Un espoir grâce à toi

Chapitre 2

Comme prévu, ma mère alla me porter à l'hôpital durant la matinée. J'étais maintenant seul dans une petite pièce déprimante. Ma chambre pour les prochains jours... Je souffla et déposa mes affaires dans un coin avant de me laisser tomber sur le lit (très peu confortable). Mon téléphone vibra et je me précipita aussitôt dessus en espérant que ça soit un message de ma mère qui me dit qu'elle est en chemin pour venir me rechercher.

Anna: la fête était superbe! T'aurais dû venir je te jure!
Son message me fit rouler des yeux.

Moi: Ne t'inquiète pas. Je m'éclate tout autant dans ma nouvelle chambre

Anna: Nouvelle chambre?

Moi: Une magnifique chambre aussi vide que mon compte en banque qui est parfumé d'une merveilleuse odeur de désinfectant.

Anna: Mais pourquoi tu me l'as pas dit que tu rentrais à l'hôpital?

Moi: Parce que je le savais pas. Bref, passe une bonne journée!

Je regarda l'heure. 10h30. Parfait, j'ai le temps. Je déposa mon téléphone, ouvrit mon sac et prit mon cahier à dessin. Je sortie discrètement de ma chambre et me dirigea vers la cours de l'hôpital. Depuis mon plus jeune âge, j'adorais dessiner. Ça me permet d'oublier mes soucis et de m'exprimer librement sans avoir l'air d'une conne. Comment vous dire que moi et mes parents n'avons pas du tout la même façon de penser. C'est probablement la raison de pourquoi on entretient pas une bonne relation et pourquoi je les évite un maximum. C'est très enfantin je sais, mais si c'est pour éviter de me sentir seule et incomprise, pourquoi pas?

Ça faisait maintenant 1h30 que je dessinais. Je devais maintenant me rendre à mon traitement. Croyez-moi, je n'étais pas très motivé à propos de celui-ci.

J'arrive dans une petite pièce remplis de machine. Une infirmière me sourit et m'invite à venir m'asseoir dans un fauteuil. Je m'installe dans celui-ci. Que l'enfer commence...

...

Mon traitement était enfin finis. L'infirmière m'avait raccompagné dans ma chambre et m'avait servi mon dîner. Il n'était que 13h et j'étais déjà épuisé. Stupide maladie. Après avoir mangé, je m'installa sur le bord de la fenêtre et regarda dehors. Des enfants jouaient et criaient dehors. Ça me fit sourire. J'adorais les enfants. Mes parents n'ont jamais voulu avoir d'autre enfant et pourtant j'aurais adoré avoir un petit frère ou une petite sœur. Dommage... De toute façon je n'aurai probablement jamais d'enfant. En fait... je n'aurai probablement jamais de futur.

Mon esprit commença à penser à mon passé. Mes anciens amies, mon ancien copain et surtout mon ancienne vie. Thomas... il me manquait tellement. Je l'aimais, mais je le détestais aussi. Il m'avait abandonné à cause de cette stupide maladie. Décidément, elle sera toujours là pour gâcher ma vie. Mes yeux commencèrent à se fermer tout seul. Je m'endormi paisiblement contre le mur, la tête remplis de souvenir.