement sur lit. J'ai l'impression que cela fait une éternité que je n'avais pas dormi sur un matelas et je sens que cette nuit risque d'être vraiment agréable.
Quelques minutes après, Julian passe à son tour la porte de la salle bain vêtu simplement d'un caleçon. Je ne peux empêcher mon regard de se promener sur son torse où quelques cicatrices sont présentes. Le russe se laisse ensuite tomber à son tour sur le lit et je me redresse pour regarder l'état de sa jambe.
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La plaie n'est pas encore cicatrisée, mais elle ne s'est pas infectée ni réouverte malgré la marche et c'est le principal. Je pense que Julian souffre encore mais il ne me laisse rien paraître donc je ne peux pas vraiment évaluer à quel point il a mal.
Après mettre assuré que tout allait à peu près bien je m'allonge de nouveau et je cale ma tête sur son épaule. C'est moi qui suis un peu plus entreprenant car je me doute que lui n'oserait pas. Je laisse alors glisser mes doigts le long de ses bras et voyant qu'il n'est pas réticent à mon contact je descends un peu plus bas et caresse son torse. Je m'arrête sur l'une des cicatrices que j'effleure du bout des doigts.
