Jeu secret (Jimin X Reader)

Famille

Je ne revis pas ce JiMin en quittant l'établissement. Jongin voulait m'inviter chez lui. Et surtout me présenter ses parents. C'était sa façon de me remercier de l'avoir aidé et d'être ami avec moi. Il avait l'air si joyeux à cette idée et je ne voulais pas le rendre triste. J'acceptais et le suivis jusqu'à chez lui. Comme on pouvait s'y attendre, on s'arrêtait devant une très grande maison blanche avec des bordures dorées. On entra dans la demeure, les pièces étaient très grandes et impressionnantes. Il me guidait jusqu'au salon où se trouvait ses parents.

Jongin : Maman, papa, je vous présente mon amie (t/p).

Son père était assis sur le canapé à feuilleter le journal pendant que sa mère était derrière à arroser les plantes de la pièces avec un vaporisateur. Les deux se retournèrent à la voix de leurs fils et me regardaient étrangement. Je me sentais mal à l'aise dans ce genre d'endroit et davantage quand les regards étaient sur ma personne. Sa mère fut la première personne à réagir.

Mère : Et bien, c'est bien la première fois que notre fils nous présente un de ses amis et qui plus est une fille. Je ne m'attendais pas du tout à ça...

Jongin : (t/p) est dans la classe supérieur, on s'est rencontré sur le toit, notre lieu de révision.

Jongin mentait plutôt bien à ses parents, je le laissais raconter son speech, ce n'était pas mes histoires de m'en mêler. Les deux parents me posèrent beaucoup de questions, beaucoup trop à mon goût... Ils voulaient savoir plus sur le premier ami de son fils. Puis les questions dévièrent sur l'emploi de mes parents. Je n'avais rien à caché et je leurs fis part de leurs décès. Ils avaient l'air mal à l'aise et gêné d'avoir posé la question. Je leurs fis remarquer que cet événement était arrivé il y a longtemps et que cela ne m'affectais plus autant qu'avant.

Mère : Et donc... Qui s'occupe de toi maintenant ?

(t/) : Mon grand père paternel.

Père : Je vois, ça a du être dure pour toi n'est ce pas ?

(t/p) : Plus ou moins. J'ai eu des hauts et des bas mais je me suis toujours battu.

Jongin me regardais, j'avais essayer de lui faire passé un message par mes paroles et il avait l'air de les avoir compris.

Père : Et que fais ton grand père dans la vie ? Après tout c'est une lourde charge de s'occuper de sa petite fille et lui permettre d'entrée dans une école aussi fastidieuse.

(t/p) : Il est patron d'une entreprise.

Mère : Mais c'est super ! Il doit gagner beaucoup d'argent.

Père : Et dans quelle entreprise si ce n'est pas trop indiscret ?

(t/p) : Pas de problème, ce n'est pas un secret. Il est patron de l'entreprise Park production.

Mère : Pppp-Park production !

Ils avaient l'air tout les deux bouche bés par ce nom. Qui ne l'était pas lorsqu'il entendait ce nom... Après tout c'était l'entreprise numéro un du pays. Même si je devais avouer que je m'en foutais royalement. Jongin aussi me regardait étrangement. Je pense que lui non plus ne s'attendait pas à ça. Après tout je n'avais rien d'une "Lady" bien au contraire...

Après ça le comportement de ses parents changeaient un peu, ils devenaient très attentionnés et faisait attention à leurs paroles. C'est ce qui m'énervai le plus, que les gens changent de comportement seulement à cause de mon lien avec cette entreprise... Ils m'invitèrent à manger avec eux. Je voulais refuser mais le regard mielleux de Jongin m'en empêchait... Et c'est comme ça que je me suis retrouvé à manger avec eux. Ils n'avaient pas l'air méchant mais je comprenais d'où venait cette gentillesse et cette naïveté chez Jongin... À me demander comment ont ils fait pour devenir si riche sans se faire écraser par quelqu'un d'autre... Comme quoi les apparences étaient plutôt trompeuses. Après le repas, je saluais cette magnifique famille et rentrais chez moi ou plutôt chez mon grand père. Je ne me sentais pas chez moi, ce n'était pas ma maison, ni ma famille...

Pour comprendre il faut revenir en arrière. Lorsque je n'étais qu'une enfant. Je vivais dans une famille modeste avec ma mère et mon père. Nous n'étions pas riche mais étions heureux tout de même. Mais mes parents eurent un accident de voiture, mon père mourut sur le coup. Mais ma mère aurait pu être sauvé si elle avait pu être opéré. Malheureusement l'opération était très chère et nous n'avions pas les moyens. Je n'étais qu'une enfant, je ne comprenais pas la signification de l'argent. Puis ma mère a finit par succomber parce qu'on avait pas réuni assez d'argent... Il ne restait que moi...

On a voulu me placer en famille d'accueil, puisque je n'avais personne d'autre. J'ai refusé et pendant un moment d'inattention, j'ai fuguée. Je me suis retrouvé seule dans la rue. J'avais faim, dans un premier temps je faisais les poubelles à la recherche de nourriture encore mangeable. Je buvais l'eau de pluie et m'abritais avec d'autres sdf sous les ponts. Malgré leurs apparences effrayantes ils n'en étaient pas moins chaleureux. Ils m'ont beaucoup aidé et me donnaient des bonbons de temps en temps lorsqu'ils arrivaient à en avoir. Avec le temps j'ai appris à volé. Je me suis même entraîné à me battre pour racketter les petits bourgeois. C'était ma façon de survivre. C'était très souvent difficile mais au moins j'étais en vie. Puis quelques années plus tard, il est apparut devant moi. Celui qui se disait être mon grand père. Je n'étais pas au courant de son existence, mes parents m'avaient dis que nous n'avions plus personne. Et pourtant il était là et ne cessait de répéter que nous étions de la même famille. J'ai fini par le suivre, lui qui était si bien habillé. Au moins même s'il n'était pas de ma famille je pouvais toujours en profiter un peu et finir par le voler pour disparaître totalement. J'étais sûr de me faire un sacré pactole avec un type pareil.

En arrivant chez lui, j'étais tétanisé par sa demeure, j'avais entendu parler de château mais jamais je n'en avais vu en vrai... Il me fit entrer et visiter, il me montra même ma nouvelle chambre. Elle était grande, bien plus grande que ce pont qui me servait de chez moi. Le lit paraissait si confortable et la moquette si douce sous mes pieds. Puis il me tendit un papier. C'était un test ADN, il était bien marqué que nous étions de la même famille... Il me raconta calmement notre histoire. Mon père était bien son fils mais mon grand père avait fini par le renier de sa vie lorsqu'il décida d'épouser une pauvre qui n'était autre que ma mère. Il entendit que plus tard sa mort et la situation de ma mère. Celle qui avait prit son fils et qui l'avait condamné. Au fond de moi une profond haine naissait envers lui. Ce jour là il savait et pourtant il n'avait rien fait, il aurait pu payer son opération et peut être qu'à l'heure qui l'est ma mère serait encore à mes côtés. Il comprit la situation, c'était pour cela qu'il avait tant essayé de me chercher. Il voulait se rattraper c'était trop tard à mes yeux. Si j'avais vécu cette vie de pauvre, cette vie sans les gens que j'aime c'était entièrement de sa faute.