Chapitre 4

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 Il n'a pas comprit, je vais lui répéter les choses pour bien qu'il comprenne.

" Non, non, non, pas de enchanté ou je ne sais pas quoi, au revoir et à jamais maintenant, je t'en ai dis plus sur moi, maintenant je peux partir

- D'accord et comment ?

- En voiture volante par exemple, dis-je sur le ton de l'ironie

- Arrête de faire la gamine, je vais te ramener

- Et comment ? Il ne pourra rien me répondre, il a dû être emporter par les urgences en même temps que moi

- En voiture par exemple, dit-il en reprenant ma réplique

- Bien sûr, tu vas claquer des doigts et elle va apparaître,

- Est ce qu'il y a un moment où tu arrêtes d'être agressive ? Pour te répondre , ma caisse est juste là bas, en la pointant du doigt, alors tu vas rentrer à l'intérieur de celle-ci et je vais te déposer chez toi. Son est beaucoup plus dur, je crois que je l'ai légèrement pousser à bout avec mon agressivité.

Je n'ose plus rien dire, moi qui à mon habitude me fais un plaisir à enfoncer encore plus les gens.

Il faut dire que le fait qu'il me ramène m'évite un voyage dans les transports où à cette heure-ci les plus sobres vont travailler pendant  que les fêtards rentrent chez eux pour se remettre de leur cuite.

Mais ce qu'il me fait taire, c'est qu'à tout moment, il peut me faire descendre de force de la voiture et me laisser en plein milieu de nulle part.


Le trajet se fait dans le silence le plus pesant qu'il soit possible.


Je décidais de le briser et de prendre la parole :

" Dépose moi ici, lui indiquais-je en montrant une maison qui se fond dans la masse

- Voilà Louison, appuya-t-il sur mon nom

- Je ne te remercie pas, dis-je en sortant de la voiture

- Attends, m'interpella-t-il en mettant sa main sur mon épaule

- Quoi encore ?!

- Tu ne devrais pas être en cours à cette heure ci ?

- Tu ne devrais pas te mêler de tes affaires ? Dis-je en reprenant sa phrase

- Tu ne devrais pas être en cours ? répétat-il avec insistance 

- Tu ne vas pas me dire que tu n'as jamais séché ?!

- Si tu savais... dit-il d'un ton rêveur, mais ce n'est pas pour ça que j'en suis fier et donc que tu reproduises ces conneries

- Est ce que tu vas comprendre que au moment où mon deuxième pied aura franchi la porte, on ne se connaîtra plus

- D'accord... en soufflant, j'ai compris que je ne pourrais rien faire de plus mais sache que ta décision et ta vision des choses n'est pour moi, en appuyant sur ces deux derniers mots, pas la meilleure pour toi

- Peu importe ma vie n'est pas la tienne 

Sur cette dernière phrase, je quitte le véhicule en furie, complètement excédée de son jugement sur ce qu'on appeler ma vie.


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