Chapitre 12

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J'ouvre doucement les yeux. Je suis allongé sur un lit moelleux, entouré de murs d'un blanc laiteux. Monika est assise à mon chevet, la mine sombre.
« Comment te sens tu ? » demande t'elle avec une infime douceur.
« Je... que c'est il passé ? »
Elle ne répondît pas, le regard plongé dans l'admiration de la peinture blanche.
« Je, je te le dirais quand.. Quand on sera près tous les deux. »
J'hoche la tête. Je ne peux qu'accepter et attendre. Son téléphone vibra.
« Je dois te laisser. Nous nous voyons demain. »
Elle se lève vivement, me fait un triste sourire, et referme doucement la porte.
Je cache mon visage dans mes mains. Putain, mais que ce passe t'il ?
Je me lève et sort de ma chambre. Tellement rapidement, que je percute une infirmière qui apportait les médicaments d'un patient.
« Oh excusez moi. » murmure Jayden.
« Ce n'est rien. Fait juste un peu attention. »
Elle s'éloigna.
« Attendez ! »
L'infirmière se retourna, le regard interrogateur.
« Vous connaissez le numéro de chambre d'une de vos patiente Natsuki ? »
Une pointe d'inquiétude peignit le visage de la jeune femme.
« Oui bien sûr. C'est la 237, celle au fond du couloir. »
Il l'a remercia d'un hochement de tête, et se hâte vers la chambre.
Je toque, et ouvre doucement la porte. Natsuki semble toute petite au milieu de se latte lit. Des perfusions sont reliés de nombreux points de son corps, à une machine, qui émettait un son répété et continue.
« Jayden, je suis heureuse de te voir. »
« Natsuki... comment vas tu ? »
« Bein ... je pourrais aller mieux. »
J'attrape un tabouret que je place à côté du lit de Natsuki.
« Qu'est ce qui t'arrive ? » demandais je avec une tendresse que je ne me connais pas.
Natsuki remonta sa couverture au dessus de ses yeux, et laissa juste ses cheveux rose bonbons à ma vue.
« Je...je »articule t'elle difficilement.
Elle repousse les couvertures d'un coup.
« Mon abruti de père ne m'a pas donné à manger depuis maintenant une semaine. Je ne mange qu'à la cantine, et ce n'est pas suffisant. Je me suis évanouie durant le cours d'histoire. J'ai été emmené à l'infirmerie, où ils ont essayé d'appeler mon père. Aucune réponse. Je suis donc retourner en cours ou je me suis évanouie une seconde fois. Cette fois l'infirmière a appelé les urgences. Et me voilà cloîtrée ici, ressemblant à un robot. »
« C'est horrible... les médecins pensent te faire sortir quand ? »
« Je ne sais pas encore. Bientôt je l'espère. »
Elle finit sa phrase par un énorme bâillement.
« Excuse moi, je suis épuisée j'ai besoin de repos. »
« Je vais te laisser dans ce cas. Passe une bonne soirée. »
« Merci, toi aussi. Et merci d'être passé, seul Monika et toi avaient fait le geste. »
Je prend sa main entre les miennes. Si elle savait ce qu'il s'était passé depuis qu'elle est ici...
« Je vais y arriver, je vais sortir de la. » dit-elle, déterminée.
Je lui sourit avec peine. Je n'arrive pas à être aussi optimiste qu'elle...

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