Chapitre 19

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°PDV Leïla°

Ce matin, ou cet après-midi, ou même le soir, je me réveilla d'une longue léthargie.

Quel jour étions-nous ? Cela faisait 1 mois, ou 1 semaine que nous étions ici ? Où sont encore passé mes bourreaux ? Suis-je vivante ? Ou n'ai-je pas tenue à la torture physique, que ces monstres m'imposaient, pour que je les rejoigne dans leur folie, de conquérir le monde. Combien de fois ai-je dis non ? Où sommes-nous ? Encore et toujours dans ses cachots humides, qui me rendent malade ! Combien de repas ai-je sauté ? Depuis quand dormais-je ?

Toutes ces questions tournaient en boucle dans ma tête, sans qu'elles ne s'arrêtent. J'en avais marre. Chaque jour, je subissais la torture, tout comme Carlisle, que j'avais quittée, chose que je regrette, malgré son appartenance au vampirisme, il n'avait jamais demandé à être comme ça. Et j'avais honte d'avoir dit toutes ces idioties, sans qu'elle n'atteigne réellement mon cerveau. Je m'en voulais, chose que je détestais, je n'avais pas été habituer à être en tord. J'ai été élever pour être intelligente, réfléchis, mature, et apte à reprendre les rênes de la société de mes parents, jamais à ne pas avoir raison. Et là, j'étais en tord, et de la pire façon qu'il soit. Pourquoi avais-je été une peste avec lui ? Je n'étais pas comme ça. Ce n'était pas moi, ce n'était pas Leïla Tourbier, ni LibertyTour, ni Leïla l'écrivaine. Ce n'était aucune facette de ma personnalité, mais alors, pourquoi avais-je été méchante, aussi arrogante, aussi incompréhensive ?

Je me releva, mais retomba aussitôt, au sol, alertant Carlisle par la même occasion, qui se montra derrière sa cellule. Il n'avait pas changé, toujours aussi beau, même pas une cerne. Tout mon contraire quoi, je devais être affreuse, avec des cernes, un teint pâle comme la mort, amaigrie, et moche, avec des vêtements déchiraient par la torture. Mais lui, sa chemise été simplement froisser, et un peu arracher sur les bords, ou sur les manches.

Avec un nouvel essai, je réussi à me lever, et avançai pour me poster derrière les barreaux, à observer Carlisle, qui avait l'air honteux, brisé, et coupable. Toute de suite, un pincement au cœur se fit ressentir dans ma poitrine, c'était atroce, j'étais un monstre, infligé une aussi grande douleur à l'homme que j'aimai, c'était du grand n'importe qu...


_ S'il te plaît Leïla, ré-allonge toi, tu n'es pas apte à rester debout, rassis-toi, et repose-toi, je t'en pris ! Me supplia-t-il


Je ne répondis pas, comme toujours. Il disait souvent ça, il trouvait que j'étais faible, et fatiguée en ce moment, et c'était vrai, rester debout me coûtait énormément, mais je devais rester comme ça, rien que pour le voir.

Je pouvais voir ses grandes mains, agrippaient les barreaux, en essayant de les faire bouger, grâce à sa force inhumaine. Il y avait aussi son visage que je pouvais discerner avec un peu plus de mal, mais sa beauté me renvoyait toujours des milliers de frissons, le long de mon échine dorsal. J'aimai cet homme, c'était irrémédiable, je ne pouvais pas être loin de lui. Après avoir goûter à ses lèvres, je ne pouvais plus le laisser. Il était comme une drogue pour moi, j'avais besoin de lui. J'étais dépendante de lui, une chose qui m'aurait sembler improbable il y a quelques moins, mais avec tout ce qui s'est passée, tout est possible. Il fallait que je regagne sa confiance, qu'il m'aime de nouveau, qu'il me serre encore dans ses bras.


_ Carlisle.

_ Oh, Leïla ! Souffla-t-il, heureux que je lui parle

_ Depuis... combien de temps sommes-nous ici ? 

_ 1 semaines, et 3 jours, mais nos amis ne vont pas tarder, j'en suis sûr !

Découverte terrifiante ! {TERMINÉE}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant