" Vas y dis toujours
- Tu signes pour que je puisse partir, tu dis que tu es mon frère ou je ne sais pas quoi, tu te débrouilles, tu inventes mais tout ce que je veux c'est sortir
- Mais si tu es ici c'est qu'il y a bien une raison
- Qui te l'as dis ?
- Personne
- Bien voilà
- D'accord, je t'aide à sortir mais en échange tu m'en dis un peu plus sur toi
- Mais tu as cru quoi ? Qu'on allait se revoir et que tu jouerais le grand frère protecteur avec moi ?
- Je m'inquiètes juste, vu le contexte dans lequel je t'ai vu, c'est normal non ? Et tu penses vraiment que je vais laisser une personne qui est prête à laisser une vie alors que d'autre en rêverait et tu es encore jeune pour avoir ces pensées, ce n'est qu'une mauvaise étape dans ta vie, mais quand tu l'auras franchie, tu te rendras compte que tu as bien fais de te battre car tu seras forcément plus épanouie que à cet instant, en haussant le ton
- Tu t'es pris pour un philosophe ?
- C'est juste la vérité, me dit-il en haussant les épaules
- Ouais c'est ça, croit en tes mensonges ... On y va, je n'ai pas que ça à faire moi
- Tu te souviens de notre pacte
- Ouais c'est ça on verra bien"
Un sourire se dessina au coin de ses lèvres.
Quoi ?! Qu'est ce que j'ai dis ?
C'est humain de rigoler ? Je ne me souviens même plus de cette sensation.
Voyant qu'aucune réponse se fait de sa part, je décide de lui demander :
" Quoi, qu'est ce qu'il y a ?
- Je croyais que tu avais fais exprès de dire ça
- De dire ?
- Pour résumer, je pensais que tu étais comme ce genre de fille, qui écoute les chansons, commerciales les unes plus que les autres
- D'accord mais explique moi pour qui toi tu prends toi, dis-je en le pointant du doigt, bravo, tu as réussi à me porter sur le large pour soulager ta conscience, toi aussi tu es comme tous ces hommes qui pensent à leur conscience avant de penser aux envies des autres, enfin peu importe je ne sais même pas qui tu es mais je ne veux même pas savoir. Tu signes les papiers, on se casse et on ne se revoit plus, compris ?
Je n'attends même pas sa réponse et me dirige vers la porte de ma chambre pour sortir de cette cage, l'homme derrière moi réussi à inventer un mensonge auprès du personnel, chose que je déteste mais de toute façon, ma vie est basée sur un mensonge.
Par l'impossibilité de prendre l'ascenseur dû à la proximité que je dois avoir avec les gens mais aussi à cause de la taille minime de cet engin. Je prends les escaliers même si à cause des crises de la veille mes jambes sont toutes engourdies, c'est la seule possibilité.
Une fois terminé ce qui peut être pour moi le parcours du combattant, la descente d'escalier, je peux enfin prendre une grande inspiration d'air frais.
Je me retourne vers l'homme qui était toujours derrière moi
" Louison
-Léon enchanté "
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Teen FictionUn personne remplie de questions et en quête de réponses mais sûrement pas prête à les recevoir.