La peur

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Je ne sais combien de temps je suis resté endormi, mais je fini tout de même par me réveiller. Je regardais autour de moi et ne reconnaissais pas ma chambre d'internat. Je commençais un peu à paniquer et je me redressais dans le lit. Ma panique devenait plus grande lorsque je remarquais que j'étais à moitié nu sous le drap. Qu'est ce qui s'était passé et pourquoi était-je dans cet état ? Est ce qu'on m'avait fait subir quelque chose pendant que j'étais évanoui ? Comment savoir, de toute façon mon corps me faisait tout le temps mal... J'allais sortir du lit quand quelqu'un ouvrit la porte. Je me dépêchai de me cacher dans les draps et de ne plus bouger. Une femme en tenue de bonne et à la peau noir entra dans la pièce. Elle me regardait surprise avant de lâcher ce qu'elle tenait dans les mains et de s'approcher rapidement de moi. Je commençai à paniquer de nouveau. Elle me poussa d'une force que je n'aurai pu imaginer et me remit coucher dans le lit avant de bien remettre mes draps. Je ne disais rien, peut être à cause de la peur ou peut être parce que je n'avais plus la force de me battre. 

? : Tu ne dois pas bouger ! Mademoiselle ne serait pas très contente si tu te faisais d'avantage du mal !

Jimin : Mademoiselle ? 

? : La maîtresse de maison bien sûr !

Elle me regardait comme outré d'avoir posé la question. Une maîtresse de maison ? Alors j'étais tombé dans une maison de riche... Et qui était cette demoiselle qui voulait tant que je ne me fasse pas mal ? 

Jimin : Excusez moi madame, mais je vais devoir rester coucher encore combien de temps ? 

? : Madame ? Je m'appelle Irma pas madame !

Jimin : Désolé mad-Irma...

Elle commençait à me faire peur elle et sa grosse voix... Elle parlait fort et me faisait sursauter à chaque fois qu'elle ouvrait la bouche... 

Irma : Tu resteras ici le temps qu'il faudra. Tu n'es pas en état de partir. Regarde toi ! Dans quel état tu t'es mis ! N'as-tu pas honte de dégrader le corps que t'as donné Dieu ? 

Jimin : Dieu ? 

Irma : Mademoiselle va bientôt rentrer de l'école, en attendant reste couché !

De l'école ? Est ce que cette mademoiselle faisait partie de mon école ? Après tout avec une chambre pareil elle doit bien faire partie de l'élite... L'élite... Et si elle faisait partie de ce groupe ? Alors j'étais à leurs merci ici... Peut être qu'en faite ils m'avaient emmené dans cette maison pour me séquestrer ? Je ne voulais pas subir encore leurs sévices... Je devais fuir, et pour cela il fallait déjà que j'attend que cette Irma s'en aille. Elle nettoyait la chambre tout en faisant peu attention à moi. Je restai couché à regarder le plafond et de temps en temps je lui lançai quelques regards. Puis au bout de quelques minutes, elle quittait enfin la pièce, j'en profitais pour me lever. Mon corps me faisait très mal mais je devais partir. Sans réfléchir, je traînais mon pauvre corps meurtrie jusqu'à la porte et l'ouvrit doucement. Il n'y avait personne pas même cette Irma, pas âmes qui vivent. Je sortis rapidement et longeais le couloir. Il était plutôt long et habillé de magnifiques tableaux, mais ce n'était pas le moment de les admirer. Je continuais mon chemin jusqu'à ce que je pensais être le grand hall. C'était immense, bien plus que notre école. Qui pouvais vivre ici ? Ce n'était plus de la noblesse mais de la royauté à ce niveau. J'entendis une voix et me cachais dans la première pièce que je trouvais. C'était un grand bureau décoré de bibliothèque et d'un immense globe terrestre. Il y avait un très grand bureau de bois plus loin et derrière une baie vitrée. Heureusement pour moi elle était ouverte. Je me dépêchais de passer par là, ma cheville me faisait mal à chaque pas. Je ne pouvais pas courir à mon grand désarrois. J'étais enfin dehors, le jardin était tout aussi grand que la demeure et de magnifiques haies bien taillés y étaient installées. Il y avait de grands parterres de fleurs de toutes les couleurs et aussi un bassin entourant une grande fontaine en forme d'ange tenant un vase. 

Il était temps pour moi d'arrêter d'admirer ce magnifique tableau qui avait prit vie devant moi et de continuer à marcher jusqu'à la sortie

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Il était temps pour moi d'arrêter d'admirer ce magnifique tableau qui avait prit vie devant moi et de continuer à marcher jusqu'à la sortie. Je pris une direction au hasard espérant que ce soit la bonne. il commençait à faire nuit et je commençais en même temps à avoir froid. Il fallait dire que dans ma magnifique tenue ne comportant que mon caleçon, j'aurai dû m'y attendre...Après avoir marché pendant je ne sais combien de temps, je pouvais voir au loin un portail. Je priais pour que ce soit la sortie. Je me dépêchai de m'y traîner avec difficulté. J'avais les larmes aux yeux, je ne savais pas si c'était dû à la peur ou à la joie de voir la sortie de cette demeure. Alors que j'allais pousser ce portail, je fus bloqué par un obstacle de taille, il était fermé... Je tirai dessus comme un cinglé avec l'espoir qu'il s'ouvre par un miracle. Mais Dieu n'était pas de mon côté. Je me laissais tomber sur le sol me recroquevillant sur moi même et lâchant mes larmes. Je venais d'abandonner de nouveau... Je n'étais qu'un faible incapable de réussir quoi que ce soit... Peut être que j'avais mérité ce qui m'était arrivé et peut être que j'allais mérité ce qui allait m'arriver... Alors que j'étais en train de me morfondre, j'entendis des pas venir vers moi. Je relevai la tête mais le soleil ou du moins les rayons du couché de soleil m'aveuglaient. Je ne pouvais distingué qui se trouvait devant moi. La silhouette ne bougeait pas, je pouvais tout de même l'entendre souffler. Est ce qu'elle n'était pas contente de ma fugue ? Est ce qu'elle allait me faire du mal ? 

? : Qu'est ce que tu fais ici ? 

Jeu secret (Jimin X Reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant