Chapitre 7

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Il est vrai que je vous parle depuis un petit bout de temps mais je n'ai jamais pris la peine de me décrire physiquement pour que vous puissiez me visualiser même si il n'y a rien d'extraordinaire.

Pour commencer, je n'ai pas une taille mannequin, loin de là, je dois faire un mètre soixante les bras levés.
J'ai les cheveux qui m'arrivent au niveau de mes coudes, ils sont noirs, je ne vais plus chez le coiffeur alors j'essaie d'en prendre un maximum soin même si ils restent toujours un peu épais.
Mes yeux sont également très foncé, marrons et parfois quand le soleil est avec moi, on peu distinguer une pointe d'orange. Mais ce détail plus personne ne le perçoit. Mon nez ainsi que ma bouche sont tout à fait banal, la seul particularité c'est que sur ce premier, se trouvent une multitude de tâches de rousseurs.
Ensuite si on descend, ma poitrine est totalement normal, en dessous se trouve mon ventre qui lui n'est pas très plat, mais comme je l'ai déjà dis, je ne suis pas une mannequin. Mes mains sont elles beaucoup plus fine mais la manucure n'est jamais faite, qu'est ce que je peux détester en les vernir, les couper de temps en temps suffit largement. La suite de mon corps est proportionnel au haut.

Pour finir ma description, niveau vestimentaire je m'habille avec ce que j'ai sous le coude, c'est souvent des jeans et des tee-shirt large pour essayer de cacher ces graisses en trop. Ma logique est que j'aime je mets, j'aime pas je ne mets pas, aussi simple que ça, je ne cherche pas à savoir si c'est à la mode et si d'autres personnes vont aimer, je m'en contre fiche. Je suis consciente que certaines personnes trouvent que je peux paraître comme un garçon manqué mais je mets ce que je souhaite, car c'est moi qui les porte pas eux et leur sale regard.

Vous allez sûrement vous dire que je n'ai pas totalement fais ma description mais pour ça, vous allez le découvrir je pense un peu plus tard, enfin il n'y a pas grand chose à savoir, hormis que j'ai moins peur de la mort que de la vie mais il me semble que ça vous avez réussi à le comprendre.

Après avoir penser toute seule, je vois l'enseigne du supermarché, je tourne la tête à droite pour vérifier qu'aucunes voitures ne va m'écraser en traversant la route mais à ce moment je reste de marbre, je pense rêver ce n'est pas possible.
Je ne l'avais jamais vu de ma vie et c'est là que je le croise deux fois dans la même journée, c'est même plus de fois que le nombre de fois où je me sens bien dans l'année.
Il ne faut pas qu'il me voit je fais tout pour regarder de mon côté gauche et traverser le plus vite possible.
Si il me reconnait, est ce qu'il va encore venir me parler et me faire la morale ?
Il faut que j'arrête de me torturer l'esprit, au pire si il me voit, je l'ignore, aussi simple que ça.
C'est ce qu'on avait dit, je lui dis mon prénom et il me fiche la paix.

Il a du lire dans mes pensées et savoir que je ne voulais pas le voir car une voix me chuchote à l'oreille
« Alors comme ça tu as séché les cours »

L'ignorance, l'ignorance

Si seulement je pouvais le prendre par la nuque et le faire chavirer sur le rayon de sandwich pour qu'il ressente une douleur et qu'il arrête de faire comme si tout cela était facile à relever.

Mais calme toi, il t'a juste demandé si tu avais séché les cours.

Voyant que je ne réponds pas, il réessaie sa chance:

« T'as fais quoi aujourd'hui alors ?

- Tu sais je ne vais rien te faire

- Je veux juste savoir si ça va mieux »

Je le laisse faire son monologue tout seul mais voulant qu'il me lâche les basques je décide de répondre à sa question en jouant mon plus beau rôle d'hypocrite :

« Oui je vais très bien, je ne te retourne pas la question »

Je n'attend pas de réponse et par au rayon boisson et me dépêche de me rendre en caisse pour fuir cet endroit ou plutôt cet individu.

Une fois dehors, je prends un grande respiration en me disant que ça va le faire.

J'étais prête à dire qu'il ne fallait pas que je traîne trop longtemps car il serait capable de me rattraper.
Je sens qu'il met sa main sur mon épaule, un geste qui ne devrait même pas exister tellement qu'il est désagréable.

Sa voix me coupe de ces pensées :

« Je sais tu vas encore dire que je suis lourd et super collant mais je voulais juste encore te prévenir que si il y a le moindre problème, tu n'hésite pas, dit-il en me tendant un bout de papier avec des numéros dessus

- Tu ne te souviens pas de notre pacte ?

- Si si, bien sur mais je ne supporterais pas ton décès sur ma conscience

- T'es sérieux, alors c'est bien ça, ce n'est qu'une histoire de conscience

- Non enfin ce n'était pas ce que voulais dire

- Dommage tu l'as fais, en levant mes bras »

Je prends son papier et à la première poubelle que je croise je le jette et continue la route jusqu'à chez moi

Une fois tout rangé, je décide de me faire rapidement à manger et de dormir après, comme je n'arrive pas à dormir la nuit autant le faire le jour.

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⏰ Dernière mise à jour : Jun 15, 2020 ⏰

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