Jeu secret (Jimin X Reader)

Rendez vous

Le procureur m'appela quelques jours plus tard, un vrai procès allait avoir lieu, et cette fois ce type n'allait pas s'en sortir aussi facilement. Je faisais mes devoirs dans ma chambre en pianotant sur mon ordinateur. Les garçons avaient créés un groupe de discussion juste entre nous. Même si la plupart du temps, on devait subir les mauvaises blagues de Ong et les stupides remarques de Hongbin... Toujours le premier à vouloir étaler son intelligence aux yeux de tous... Pendant que je regardais une énième fois leurs discussions sans but, je reçu un email d'un destinataire inconnu. Je l'ouvris et me rapprochais de l'écran, c'était un étrange email. Il y avait une date et un lieu, mais surtout une simple phrase.

"C'est là que tout doit se terminer"

Il ne fallait pas avoir fait les plus grandes écoles pour comprendre qui était le responsable de cet email... On dirait bien qu'ils étaient au bord du gouffre et n'avaient plus beaucoup d'espoir. On dirait bien qu'ils avaient réussi à remonter jusqu'à moi. Soit, cette histoire allait peut être se terminer bien plus rapidement que prévu. Le rendez vous était pour après demain, ce qui me laissait le temps de réfléchir à toutes éventualités et échafauder plusieurs plans. Je ne parlais de tout ça à personne, ni à mon grand père, ni même aux garçons. Je savais d'avance que le premier se serait inquiété au point de  m'empêcher d'y aller et pour les autres... Je savais qu'ils auraient voulu venir, mais moins nous étions et plus de chances nous auront. Je passais ces deux prochains jours de façon normal tout en gardant le secret. J'imagine bien que c'est ce procureur qui a vendu la mèche sur mon identité. Mais je n'allais pas lui en vouloir pour ça, après tout je ne m'en cachais pas et ce type était prêt à tout pour s'en sortir, comme le faible qu'il était... 

Le jour du rendez vous arrivait enfin, je me préparais pour la rencontre. J'étais un peu en avance mais cela importait peu, j'ai dû quitter la ville et prendre un taxi tant l'adresse ne se trouvait pas à côté. J'arrivais dans une sorte de vieux hangar pour bateau, on pouvait entendre le bruit des vagues de l'intérieur. Il n'y avait pas grand chose autour, à part des bateaux et des hangars. Le genre d'endroit parfait pour se débarrasser de quelqu'un... Étaient-ils si désespéré ? 

J'attendu quelques minutes avant de voir une silhouette entrer, je le reconnu rapidement puisque c'était l'élite se dressant à quelques mètres de moi. Il avait l'air énervé et très excité. 

Elite : Tout ça c'est ta faute !

(t/p) : Vraiment ? Si tu n'avais pas tué cette fille, tu n'en serais pas là. 

Elite : Ce n'était qu'une idiote, elle ne manquera à personne ! Mon avenir était tout tracé, et sa putain de mort à tout gâché, TU as tout gâché !

(t/p) : Alors la vie humaine n'a pas d'importance pour toi... Ton profit avant cette pauvre jeune fille... Pourquoi ne suis-je pas surprise de ton comportement... Tu es bien à l'image de ces personnes de ce monde... Égoïste, profiteur, menteur, manipulateur, et j'en passe... 

Elite : Tu ne peux pas comprendre, tu es aussi stupide qu'elle. J'aurais dû me débarrasser de son corps quand j'en avais l'occasion... Mais je ne ferais pas la même erreur... 

(t/p) : Qu'est ce que tu veux dire ? 

Il se mit à sourire, ce qui ne concordait pas avec son comportement il y a quelques minutes auparavant. Puis il mit sa main dans sa poche avant d'en sortir un couteau. Elle n'était pas si différente de l'arme du crime. Ce type n'avait pas appris la leçon et j'avais bien peur qu'il ne l'apprenne jamais... Il s'approchait dangereusement de moi, me faisant reculer le plus possible jusqu'à buter contre le mur. Il avait un regard d'animal sauvage prêt à bondir sur sa proie... La situation devenait dangereuse et il avait l'air déterminé à aller jusqu'au bout. 

Elite : Je vais t'égorger comme un porc et ensuite je te couperai en petits morceaux pour te donner aux poissons. Comme ça je ferais en sorte qu'on ne te retrouve jamais. 

(t/p) : Ma disparition ne passera pas inaperçu. D'autres personnes savent que je suis ici. 

Elite : Et c'est tant mieux... Tu croyais que je n'avais pas prévu ça ? 

(t/p) : Où veux-tu en venir ? 

Elite : J'ai tout prévu, je ne serais pas le suspect dans cette affaire. Puisque je vais trouver un autre coupable. 

(t/p) : Comment ça ? 

Elite : J'ai fait en sorte de conduire l'un de tes amis ici, malheureusement il ne trouvera que des traces d'un pseudo meurtre. Puis je conduirais la police jusqu'à lui, lorsque par instinct, il attrapera l'arme du crime posé délicatement devant l'entrée. Avec ces preuves, il n'y aura plus aucun doute. 

(t/p) : Et pour ce qui est de la raison du crime ? 

Elite : Et bien facile... C'est pour cette raison que je l'ai ciblé lui, ton petit ami. Rien de tel qu'un crime passionnel pour enflammer les esprits. Après tout la jalousie peut être mortel.

(t/p) : Tu n'es qu'une enflure...

Elite : Et toi tu es bientôt morte.

Il s'approchait d'avantage vers moi brandissant son arme fièrement.Il fallait que je reste calme, ne pas montrer ma peur, mais surtout mettre fin à tout ça. 

(t/p) : J'ai bien peur de devoir contrecarré tes plans.

Elite : Vraiment ? Et comment comptes-tu faire ? 

(t/p) : Comme ça ? 

Je sorti la bombe de poivre que mon grand père m'avait donné, il était temps pour elle de servir et visais ses yeux. Il recula d'un coup hurlant de douleur tout en essuyant ses yeux. Mais sa colère fut plus grande et n'abandonnait pas pour autant. Il était prêt à sauter de nouveau sur moi, arme à la main.

Un gros fracas se fit entendre derrière lui. Plusieurs hommes armées entrèrent dans le hangar, ils portaient tous l'uniforme de la police. Par réflexe, il cacha l'arme derrière lui. Mais les forces de l'ordre l'attrapa rapidement et le désarma pour de bon. Il fut menotté et emmené. Pour ma part, on me fit sortir du bâtiment, je pus entendre crier mon nom. Un Jimin sauvage courait jusqu'à moi, il avait l'air inquiet et avait du mal de reprendre son souffle. Ce type lui avait bel et bien donné rendez vous pour l'accuser ensuite. Dommage qu'il m'avait sous estimé, voilà ce qui arrive lorsqu'on se sent supérieur aux autres.