𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝑿

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- Regardez ! s'écria Patricia à l'attention de ses amis, le doigt pointé vers le ciel.

Demelza regarda dans la direction indiquée et vit un point qui grandissait entre deux nuages.

- C'est Beauxbâtons ! s'écria un Gryffondor de septième année.

La Serdaigle plissa les yeux et découvrit que le point était en réalité un carrosse volant. Il était maintenant proche, et Demelza vit plusieurs énormes chevaux ailés attelés à un carrosse tout aussi démesuré. Après avoir atterri, la porte s'ouvrit sur un garçon vêtu d'une robe de sorcier cousue dans une fine toile bleue. Ce garçon sauta à terre et déplia un marchepied géant.

- Pourquoi tout est si grand ? s'étonna Patricia. Regarde le saut qu'il doit faire, cela n'a strictement aucun intérêt !

Alors qu'elle terminait de parler, un gigantesque pied chaussé d'un escarpin de même taille se posa sur le marchepied.

Les élèves présents levèrent les yeux et découvrirent une femme qui devait bien mesurer deux fois la moyenne. Tandis qu'elle descendait gracieusement du carrosse, le professeur Dumbledore se mit à applaudir, vite imité par les élèves. Elle s'approcha du directeur, tendant sa main ornée de nombreuses bagues, afin qu'il lui fasse le baisemain.

- Ma chère Madame Maxime, je vous souhaite la bienvenue à Poudlard, déclara Dumbledore.

- Mon cheur Dambleudore, je suis ravie de constateu que vous aveu l'eur en parfeute santeu, assura la dénommée Madame Maxime d'une voix grave.

- Ma santé est parfaite en euffeut... heu... en effet, confirma le directeur.

Derrière eux, des filles et garçons portant des robes semblables à celle du garçon au marchepied - les élèves de Beauxbâtons, certainement - sortirent du carrosse et s'alignèrent mécaniquement. Ils semblaient avoir répété ce petit manège des centaines de fois.

- Je vous preusente meus euleuves, dit nonchalamment Madame Maxime, désignant le rang derrière elle de sa grande main.

Pour toute réponse, les élèves français levèrent les yeux vers le château d'un air inquiet, frissonnant dans leur robe de soie fine.

- À queul moment Karkaroff doit-il arriveu ? s'informa la grande directrice.

- Il ne devrait pas tardeu... heu... tarder. Souhaitez-vous l'attendre ici ou préférez-vous entrer à l'intérieur pour vous réchauffer quelque peu ? demanda Dumbledore.

- Meu réchauffeu queulqueu peu, queulle bonne ideu, mon cheur Dambleudore, s'exclama Madame Maxime.

Un soupir de soulagement parcourut l'assemblée des Français.

- Meus qui va s'occupeu de meus cheveux ? s'inquiéta la directrice de Beauxbâtons.

- Vos cheveux sont coiffés à la perfection, complimenta Dumbledore.

DemelzaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant