𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝑿𝑰𝑽

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Tous les élèves ne parlaient que de l'événement qui approchait à grands pas : le bal de Noël. Chacun y allait de son commentaire sur les pronostics des couples que la soirée formerait. Patricia se donnait à cœur joie pour prédire qui inviterait qui.

- Toi, on ne se pose même pas la question, dit-elle à Demelza. Cedric t'invitera, ça m'étonne même qu'il ne l'ait pas encore fait.

- N'exagère pas, répondit la préfète. Nous sommes à peine au début du mois de décembre !

- Marcus Flint a déjà demandé à Brianna Jones de l'accompagner, argumenta Patricia.

- Oui, en effet. Bon, je te laisse, j'ai rendez-vous au parc avec Cedric, expliqua la jeune Granger en consultant sa montre.

- Bonne promenade ! lança Patricia alors que son amie s'éloignait avec un signe de la main.

Demelza accéléra son pas, prenant conscience qu'elle n'était pas à l'avance. Soudain, elle heurta une épaule forte.

- Hé, Demelza ! Regarde où tu marches ! s'écria Angelina avec un sourire.

- Oh, désolée, s'excusa l'interpellée. Je suis juste un peu pressée, j'ai un rendez-vous et je suis en retard.

- Je ne te retiens pas plus longtemps, alors, décida la Gryffondor avec un clin d'œil. On se parle bientôt, Demelza !

Elle lui donna une tape affective sur l'épaule avant de s'éloigner.

Demelza atteignit finalement les lourdes portes de bois du château, lieu du rendez-vous. Elle scruta les alentours quasi-déserts : pas de Poufsouffle aux cheveux bruns en vue. La Serdaigle ressassa ses souvenirs : avait-elle retenu une heure erronée ? Ce n'était pas dans les habitudes de Cedric d'avoir du retard, lui qui était pourtant si ponctuel.

Après quelques minutes d'attente, la silhouette du Poufsouffle se profila enfin dans les marches menant à l'endroit où Demelza se situait. Il s'approcha et s'arrêta face à elle.

- Salut, murmura la Serdaigle en s'approchant de son amoureux, posant une main délicate sur son avant-bras.

Il lui accorda un vague signe de tête et se mit à marcher calmement vers les parcs du château, incitant Demelza à en faire de même.

- Tu es en retard, remarqua celle-ci en fixant le profil impassible du préfet.

- Oh, ce n'est pas pour quelques minutes ! s'exclama-t-il vivement.

Demelza sursauta face à la brusquerie de son prétendant. Même de mauvaise humeur, il ne traitait jamais les autres de la sorte.

- J'ai fait quelque chose de mal ? s'inquiéta la préfète, voyant la froideur dont Cedric faisait preuve.

Le jeune homme aux cheveux châtains se contenta de dévisager Demelza, sans réaction.

- Je vois, murmura-t-elle face au visage de marbre de son soupirant. Je vais te laisser.

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