Chapitre 1

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Point de vu Jenny

Je jette un coup d'oeil à l'horloge, il est 8 heure, je dois y aller. Je prends mon badge blanc. Il y a une photo de moi dessus et écrit sur le côté : "J. Collins, 28 ans, Avocat." Je sors dans la ruelle salle de mon immeuble, puis je me dirige vers la station de métro. Le tribunal où je travaille se situe dans un quartier riche et bien fréquenté, tout le contraire de l'impasse pauvre de mon immeuble. Nous sommes restés dans le même appartement, car mon père ne travaille plus et il nous arrive de manquer d'argent, donc nous pouvons pas nous offrir mieux. Je passe devant le musée des sciences, mon bâtiment préféré quand j'étais enfant. Je regarde un jeune couple y entrer avec envie. Les musées et parcs publics sont interdits aux immigrés, depuis que Mickey Jones a fait un coup d'état, et est devenu le dictateur des États-Unis. Un peu plus tard, je suis arrivée au tribunal et je lis les documents posés sur mon bureau.

Ce soir là je sors du tribunal plus tard que d'habitude. Il fait déjà nuit quand  les portes du train se referment derrière moi. Une fois sortie de la station, un policier m'interpelle.

"Stop" dit-il. "Vos papiers" je lui tends mon passeport qu'il inspecte minutieusement. Il regarde sa montre et fronce les sourcils. "Il est 9 heure passé, et vous êtes 50% étrangère. Vous n'avez donc pas respecté le couvre-feu. Vous avez une amende de 1 500$." Ah oui, c'est vrai, le couvre-feu.

"Quoi? Mais je travaillais! Pour le gouvernement en plus! Et puis il n'est que 9h02!"

"Ce sont les ordres Madame. Cette somme d'argent sera retirée de votre compte bancaire."

Je lui donne mon numéro de compte avec regret, puis je poursuis ma route.

Une demi heure plus tard, je ressors de chez moi en manteau noir en faisant attention à ne pas me faire remarquer. Je me cache dans la nuit sans lune et je me glisse aux endroits les plus sombres. J'arrive devant une maison mal entretenue et je toque trois grands coups, pui trois petits coups. La porte s'ouvre et je me retrouve dans une salle, avec environ cent personnes. Un jeune homme aux yeux verts et cheveux noirs est debout sur une estrade. "Silence!" Commence-t-il d'une voix forte. "Premièrement, bienvenue à tous! Nous accueillons aujourd'hui une nouvelle recrue: Tina Anderson! Tina, bienvenu parmi nous. Je suis le chef de F. U. S.. As tu des questions sur notre réseau de résistance secret?

une seule, F. U. S., c'est les initiales de quoi?

Freedom for the United States. Pour en revenir à notre réunion, Mickey Jones a récemment élevé les impôts pour les immigrés. Nous allons nous introduire demain soir dans la banque du gouvernement. Les détails vous ont déjà été communiqués, et seule ma sous-chef, Jennyfer Collins, et moi, avons la copie détaillée du plan. Cette réunion va donc prendre fin. À demain, peuple socialiste des états unis.

Une fois dans mon lit, j'appui sur l'extincteur et la lumière s'éteint instantanément. Je ferme les paupières, et je vais bientôt sombrer dans un sommeil profond. J'entends un grincement, qui me semble familier. Mon père dort normalement à cette heure, inquiète, et je sors à regret de mon lit douillet. Je pose mes pieds sur le sol glacé, puis je me dirige vers la porte. Le grincement se répète et soudain, je reconnais ce bruit: c'est celui des tiroirs du bureau.

J'avance à pas de loup vers la chambre de mon père, et j'ouvre la porte. Il est dans son lit, et il ronfle un peu.

Le grincement se fait à nouveau, et j'entends mon coeur battre dans ma poitrine. Je prends un vieu pistolet et je vais vers le bureau. J'arrive juste à temps pour voir une silhouette noire s'enfuir en courant.

Je fouille les tiroirs du bureau pour vérifier si le voleur a pris quelque chose. Il ne manque rien dans les premiers tiroirs, et quand j'ouvre le dernier, la seule chose qui s'y trouvait n'était plus là: le plan détaillé de la mission F. U. S...

Freedom for the United StatesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant