𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝑿𝑽𝑰𝑰

722 49 36
                                    

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.


Les jours défilaient un à un, tous semblables, dans une monotonie presque insupportable. La date de la deuxième tâche approchait à grands pas.

Roger et Patricia avaient repris leur amitié en passant outre des événements du réveillon de Noël, mais leurs échanges restaient froids et maladroits. Demelza et Stanislav entretenaient une amitié purement platonique, ils n'osaient plus franchir un pas de plus dans leur relation. Tous semblaient mettre entre parenthèses la soirée du 24 décembre et l'ignoraient comme si elle n'avait jamais eu lieu.

La veille de la deuxième tâche, la fébrilité fut à son comble dans l'école et les différents clans soutenant chacun leur champion se resserrèrent. Il était courant d'entendre les éclats de voix des disputes qui se créaient entre les élèves, certains sortaient même leurs baguettes, ou abandonnaient toute forme de magie pour en venir aux mains.

Après leur habituelle journée de cours, Demelza, Roger et Patricia retournèrent dans leur salle commune.

- Oh, mince, s'exclama la préfète, une main sur son front. J'ai oublié de rendre son livre à Hermione.

- Il est tard, remarqua Roger.

- Je vais vite lui remettre, décida la jeune fille aux longs cheveux bouclés. À cette heure-ci, elle est habituellement à la bibliothèque.

Demelza attrapa le manuscrit en question et sortit de la grande pièce toute décorée de bleu. À l'entrée de la bibliothèque, elle croisa Harry qui en sortait.

- Ah, Harry, le salua-t-elle. Tu as vu Hermione ? Je dois lui rendre ce livre.

-Elle vient de partir avec Ron et le professeur Maugrey, expliqua le Gryffondor. Mais tu peux me le donner, je lui rendrai.

- Merci, sourit la Serdaigle en lui tendant l'objet.

Elle fit demi-tour et emprunta un couloir bordé de salles de classe pour retourner à son dortoir. Le lendemain, à neuf heures et demie, Cedric allait affronter une nouvelle tâche, et même s'il ne lui accordait plus la moindre attention, elle tenait tout de même à y assister à tête reposée. Soudain, deux voix familières retentirent dans le couloir perpendiculaire à celui où la préfète se trouvait. Elle entra dans la première classe venue et se tapit contre le mur, l'oreille tendue dans la pénombre.

- Pourquoi est-ce que je suis avec toi ? demanda la voix de Cedric qui semblait étourdi. Je n'ai pas souvenir d'avoir quitté Demelza.

- Ne dis pas de bêtises, rétorqua Cho. Tu m'as dit qu'elle devenait insupportable. C'est moi que tu aimes !

- Je... je ne sais plus, répondit le Poufsouffle, visiblement confus.

Demelza retint son souffle. Elle entendait leur conversation comme si elle en faisait partie, signe qu'ils passaient devant sa cachette de fortune.

DemelzaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant