Chapitre 18

5 1 4
                                    

- Comment t'es rentré ici toi, sans que mon père s'en rendre compte?
- Disons que ta mère m'a fait entrer et monter sans le dire à ton père, lança-t-il en souriant.
- Dieu merci, je crois pas qu'il aurait été d'accord que tu sois avec moi, la porte fermée.
- Ouh, t'as peur de ce que pourrait penser ton papounou?
- Nan, j'ai peur de la discussion malaisante de 2h qu'il va me faire subir.
Le brun pouffa alors que j'allai m'installer dans ses bras sur mon lit. Je plaçai ma tête dans son cou de manière à sentir son souffle me toucher.
- Tu m'écrases, avoua mon petit ami.
- Pourtant, moi je suis bien, répondis-je en riant, mais surtout sans bouger d'un seul pouce.
- Grosse patate, lâcha-t-il en me poussant au sol.
Je tombai sur le plancher dans un bruit puissant en lâchant un soupir de douleur. Je m'étalai ,ensuite, en position étoile de mer et soufflai en pensant à ma revenge.
- Tu vas me le payer, dis-je frustrée.
Alex éclata de rire, alors que je me relevai pour me replacer sur MON lit.
- Cléa, c'est quoi tout ce bruit? Hurla mon père qui se trouvait à l'étage en-dessous.
- Rien, je suis tombée! Criai-je à mon tour.
- Tu vas bien?
- Oui, oui ne t'inquiètes pas!
- Alors toi, fis-je en pointant Alexandre, tu me mets dans la merde, tu vas voir ma vengeance sera terrible.

Le brun était encore en train de rire aux éclats quand j'entendis des bruits de pas s'approcher.
- Merde, ferme-là!
- C'est quoi la suite, tu veux que je me caches? Chuchota-t-il avec un regard rieur.

Richard ouvrit la porte de ma chambre prêt à parler, mais referma aussitôt sa bouche en voyant le garçon à mes côtés.
- Tu vas m'expliquer, tout de suite, ce qu'il fait dans ta chambre, la porte fermée, entreprit mon père avec un air fâché.
- Roh, c'est bon papa!
- Non ça ne va pas! Toi, dit-il en pointant Alex, tu ne t'enfermes plus jamais avec ma fille!
- Papa arrêtes ça! C'est pas comme si on n'avait jamais couché ensemble de toute manière!

Mes joues prirent une toute autre couleur quand je me rendis compte du deuxième sens de mes paroles. Alexandre leva les mains en l'air en signe d'innocence et me regarda en se retenant de rire. Mon père, quant à lui, fronça des sourcils et s'approcha lentement de nous deux.
- Non, c'est pas ce que j'ai voulu dire, eh merde!

Lorsque Richard arriva à notre hauteur il fixa Alex.
- Si tu fais du mal à Cléa, je vais te botter le cul Alexandre.
- Ça ne risque pas d'arriver Riri, lança-t-il en plaisantant.
- Tu as de la chance que je te connaisses, mais toi, dit-il en me pointant, on va avoir une petite discussion tout les deux.

Je soupirai en lançant un regard lourd à Alex.
- Quoi?
- C'est de ta faute avec ton rire de cochon là.
- Je vous ai à l'œil, s'exprima Richard en partant de ma chambre en laissant, bien évidement, la porte ouverte.

Ma mère qui passait dans le corridor avec un panier de vêtement ferma ma porte discrètement en nous faisant un clin d'œil.
- Génial, manquait plus que ça!
- Arrête de parler un peu, m'insulta le brun.

Alex vint derrière moi, me prit les hanches et m'embrassa dans le cou. Je me retournai vers lui en souriant et le poussa au sol comme il m'avait fait auparavant.
- Vengeance, dis-je en souriant malicieusement.

Mon sourire partit rapidement quand il prit mon bras et me retira sur le plancher.
- Double vengeance.
- Tu m'énerves, m'exclamai-je en lançant un coup de poing sur son torse.

Il me fit un baiser sur le front et je restai dans ses bras pendant plusieurs minutes.
- Tu dors ici? fis-je en me sortant de son emprise pour me diriger vers mon armoire.
- Bah ouais, après tout, on a déjà couché ensemble, rigola-t-il.

Je sentis mon visage se réchauffer face à sa remarque.
- Tu te fous tout le temps de moi, dis-je en boudant.

Je pris mon pyjama et allai dans la salle de bain me changer. Quand je revins dans ma chambre, mon copain était étendu sur mon lit, sans chandail.
- Je te préviens, si tu me rejettes encore une fois par terre, ma vengeance serra la plus terrible de toutes.
- J'ai presque peur, fit Alex en pouffant.

J'allai me positionner dans ses bras et nous nous endormîmes après les heures de conversation que nous avions faites.

Amoureuse et épanouieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant