Seul

212 16 1
                                    

POV Jimin

Cette étrange fille était entrée dans l'infirmerie, elle n'avait pas dit un mot et s'était approché de moi. Je me demandais bien ce qu'elle me voulait et j'avais peur qu'elle ne soit l'une de leurs amie. J'essayais de cacher ma peur et de rester neutre devant elle. Puis elle mit sa main sur la mienne et me prit le coton des doigts. Elle commençait à caresser mes blessures avec, je ne cessais de me poser des questions. Pourquoi m'aidait-elle ? Allait-elle me faire du mal juste après ? Qui était-elle ? Je crois bien que c'était la première fois que je la voyais. Elle ne cessait de me regarder dans les yeux me mettant mal à l'aise. Je n'avais pas l'habitude de ce genre de contact, j'avais pris l'habitude de garder mon regard vers le sol pour ne pas provoquer l'élite. Et pourtant elle, elle le faisait si facilement. Je voulais détourner le regard mais je me sentais comme hypnotisé. Elle n'avait pas un regard effrayant comme le leurs bien au contraire, il était comme rassurant. Je la laissais faire sans broncher tout en continuant de la regarder. Je ressentais comme une bouffée de chaleur et une boule à l'estomac que je ne pouvais expliquer. Le temps passait si vite, déjà trois heures s'étaient écroulé sans que je ne m'en rend compte. Elle se leva et commença à partir, par un réflexe je lui attrapais la manche de sa chemise. Elle me regardait avec surprise, j'avais réagis sans réfléchir. Et sans vraiment comprendre pourquoi je lui sortis un aide moi. Bien sûr elle ne me répondit pas et partie, je sentais mon cœur se déchirer et sans comprendre pourquoi, je fondis en larmes. 

Quand je fus plus calme, je quittais l'infirmerie. Il se faisait tard et la plupart des élèves avaient quitté l'établissement. Je me dépêchais de sortir avant de faire une mauvaise rencontre. Dans la rue je longeais les murs espérant ne pas tomber sur l'un d'entre eux. Puis j'arrivais chez moi ou plutôt mon internat. Je  croisais les  surveillants, j'essayais par tout les moyens de cacher mes blessures sur mes bras. Pour ce qui était des blessures visible, je  trouvais des excuses bidons. Comme le fait que je faisais du sport avec des amis et qu'ils nous arrivaient de nous battre pour rigoler ou même de nous blesser pendant les entraînements. Bien sûr rien de tout ça n'était vrai, surtout que je n'avais pas tant d'amis. Je n'en avais qu'un, même si aujourd'hui je me demandais si je devais le traiter comme tel... D'un autre côté je comprenais bien mieux la situation des anciennes victimes et de Jongin... Voir les gens nous regarder même nos plus proches amis sans qu'ils ne fassent quoi que ce soit pour nous aider était le plus déchirant.  En parlant de Jongin... Je me demandais encore comment il avait fait pour échapper à ses tortionnaires.  Après tout du jour au lendemain, l'élite avait arrêté de le harceler, c'était bien la première fois que je voyais ça... Qu'avait-il fait pour qu'on le laisse tranquille ? Est ce que ça marcherait pour moi aussi ? 

 Qu'avait-il fait pour qu'on le laisse tranquille ? Est ce que ça marcherait pour moi aussi ? 

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

A peine était-je rentré que je couru dans ma chambre. Elle était presque vide, à vrai dire j'étais maintenant tout seul dedans. Sans comprendre pourquoi Ong avait quitté cette chambre et mit fin à notre colocation. Je suppose qu'il ne voulait pas que les autres sachent que nous étions amis... Je me dépêchais de prendre une douche, mes blessures me brûlaient énormément. Pendant encore combien de temps devrais-je subir ça ? Je me regardais dans le miroir, je faisais peine à voir, j'avais même perdu du poids. A vrai dire je ne mangeais presque plus, les midi on venait me chercher pour se défouler et le soir je me dépêchais de me cacher dans ma chambre sans manger... A cette allure je n'allais pas tenir longtemps... Est ce que c'est ce qu'ils cherchaient ? J'ai besoin de ce diplôme, je ne veux pas être la déception de mes parents... encore une fois la nuit fut agité, entre les douleurs et les mauvais rêves. Je me réveillais difficilement, parfois je voulais me faire passer pour malade. Mais je savais que si je faisais ça les surveillants feraient venir un médecin et je ne veux pas qu'il voit mes blessures. Alors je ne disais rien et partais à l'école comme tout les jours... Et comme tout les jours ils étaient là à m'attendre... 

Je baissais les yeux et me dirigeai vers eux. Je savais qu'il était inutile d'essayer de leurs échapper. J'étais de toute façon condamné... Cette fois ci ils me conduisirent au rangement à vélos. Je n'aimais pas cette endroit parce qu'il était caché de la vue de tout le monde. Je savais qu'ici j'avais beau crier personne ne viendrait. De toute façon personne ne viendra m'aider...

Et encore une fois ils s'acharnaient sur moi, me frappant là où ils le voulaient. Je crachais du sang, j'avais du mal de tenir debout mais à chaque coup l'un d'entre eux me relevait pour mieux me frapper. Pendant un instant je souhaitais mourir... Puis plus rien, je crois bien que je me suis évanouie à cause de la douleur. 

POV (t/p)

J'essayais de relever ce garçon, étrangement il n'était pas si lourd que ça. A vrai dire je pouvais même sentir ses os sous mon touché. Est ce qu'au moins il se nourrissait bien ? Je le portais comme je le pouvais sur mes épaules, ses pieds traînaient au sol. Je ne pouvais pas faire mieux malheureusement... Et je nous traînais comme ça jusqu'à l'infirmerie, heureusement pour moi elle se trouvait au deuxième étage. Quand on sait qu'il y en a une dizaine... Je déposai le plus délicatement possible le corps de Jimin sur le lit de l'infirmerie. Je me permis de lui enlever son pull et sa chemise. Il était dans un piteux état, chaque parcelles de peaux avaient été blessées. Ils s'étaient bien acharné sur lui, il avait encore de la chance d'être en vie... Je commençais à soigner ses blessures sans voir l'heure passer. Je reçu un SMS de Jongin qui m'attendait devant sa classe. Je lui envoyais que j'étais à l'infirmerie et je ne reçu plus aucune réponse de sa part. Je devais avouer que ça m'inquiétais un peu... Du moins jusqu'à que je vois la porte de l'infirmerie s'ouvrir dans un fracas et que sa petite tête rougis et le souffle couper fit son apparition. Il venait sûrement de taper un sprint jusqu'ici et je me retenais de ne pas rire pour ne pas le mettre mal à l'aise. Mais il était tellement adorable avec cet expression d'inquiétude sur son visage d'enfant.

Jeu secret (Jimin X Reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant