Voie Lactée [Taekook]

chapitre 7

Avec son fauteuil, il recula. Il me fit signe avec son doigt de me lever et d'approcher.

-Lèves-toi.

Je m'exécute et me lève donc. Il s'enfonce dans son fauteuil confortablement, écarta les cuisses et laissa une main suspendre dans le vide sur un des accoudoirs tandis que l'autre s'appuyait sur l'autre accoudoir, soutenant sa tête. On dirait presque un prince, qui attend un spectacle.

Son allure a l'air détachée et pourtant, son regard brûle d'un désir qui n'appartenait qu'à lui.

-Déshabilles-toi.

Pris de court et décontenancé, j'ouvre la bouche pour protester mais son regard autoritaire m'en dissuade.

-Tu ne voudrais pas fâcher daddy, bébé ?

C'est bon, je suis mort, enterrez-moi bordel. Ce type veut ma mort. Respire Jungkook, on reconnecte les neurones. Tout à l'heure, je faisais bien le malin.

-N-non, bégayais-je en faisant non de la tête.

-Bien, alors déshabilles-toi.

C'est les mains tremblantes et les gestes hésitants que j'agrippais les bords de mon pull et l'enlevais. Je fis de même avec le tee-shirt que j'avais en-dessous sous son regard brûlant.

Comment peut-il trouver ça excitant ? Je suis en train de me déshabiller, sans aucun geste provocateur. J'suis pas en train de lui taper un streap teas.

Je saisis ma ceinture et la défait dans le silence de la pièce. Mes mouvements se veulent lents parce que son regard m'intimide. Je fais descendre lentement mon jean le long de mes jambes. Je plie à chaque fois soigneusement chaque vêtement pour les poser sur le bord du lit sous le regard amusé de Taehyung. 

C'est vrai que ça créer une certaine tension entre nous. Un peu comme un jeu.

Gêné et maintenant en boxer, je me retournais vers lui en agrippant mon bras gauche pour essayer de me couvrir un minimum.

Son regard croisa finalement le mien et il me sourit plus calmement cette fois. Il me fit signe de venir vers lui et se redressa sur son fauteuil.

-Viens sur mes cuisses, me dit-il. Tout à l'heure, tu étais beaucoup plus confiant.

Je me racle la gorge, je suis sûr que je dois être rouge putain. C'est gênant. Lentement, je fais passer mes jambes de part et d'autre de mon hyung pour m'asseoir à califourchon. Ma respiration se veut presque inexistante à son contact. Les yeux vitreux, je relevais le regard vers lui.

Est-ce qu'un jour je me précipiterais vers lui, sans aucune gêne et ne prendrais que du plaisir à passer ainsi au-dessus de lui ? J'imagine que oui. 

-Hé, calme-toi, respire, il sourit. Sois pas gêné, t'es... magnifique. Je vais pas te manger. Enfin, ça reste à voir...

Je me détendis à sa petite blague et à son compliment. 

Ses mains se posent sur mes hanches et il tend le cou vers moi. Ses lèvres se posent sur les miennes dans un baiser langoureux. Rapidement, sa langue se fraye un chemin et joue avec la mienne. Mes gémissements étouffés résonnent dans la pièce et disparaissent dans son baiser.

Comme une douce vibration qu'ion étouffe.

Ses mains se resserrent sur mes hanches et lentement, son baiser me fait perdre la tête. Il s'arrête pour nous laisser respirer et recommence. Sur le passage de sa main sur ma peau, il ne laisse qu'un désir ardent qui me brûle.