Chapitre 25

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°PDV Carlisle°

Leïla et moi étions allongés dans mon lit. Elle dormait paisiblement, un peu agitée, mais quand même calme. Donc pour effacer cette agitation, je la porta doucement, en faisant bien attention à ne pas la réveillée, et je la plaça sur mon torse nu, que je recouvris d'un plaid, pour qu'elle évite d'attraper un rhume à cause de ma peau froide.

Ses jambes étaient de chaque côté de mes hanches, et ses bras étaient posés autour de mon cou. Sa tête reposait sur le plaid, qui était posée sur mon torse. Ma douce Leïla s'était calmée intégralement et dormait profondément. Je ne respirais plus, de peur de la réveiller à cause de ma poitrine qui montait au fil de mes respirations.

Cependant, je ne m'y résouds pas, et m'empressai d'enfoncer ma tête dans ses doux cheveux cuivrés, pour sentir son odeur si envoûtante.

Durant toute la nuit, je restai auprès d'elle, ne voulant pas faire remonter son angoisse lorsque je n'étais pas là à son réveil.

À 8 heures et demi, elle commença à gigoter, me faisant désirer son corps encore plus que d'habitude. Leïla ouvrit doucement ses yeux verts émeraudes, et me regarda durant plusieurs secondes, avant de plonger sa tête dans mon cou, en émettant un petit son, signifiant qu'elle ne voulait plus bouger tellement elle était bien.

Ma compagne ne parlait que par des petits mots, les phrases ou même les discussions la contrarier. Elle ne souriait plus comme avant, et j'avais peur d'avoir perdu celle que j'aimai. La fille drôle, maladroite, heureuse, amoureuse, aimante, confiante, et souriante. C'était cette fille que nous avions connus, et chaque personne dans cette maison souhaitait revoir ce sourire.

Je sortis de mes pensées, lorsque je sentis son regard sur ma personne, elle avait le menton posait sur un de mes pectoraux, et elle me fixait dans les yeux. Une lueur amoureuse y passa longuement, me montrant combien elle m'aimait, mais elle ne souriait pas, la seule chose qui manquait.

Je posa doucement ma main sur ses cheveux pour ne pas la brusquer, ni la rendre anxieuse. Et je commença à les caresser avec une lenteur délibérée. Cette fois-ci, elle refermait les yeux, en soupirant de bien-être.

Mais nous devions descendre, parce qu'Edward avait peut-être trouver un moyen pour lui rendre son si beau sourire. Nous allions la faire chanter et danser, ses deux activités préférées.

Depuis que nous étions revenus, elle n'avait pas touché à ses platines, ni à son enregistreur, chose étonnante venant d'elle.

En revanche, elle continuait d'écrire. Et ma compagne avait commencé à écrire un nouveau livre, sur NOTRE histoire, que ça passe par la rencontre, jusque maintenant.

Elle s'investissait énormément dedans, et des fois nous la retrouvions en train de pleurer devant son écran, signifiant qu'elle se rappelait certaines scènes de torture, et qu'elle était en train de décrire.

Dans ces cas là, je ne pouvais rien faire d'autre que de lui enlever l'ordinateur, et de l'emmener dans la forêt, lieu qu'elle adorait.

Nous étions décidés, nous voulions revoir la femme souriante et respirant le joie de vivre, plus une jeune femme déprimée et anxieuse constamment.

_ Tu as faim ? Demandai-je doucement, tout en continuant mes caresses

Elle hocha la tête, mais ne répondit pas avec une phrase. Comme depuis 4 longues semaines. Mais cette fois, je voulais une réponse, et une vraie.

En voyant que Leïla se levait pour aller déjeuner, je la plaqua contre moi, en posant un tendre baiser sur son front légèrement chaud. Nous allions peut-être plus se couvrir pour sortir si elle commençait à être malade.

Découverte terrifiante ! {TERMINÉE}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant