Un Pétale oublié...

Chapitre 2 :

Renard albinos : Pétale.

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Je détala tout droit jusqu'au chemin noir, je le traversis sans m'arrêter de peur que Ronce m'ait poursuivis. Je me retournais le cœur battant mais non elle ne m'avait pas suivit. Comme la nuit commençais à tomber je me mis en quête d'une tanière, je trouvis bientôt ce que je voulais, un petit vreux dans un buisson de ronce. Pas aussi confortable que mon ancienne tanière garnie de mousse mais ça iras. Je mis en boule et j'entreprit d'essayer de dormir mais le sommeil ne vint pas, je repensis donc à cette journée et je me mis à pleurer.

Le lendemain je me réveillis avec une impression de mouiller, effectivement le sol sous mon ventre était humide... de pleurs ? me demandais-je.

Quand je sortis la tête dehors il faisait soleil, super les proies seraient de sortie, je retournis au chemin noir et je repris la piste un peu éventée du lapin d'hier. Je le suivis jusqu'à un trou où l'odeur était récente, je me tapis à coté cachée dans les hautes herbes après m'être rouler dans la boue. Je n'attendis pas très longtemps car le lapin revint bientôt, je me préparis et je lui sautis dessus, d'un coup de croc dans la nuque je l'achevis. Je le pris dans ma gueule et le ramenas à ma tanière de fortune. Je le mangis et je partis vers une forêt à coté de ma tanière. Il me faut un bon territoire giboyeux et loin de ma mère. me dit-je.

J'entendis un craquement derrière moi et je me raidis, en tournant la tête je vis une énorme patte griffue noir et blanc et je m'écartis d'un coup, la patte tomba pile à l'endroit que je venais de quitter. Je me raidis encore plus en voyant qu'est-ce-qui m'avait attaquée, un blaireau ! Je détalis et je grimpis à un arbre, le blaireau me suivit d'un pas lourd et s'arrêtas au millieu des arbres, je reculas dans les feuillages, espèrant qu'il ne me voit pas et ne me sentes pas. Malheuresement le blaireau resta en bas de l'arbre ou j'étais, il md regqrdais à travers le feuillage.

J'étais bloquée ! Je me résignas donc à attendre ici, il finirais bien par partir de toute façon, le soleil étant haut dans le ciel je n'avais pas froid, je commencis à chercher un creux dans une branche pour dormir au cas où. Au dessus du tronc je trouvis un trou dans une branche suffisament résistante et grande pour moi. J'arracha donc des feuilles de l'arbre et de la mousse sur le tronc pour garnir le nid, quand le soleil commenças à décliner je venais de finir. Et voilà un nid confortable avec de la mousse et des feuilles.

Je regardis en bas le blaireau était encore là, je voulais faire croire au blaireau que je n'étais pas là en me mettant dans le creux de la branche. Le blaireau croyant que je ne suis plus là partirez en pensent que j'ai sautée sur un autre arbre ! Tout ça pendant que je dormirais tranquillement dans l'arbre et à mon réveil je pourrais partir. Je me roulis en boule et je m'endormis.

À mon réveil le lendemain matin le blaireau était encore là, je feulis d'agacement. Quand est-ce-qu'il allait partir, je m'assis donc dans mon nid et je le regardis. Mon ventre gargouillait si fort que je pense que même Ronce devait l'entendre dans la tanière. Je m'apprêttais à descendre pour essayer de me battre contre le blaireau ou de fuir quand j'aperçus un museau entre les buissons, je fixais mon regard le museau, c'était un renard je l'appelis doucement.

<<-Hé ! Toi là-bas dans les buissons ! Tu pourrais faire diversion avec le blaireau s'il te plaît ?>>

Je vis émergé du buisson un renard roux adulte.

Il s'approchas du blaireau et lui donnas un coup de griffe avant de détalais aussi sec. Le blaireau tenta de le frapper avec sa patte mais ne réussit pas. En revanche il ne bougeas pas d'un poil. L'autre renard revint et regardas le blaireau, étonné, il me dit :

<<-Je vais l'attaquer quand il essayeras de m'attaquer à son tour sautais lui sur la tête et brisais lui la nuque en le mordant.>>

J'aquiècais, j'avais peur mais je ne voulais pas le dire, le renard attaqua le blaireau et je lui sautis dessus, j'aterris sur son dos et je plantis mes griffes dans son dos en lui mordant fort la nuque. J'entendis un craquement et le blaireau tombat par terre, je sautis vivement sur le coté en recrachant des poils noir et blanc et je dis :

<<-Merci de ton aide, je serais sans doute morte sans toi. dis-je en le regardant.

Il penchis la tête sur le coté et je compris mes yeux devait lui faire peur, je les baissis aussitôt.

-Tes yeux sont très beau tu n'a pas à les cacher comme ça. Quand à ce que je fais avec le blaireau ce n'est rien. Je l'aurais fait pour un autre comme je l'ai fait pour toi.

-Mais tu aurais pus mourir. m'exclamais-je surpris.

-Je peux mourir à tout moment ici, la vie dans la forêt est dangereuse, viens vivre avec moi si tu veux et je te montrerais comment survivre ici. Au fait moi c'est Plume.

-Ah, moi c'est Pétale. Merci de ton aide et merci de me laisser vivre avec toi pour un moment.>>

Sur ceux il m'amenna jusqu'à une tanière spacieuse garnie de mousse et de feuilles, je me demandis pourquoi elle était si grande il était seule après tout non ? Il me montras comment enterrais mes proies pour que les autres animaux sauvages ne viennent pas les voler et aussi comment chasser et se dissimulais des prédateurs comme le blaireau.

Je passis plusieurs bonnd lune avec lui, puis vint la Saison des Neiges il faisait froid et nous n'arrivions à trouver que peu de proie, et le peu de proie que l'on trouvait était maigre et leur chair était dur, souvent nous nous couchions le ventre vide alors un jour nous décidèrent de partir pour quelque part d'autres. Ici la forêt était vide pendant la Saison des Neiges à cause des Deux-Pattes et de leurs monstres qui passait sans cesse à coté sur leur chemin noir, alors nous nous enfoncámes dans la forêt en quête d'un nouveau territoire giboyeux et qui sait peut-être un jour pourront nous tous les deux avoir une famille là-bas...

À cette pensée je rougis, je crois que j'avais trouvée avec qui avoir ma famille, j'entrelaçais ma queue autour de la sienne et il me regardas surpris puis fit de même...