Chapitre 2

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Point de vu Jenny

J'enfile mes vêtements en vitesse, pui je sors de chez moi à pas de loup. Une fois en bas des escaliers, je passe ma tête par la porte pour vérifier qu'aucun policier ne se trouvent dans la rue. Une fois sûre de ne pas pouvoir être vue, je sors de l'immeuble. Je cours comme je n'ai jamais couru, le vent souffle dans mes cheveux et les fait voler derrière moi. Je traverse tout mon quartier pauvre, et les bâtiments deviennent de plus en plus riches et luxueux. Je m'arrête, essoufflée, devant une villa en marbre blanc, et me rends compte qu'il pleut. Je toque trois grands coups, puis trois petits coups. Marcel, le chef de F. U. S. m'ouvre la porte, et reste bouche bée. Il me regarde ébahi, pendant que la pluie fine me fait gèle sur place. J'attends qu'il m'invite à entrer, mais il me fixe toujours. "Je peux rentrer?" Je m'impatiente.
"Hein, quoi?" Dit-il, sans quitter son air ébahi. "Oui oui, bien sûr, tu peux rentrer..."

Dans le salon, Marcel me fait signe de m'asseoir sur un grand sofa bleu foncé. En face, il y a deux fauteuils de la même couleur et entre le canapé et les fauteuils, il y a une petite table en vers.
"Thé ou café?" me demande-t-il
"Thé".
Il s'absente quelques minutes, puis il revient, deux tasses fumantes à la main. Il pose une des deux sur la table, pui il commence à boire l'autre. "

"Qu'est-ce qu'il y a?" Dit-il calmement entre deux gorgées de thé.

Je lui raconte tout, puis il pose sa tasse et réfléchit. Il prend finalement une décision: "Nous ne pouvons pas réaliser ce plan. Nous allons aussi arrêter les réunions pendants un mois, juste au cas où. Je me charge de prévenir tout le monde, et tu restes chez moi jusqu'à demain matin."
"Quoi? Je reste chez toi? Mais pourquoi? Et je dors où?"m'exclamais-je.
"Tu dormiras dans une des chambres d'amis."
"Mais pourquoi?" Dis-je en essayant de garder mon sang-froid
"Parce que le gouvernement sait sûrement quelque chose, et il va nous surveiller!"
Je me tais après cette réflexion très juste.
Il me conduit vers la chambre d'amis. Quand il ouvre la porte, je reste bouche bée devant tant de luxe: il y a un grand lit à baldaquin, un petit secrétaire en bois, une énorme armoire dorée, un bureau d'environ 1 m 50, un joli porte manteau et au sol se trouve un tapis aux motifs colorés.
"La salle de bain est au fond." M'indique Marcel. "Attends une minute, je te ramène un pyjama". Il revient deux minutes plus tard, un pyjama à la main. "C'était un hôtel avant ici" se justifie-t-il."Bonne nuit!" Dit-il, avant de refermer la porte.
Je vais dans la salle de bain et découvre une grande douche, une baignoire, mais en plus de ça, un jacuzzi ! Je le met en route et je commence à me détendre. Une demi heure plus tard, je prend la serviette blanche posée sur une chaise et j'enfile le pyjama. Je me glisse sous la couette et mes paupières se ferment instantanément.

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