Chapitre 16

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PDV Marcel

"Je ne veux plus te voir, je ne veux plus te parler, je ne veux plus de toi. Alors fais-moi plaisir et vas-t'en." Tous ces mots m'étaient sortis de la bouche tout seuls, il sortaient tout droit de mes pensées. Je voulais vraiment oublier ma mère, ne pas me rappeler qu'elle avait manqué de courage à ce point, le jour où elle en avait le plus besoin.

S"Je n'obéis qu'à moi même." Répond-t-elle.

Je sens la colère m'envahir, comment oses-t-elle me parler de cette manière? J'ai préféré faire comme si elle était morte pour m'épargner ce souvenir et voilà qu'elle ressuscite, plus arrogante que jamais. Ne voulant pas m'emporter, je me concentre sur ma respiration pour me calmer.

"Que veux-tu?" Demandé-je.

"Ce que je veux, moi? Mais je veux parler à mon fils que je n'ai pas vu depuis des années." Elle parle comme si c'était évident.

"Pas moi." Je pense très fort ces deux mots. Je ne veux pas parler à cette femme, même si c'est ma mère. Pour moi elle est morte et je ne veux plus la revoir.

Elle ignore complètement ma réponse.

"Alors, qu'est ce que tu fais ici, en france?"

Je soupir d'énervement.

"Ce ne sont pas tes affaires." Ne comprend-t-elle pas que je veux juste qu'elle s'en aille? C'est clair pourtant!

"Bon, écoute Marcel. Je me suis enfuie en France, c'était lache, mais j'ai fais quelque chose!"

"Ha oui?" Répond-je, mi-énervé mi-étonné.

"Oui! J'ai rencontré le président de la république et j'ai essayé de le convaincre de déclarer la guerre aux états-unis!"

Comme je suis peu convaincu, elle continue.

"Oui, je suis partie. Mais j'ai fait comme Charles de Gaulle! J'organise la résistance ici, en france!"

Je ne dit rien. Je ne veux pas lui parler. Je ne veux pas l'entendre.

"Marcel, après toutes ces années, tu peux me pardonner?"

Lui pardonner? Jamais!

En y repensant, elle connaît le président de la république et elle serait très utile à FUS.

"Très bien." Dis-je. "Je te pardonne à une seule condition: tu aides FUS."

"FUS? Qu'est-ce que FUS?"

"Ha oui, c'est vrai, je ne t'en ai pas parlé.

FUS, c'est un réseau de la résistance dont je fais partie. J'aimerais les aider depuis paris, mais je ne sais pas comment faire. FUS, c'est l'œuvre de ma vie, c'est la raison pour laquelle mon coeur bat. C'est mon réseau de résistance, c'est moi qui l'ai créé. FUS, Freedom for the United States. Ce sont les derniers mots du discour de Papa. Depuis sa mort, je n'ai pas arrêté. Je me suis battu, quoi qu'il arrive. J'ai essayé de finir ce qu'il avait commencé. C'est pour ça que j'ai besoin de ton aide."

"D'accord. Je t'aiderais."

Ne voulant pas passer plus de temps avec cette femme aue je méprise encore un peu, je lui donne l'adresse de mon hôtel et je sors du café.

Je marches quelques instants avant d'arriver devant le cabinet de photographie.

"Bonjour, je suis Marcel Davis." Me présenté-je.

"Bonjour, je suis Sophie Dupont, comme vous pouvez le voir sur mon badge." Dit-elle en pointant un badge blanc. Elle me serre la main puis m'invite à visiter la boutique.

L'endroit est assez grand, dans les couleurs blanc et bleu marine. J'avous que ça fait un peu 'hôpital' mais au moin, je suis presque sûr d'avoir trouver un travail.

"Je vais chercher ma patronne."

Bonjour, je suis Marcel Davis." Dis-je pour la deuxième fois de la journée.

La femme qui est en face de moi est grande, elle à les cheveux châtains rassemblés en un chinion parfait dont aucune mèche ne dépasse. Ses yeux sont marron foncé et elle porte un rouge à levre très voyant.

"Bonjour." Répond-t-elle froidement.

Je remarque ses rides et quelques cheveux blancs, elle doit être agée ou très fatiguée. Je remarque sur le mur de magnifiques photographies, des portraits et des paysages.

"Pour commencer, pouvez-vous prendre des photos de paysages qui seront affichés à l'entrée du commerce?" Demande-t-elle.

"Oui, bien sûr!" Répond-je. Notre seul conversation s'arrête là.

Je sors dehors sans regarder derrière moi pour prendre des photos de notre-dame, que je rêvais de voir depuis longtemps. Cette église est très originale, la moitié du bâtiment est très ancienne mais l'autre moitié à brûler dans un incendi et à été reconstruite, c'est maintenant très moderne.

Je prends quelques photos puis je rentre à l'hôtel. J'envoie un message à Jenny pour la prévenir que j'ai trouver un travail.

Le lendemain, je me rends au cabinet de photographie avec mon appareil photo. Je montre les clichés de notre-dame à ma future patronne.

"Qu'en pensez-vous?" Demandé-je.

Elle regarde les photos un long moment.

"Pas mal." Répond-elle, toujours sans émotions dans sa voie

Suis-je engagé?" J'ai hâte de connaître la réponse à cette question mais en même temps, j'ai peur de ne pas être pris.

"Vous êtes engagé!"

Encore un chapitre un peu court et en retard désolé...

Je pense qu'au lieu de faire tous les samedis ce sera une fois par semaine dans les alentours du week-end. Je sais que c'est très vague mais ça me permet de ne pas être trop stressée.

À la semaine prochaine!

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