Tout est dans le titre...
J'écris ce qui me passe par la tête 📝
C'est un vieux receuil que reposte doucement, après correction !
[ Responsable de ce que j'écris mais pas de ce que vous lisez. ]
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Un ciel rongé par la jalousie.
Un diable de majordome aussi taquin qu'insaisissable.
Et des sentiments enfouis qui émergent enfin au grand jour.
La nuit était fraîche, et un silence pesant enveloppait la demeure des Phantomhive. Tous dormaient profondément, sauf un. Ciel, le plus jeune et maître de ces lieux, fixait le plafond de sa chambre, incapable de trouver le sommeil. Depuis des heures, il tournait et retournait dans son lit, une scène obsédante se rejouant sans relâche dans son esprit. À chaque répétition, son irritation grandissait, ses poings se serrant contre les draps. Ce tourment silencieux le consumait peu à peu, rendant la nuit plus oppressante encore.
Malgré le fait que cet événement s'éloignait peu à peu dans le temps, Ciel n'arrivait pas à le chasser de son esprit. Et ce qui le troublait encore davantage, c'était qu'il ne comprenait pas pourquoi.
Il ne parvenait plus à soutenir le regard de son diable de majordome, Sebastian. Son humeur était massacrante, et une douleur sourde lui étreignait le cœur à chaque fois qu'il y pensait.
Pourquoi diable l'acte de son démon le perturbait-il autant ?
Sebastian était libre de ses actions, après tout. C'était un démon, et Ciel savait pertinemment que ces créatures étaient toujours avides de satisfaire leurs instincts les plus primaires. La luxure, en particulier, était pour eux une nécessité presque vitale, sans laquelle ils risquaient de dépérir.
Pourtant, malgré cette connaissance, Ciel ne pouvait réprimer l'élan de colère et de haine qu'il ressentait à l'égard de Sebastian. Ce n'était sûrement pas la première fois que le majordome cédait à de tels désirs, mais cette fois-ci... Cette fois-ci, c'était différent. Même si cela avait été pour le bien d'une mission, le jeune comte était profondément contrarié, bien plus qu'il ne voulait l'admettre.
Agacé de tourner en rond dans son lit, Ciel se leva, enfila son peignoir et sortit dans le jardin. L'air frais lui caressa doucement le visage, provoquant un léger frisson. C'est alors que quelque chose de chaud et lourd se posa sur ses épaules. Surpris, il tourna la tête et aperçut Sebastian derrière lui, ajustant sa propre veste sur les épaules de son maître.
— Vous ne devriez pas vous promener si tard, jeune maître.
— Que fais-tu ici, Sebastian ?
— Il serait inacceptable pour moi que vous attrapiez froid.
— Eh bien, tu peux repartir. Ciel marqua une pause, avant de plonger son regard dans celui de son majordome et de poursuivre. Et tu peux récupérer ta veste, je n'en veux pas.
