┃Quatrième┃

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          La mort certaine est enclenchée alors qu'il vient à peine de quitter sa ferme et sa compagne.

Il n'est plus Marcel, il n'est plus fermier, il est un soldat au service de son pays.

Le brun, malgré tout ce qu'il a entendu autour de lui, de la part des traumatisés de la guerre de 1914, il veut se battre pour celle qui l'aime depuis la première rencontre.

Pour l'homme d'origine belge, il est hors de question que le régime de Pétain reste dans le pays qu'il aime.

Le normand est foncièrement gaulliste mais ne le dit pas et se content d'aller se battre en essayant de survivre.

Il ne veut pas mourir, il ne veut pas survivre. Il veut vivre dans un pays libre sans que l'on se demande dans la seconde qui suit si une balle ne va pas nous traverser ou si une bombe ne va pas nous éclater à la tronche.

Dans le silence le plus complet, il pleure de peur mais aussi de tristesse car il sait ô combien ces temps vont être dur pour Bernadette.

Cependant, une chose va rester près de lui, cette bague à son quatrième doigt de la main gauche.

Il veut survivre mais il est prêt à mourir pour sa patrie et pour les futures générations.

Marcel, bien que athé sait au fond de lui que Bernadette demandera à Dieu de le protéger. Lui et ses camarades car personne ne mérite d'être le soldat de la connerie humaine.

Lettres d'Espoir ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant