Chapitre 9

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Point de vue Marcel

Je cours. Sans m'arrêter. Le plus vite possible, sous la pluie. Je cours. J'arrive sur une route campagnarde sans voiture, mais je ne ralentis pas. J'y arriverai, je survivrai. J'aperçois un avion qui descend dans le ciel, je le suis. J'y suis presque. Sur le côté de la route se trouve une petite boutique. Je m'arrête et je regarde les billets d'avion. Avec se trouve un faux passeport et un peu d'argent. J'entre dans la boutique, et j'achète une chemise et un pantalon, plus des ciseaux.

Je sors de la petite boutique et je me change derrière un buisson. J'abandonne là mon uniforme de prison déchiré. Je prends les ciseaux et me coupe les cheveux et ma barbe qui a poussé en prison. Je continue à courir, et j'arrive enfin devant les portes de l'aéroport. Je regarde les billets: ma destination est la france.

Je passe la sécurité sans difficulté, et je tends mon faux passeport à une hôtesse en uniforme. Elle l'inspecte, et je sens mon coeur accélérer. Deux minutes plus tard, elle me le rend et me dit que c'est bon. Je sors dehors parmis la foule de personnes qui vont dans l'avion. Je monte les escaliers qui mènent à la porte de l'avion, et le soleil se lève, comme pour me dire bonjour. Je passe la porte de l'avion et les hôtesses de l'air et stewards me disent bonjour quand je passe devant eux. Je hoche la tête, et je m'assois à ma place. L'avion décolle enfin, et le coeur léger, je peux enfin songer à un avenir heureux.

Je dors dans l'avion, puis je me réveille, avec un grand mal d'oreille. L'atterrissage est insupportable, un bébé se met à hurler et mes oreilles me font souffrir. Une fois que l'avion s'est posé, je descends les escaliers en faisant un signe de tête aux personnels de l'avion, qui répètent "au revoir" à chaque fois que quelqu'un passe devant eux. Je vais dans le bus comme tous les autres passagers, il me reste une sécurité à passer avant d'être complètement libre. Depuis que la dictature à commencer, l'Union européenne à refusé aux États-Unis le droit de pourchasser les "criminels" américains en Europe.

J'arrive devant un policier français, et je lui tends mon passeport. Si il découvre que c'est un faux, il me renverra aux états-unis, et je retrouverai ma cellule, qui à été ma chambre pendant de nombreux mois. Le policier fronce les sourcils. Non! Il a dû se douter de quelque chose!

Il regarde la photo, puis me regarde moi, puis regarde la photo à nouveau. J'aperçois sur son uniforme un petit badge: stagiaire. Je suis sauvé! Plusieurs minutes plus tard, je suis dehors, et je me demande où je vais dormir. Je m'assois à même le sol pour regarder les faux-papiers de William. Il me manque déjà. Un petit papier tombe du passeport. C'est une carte d'hôtel!

Je décide de visiter un peu Paris avant d'aller dans ma chambre. Je vais voir la tour Eiffel, et j'achète un appareil photo, car j'ai une passion pour la photographie. Je prends quelques photos en réglant différemment l'appareil, puis je vais voir l'arc de triomphe. Je prends pas mal de photos de tous les endroits touristiques de Paris. Le ciel devient orange, rose et violet, c'est le coucher du soleil, et je suis au bord de la scène. Je prends plusieurs clichés. Ces dernières images sont magnifiques, avec la scène au premier plan et la tour eiffel derrière.

Je prends le petit bout de papier avec l'adresse de l'hôtel écrite dessus. Je me rends à l'adresse indiquée, puis je rentre dans la réception.

"Bonjour, j'ai réservé une chambre pour un mois au nom de marcel dis-je à un homme en uniforme qui est derrière le comptoir. Il me tends une carte électrique, avec le numéro de chambre noté dessus. Je la prends, puis je me dirige vers ma chambre. Une fois devant le numéro 345, je passe la carte sur la poignée, et après un petit 'bip bip' et une lumière verte, la porte se déverrouille.

La chambre est très luxueuse: il y a une grande pièce avec un canapé, en face d'une télé, entre le sofa et la télé se trouve une table ronde, et deux chaises. Un petit ordinateur portable est sur la table, FUS à dû payer plein d'argent pour réserver cette chambre, je suis touché. Il y a une petite cuisine. Une porte s'ouvre sur une petite chambre avec un lit double, deux tables de nuit et une grande armoire. Il y a une porte transparente qui mène à la salle de bain. La salle de bain est munie d'une douche, d'un lavabo et de toilettes. Une salle de bain classique.

Je me douche rapidement, puis je mets le peignoir de l'hôtel. Il va falloir que je trouve un métier, avant de ne plus avoir d'argent. Je m'assois sur une chaise, et j'ouvre l'ordinateur. Je transfère les photos sur le PC, puis je les mets en ligne, pour voir si quelqu'un est intéressé. Je ne peux pas devenir photographe, je n'ai pas fait les bonnes études, mais je peux au moins me faire un peu d'argent.

Une fois mes photos en ligne, je me brosse les dents, et je vais me coucher.

Je pense à mon hôtel à moi, aux États-Unis. Il avait rapporté tellement d'argent à mes parents que je pensais ne plus avoir à travailler de toute ma vie, mais ça, c'était avant, avant le coup d'état de Mickey Jones, avant que mon père meurt.

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Pourquoi le père de Marcel est-il mort?

Qu'est ce que Marcel va faire pour gagner sa vie en France?

C'est la fin de ce chapitre! Il est garanti sans faute d'orthographe, et bientôt tous les autres chapitres aussi. Maintenant je posterai un chapitre le vendredi et un le mardi! Si il n'y a pas de chapitre le Mardi, c'est parce que je n'aurais pas eu le temps, mais il y aura forcément un chapitre tous les Vendredis. Comme d'habitude, votez et répondez aux questions en commentaires! À Mardi ou Vendredi!

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