Barbara avait la désagréable impression de se trouver dans un film d'action.
Caroline Gontrand.
Cette traîtresse.
Comment avait pu t elle tomber dans un paneau pareil?
Gontrand lui avait donné des ordres. Il fallait qu'elle retrouve Malika,le plus vite possible.
Si Barbara tentait d'échapper à sa mission,ou si elle ne ramenait pas Malika sous 48h ou moins,le cabinet de Caroline exécutera la menace pesée sur Bastien.
En sortant de l'immeuble à la porte cochère la première chose que fit Barbara fut de fondre en sanglot.
Malika,sa belle Malika en danger.
Et Bastien,son fils qu'elle aimait tant,en danger également.
Elle décida de rentrer le plus vite possible chez Malika pour pouvoir faire quelque chose,prévoir un truc...
Quand Malika lui ouvrit,elle continuait de pleurer à chaudes larmes,trempant le sol déjà trempé par la pluie de la rue de Malika.
Elle lui expliqua la situation.
D'abord elles sangloterent toutes les deux,vibrant de la même passion si forte qui devait être détruite.
Moi,la narratrice,je n'aurais jamais pensé que aimer autant était possible. Alors quand je vois leur sanglot,leur cris déchirants,leur étreintes pour ne pas se quitter,je ne peux m'empêcher de pleurer.
Mais je vous l'avais dit.
Une histoire d'amour littéraire doit être tragique. C'est ainsi que va l'histoire.
Les fins heureuses n'existent pas.
Je suis peut être pessimiste,mais l'amour est forcément une arnaque un piège.
N'importe quel coup n'atteindra jamais la douleur d'un coeur brisé.
Un insulte de celui ou celle qu'on aime fait aussi mal qu'un coup de couteau dans le coeur.
Les amours trop beaux ne durent jamais.
Seuls les hypocrites survivent.
Je suis pessimiste,mais rendez vous à l'évidence.
Un couple qui survit et un couple qui ne s'aime pas vraiment.
Mais enfin,cessons cette leçon de morale pour nous tournez vers nos deux héroïnes,toujours dans le salon de Malika, et toujours en train de pleurer.
Après une discussion intense,entrecoupée de sanglots et de pleurs,elles en vinrent à cette décision:
Profiter du temps qu'il leur restait.
Elle avait jusqu'à jeudi soir,18h30.
Il était 21h,c'était la nuit du mardi.
Elle firent en 48h tant de choses incroyables et belles,surtout lorsque l'on est amoureux,qu'il faudrait un chapitre pour les énumérer.
Mais maintenant,la,tout de suite,c'était l'heure de la fin
Elles étaient main dans la main.
Devant la porte cochère.
Elles étaient belles.
Fortes
Courageuses,mais surtout
Elles s'aimaient.
