Chapitre 4

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°PDV Leïla°

Je me réveilla doucement, sans pour autant ouvrir les yeux, j'étais bien dans mon lit. Bizarrement, il était beaucoup plus moelleux et beaucoup plus confortable, que celui dans lequel j'ai couchée la dernière fois. Je renifla la bonne odeur des draps, mais il sentait la vanille, au lieu de la lavande. Je n'y comprenais rien, alors j'ouvris les yeux, et découvris avec stupéfaction, que je n'étais pas dans mon lit, pas ma chambre, donc pas dans MA maison. Mon dieu ! Qu'est ce que j'avais fais ! Où étais-Je ? Il fallait que je me rappelle ma soirée !

Alors hier, le matin, j'ai été à l'hôpital, ensuite au commissariat, et ensuite à la librairie... et j'ai rencontrée une jeune fille... Alice Cullen, c'est ça ! Elle n'avait pas de voiture alors j'ai proposée de la ramener et qu'on passe la journée ensemble, elle a acceptée. On a fait les magasins, puis elle... m'a obligée à rentrez chez elle... nous avons passés la soirée à regarder un film... j'avais honte parce que pendant le film, j'ai eu peur du démon qui prenait possession du corps des joueurs, donc en petite flipette, je me suis collée à Carlisle. Puis j'ai avalée un somnifère, j'ai décidée de partir, pour rentrer chez moi. Et....... TROU NOIR. Ho mon dieu !!!! Je suis chez LE DOCTEUR CULLEN, l'homme le plus beau du monde, pour moi ! Maman, papa, même pas deux jours que je suis ici, que je me retrouve chez des inconnus, pourquoi ce genre de chose n'arrive qu'à moi !

J'entendis quelqu'un se tapait un gros fou rire, qui se répercuta jusque les murs de cette chambre. Je ne savais pas si je devais descendre ou pas, donc je resta dans le lit, en enfonçant ma tête, dans les draps, si doux et qui sentait si bon, même si je préférai la lavande, de loin. Je ne savais pas quelle heure il était, puisque mon téléphone était à l'autre bout de la pièce, sur une chaise. Malgré le bruit que je pouvais faire, je me leva du lit, bien plus que confortable, et je traversa la pièce, pour récupérer mon cellulaire. Je l'alluma, et regarda l'heure, 8 heures 56. Ça va, je n'allai pas me faire passer pour une lève tôt, ni pour une lève tard. Bon, en remarque, je m'en fichais comme de ma première culotte, de savoir que je leur plaisais ou non !

Je me rallongea dans le lit, encore à moitié endormis, sûrement un effet des somnifères. J'étais dans état second, consciente, et non consciente, j'avais du mal à me concentrer. Ça devait être une nouvelle marque de somnifère, car mon corps doit se réhabituer au effet, et apparement, ceux-là était plus puissant que les autres.

Je ne remarqua même pas que quelqu'un était entrer. Ce fut que lorsque cette personne posa sa main, gelé, sur mon front, que je vis que c'était le docteur Cullen. Il s'assit sur le bord du lit, et prit mon pouls.



_ Bonjour Leïla, comment vous sentez-vous ? Me demanda-t-il d'une voix douce, sûrement pour me mettre en confiance

_ Bonjour à vous aussi, je me sens un peu patraque, mais ça ira mieux dans quelques minutes ! Répondis-Je d'une voix pâteuse

_  Essayez de vous levez, pour dissipez les effets, il faut que vous fassiez fonctionner votre corps ! Dit-il

_ J'ai pas envie de bouger ! Marmonnai-je, en boudant

_ Allez, debout mademoiselle Tourbier ! Dit-il en rigolant



Il passa un de ces bras dans mon dos, pour me relever, et il fit passer un de mes bras au dessus de ses épaules, pour que je prenne appui dessus. Puis il passa un de ses bras au niveau de ma taille, pour me soutenir. A chacun de ses gestes, j'avais une bouffée de chaleur, mon coeur s'accélérait, et j'avais l'impression de ressentir des petites décharges électriques, mais c'était tellement agréable d'être avec lui, je me sentais en sécurité et heureuse dans ses bras.

Il avança, mais mes jambes étaient engourdis, donc je manqua de m'étaler à terre, si il ne m'avait rattraper, même assez facilement je dois dire, comme si je ne pesais rien du tout. Il me remit debout, mais cette fois-ci, au lieu de me soutenir, il essaya de me faire tomber. Je tenta de rester debout, mais c'était compliqué, il appuya un peu sur mes épaules, avec ses deux mains, je faillis tomber, mais je me retiens à sa chemise.



Découverte terrifiante ! {TERMINÉE}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant