Demelza, une jeune Serdaigle appliquée, s'apprête à passer une nouvelle année à l'école de sorcellerie Poudlard. Elle est pourtant loin de se douter que cette année sera peuplée de rencontres qui changeront sa vie. Entre deux nouveaux amis pétillant...
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- Cedric ! hurla Demelza.
Oubliant son but premier, la préfète se précipita vers le corps du jeune homme, lâchant sa baguette qui tomba aux côtés de Cedric. Elle s'accroupit, et voyant son visage inanimé, lui donna une claque dans l'espoir de le réveiller, sans succès. Elle se mit à lui secouer les épaules, mais fut soudainement tirée en arrière. Elle jeta un coup d'œil derrière elle et découvrit le mangemort qui avait lancé le sort. Elle cria et donna un coup de mâchoire de l'adepte de la magie noire qui fut projeté en arrière. Tout ce chahut avait alerté d'autres mangemorts qui se dirigeaient maintenant vers l'endroit où Demelza se trouvait. Celle-ci s'accrocha au corps de Cedric, et quand les mangemorts furent tout près d'elle, elle se cramponna encore plus pour ne pas le lâcher. Les mangemorts la tirèrent en arrière pour la séparer de son amoureux, mais elle s'accrocha désespérément de toutes ses forces.
- Non ! Laissez moi avec lui ! s'époumona-t-elle.
Ils se mirent à plusieurs pour la tirer tandis que d'autres lui enlevaient les mains du T-shirt de Cedric. Ils réussirent finalement à l'emmener, pendant qu'elle s'égosillait encore en se débattant. Elle hurlait, pleurait, se tortillait. Soudain, plusieurs mangemorts lâchèrent Demelza. Elle en profita pour se libérer et découvrit un garçon de son âge à ses côtés, la baguette à la main et les yeux rivés sur les mangemorts. Il en neutralisa quelques-uns tandis que Demelza fonçait sur le corps de Cedric et sa baguette. Elle attrapa cette dernière et fit volte-face, prête à attaquer. Elle découvrit la quasi-totalité des mangemorts gisant sur le sol, le jeune homme qui l'avait secourue se trouvant au milieu, alerte à d'éventuelles attaques.
- Merci, lui dit-elle, s'approchant de lui.
- De rrien, répondit l'inconnu avec un accent de l'est. J'ai vou que tou avait besouin d'aide, alorrs je souis venou.
Il était grand, avait les cheveux brun foncé et bouclés et portait un léger bouc ayant les mêmes caractéristiques. Ses yeux, d'un bleu pur, contrastaient avec les traits anguleux de son visage.
- Je m'appelle Stanislav, se présenta-t-il, lui tendant une main.
- Moi, Demelza, répondit la préfète en serrant sa main, avant de se rappeler que sa première rencontre avec Cedric s'était déroulée de la même manière.
- Qu'est-il arrrivé à ton ami ? demanda le jeune homme en pointant le corps du Poufsouffle.
- Un mangemort lui a lancé un sort, sûrement un Stupéfix, expliqua la Serdaigle.
Demelza regarda autour d'eux. C'était toujours l'anarchie entre les tentes en feu. Soudain, des gens arrivèrent de la forêt. Elle les reconnut comme du renfort envoyé par le ministère de la Magie.
- S'il-vous-plaît, appela Stanislav, interpellant une femme d'âge mûr aux cheveux bruns attachés dans un chignon décoiffé. Il désigna ensuite le corps du doigt.
