Chapitre 15 : Match au Stade de France

720 36 6
                                    

PDV Emma :

Ce midi l'équipe revient à Clairefontaine, je suis venue avec les enfants pour les accueillir avec l'ensemble du staff. J'ai hâte de voir le bus arriver et que je puisse féliciter les garçons pour le joli match qu'ils nous ont offert hier soir. Bien évidemment, il y en a un que j'attends particulièrement mais tout le monde s'en doute.

Mia est à côté de moi et elle ne tient plus en place. Les jumeaux dorment tranquillement dans leur poussette. Je trouve ça fou qu'ils puissent dormir autant alors que toutes les personnes autour de moi parlent quand même assez fort.

Au loin nous voyons enfin le bus transportant les joueurs arriver au bout de l'allée. Je dois prendre Mia dans mes bras pour éviter qu'elle ne coure vers le bus. Je n'ai pas envie qu'elle se fasse renverser parce qu'elle était trop impatiente de voir son père. Le bus enfin garé devant nous les premiers joueurs descendent. Forcément Antoine est toujours dans le fond donc il fait partit des derniers à venir vers nous.

Emma : Félicitation mon champion, tu es toujours aussi fort malgré les problèmes à ta cheville.

Antoine : Oui j'ai donné mon maximum en sachant que vous étiez tous derrière l'écran. Je voulais vous rendre fiers de moi.

Emma : On est toujours fiers de toi, tu n'es pas obligé de marquer les buts pour ça mais j'avoue que moi j'adore quand je te vois marquer. La joie qui s'affiche sur ton visage, c'est magique.

Mia : Papa c'est le plus fort. A t'aime mon papa.

Antoine : Moi aussi je t'aime ma puce. Vous venez, on va aller un peu à l'intérieur par contre je ne pense pas que vous allez pouvoir rester très longtemps. Vous pourrez venir dans deux jours pour le match au stade de France. D'ailleurs Didier m'a confirmé qu'il y aura des places à l'intérieur si le bruit est trop fort pour les jumeaux.

Mia : Moi veut voir papa jouer au foot. Tout le monde crie le prénom de papa et moi suis trop contente qu'on aime mon papa.

Antoine : Alors tu viendras me voir jouer avec maman et les petits frères. D'ailleurs, je peux prendre au moins un de mes fils dans les bras.

Emma : Oui pourquoi tu ne pourrais pas, ce sont tes fils. Tu leur as manqué donc ils ont besoin de tes câlins. J'ai hâte d'être de retour à la maison pour que l'on reprenne notre routine tous les cinq.

Antoine : Oui j'avoue que j'adore être avec l'équipe mais sans toi en kiné ce n'est plus la même chose.

Après avoir passé un bon quart d'heure avec les gars nous sommes obligés de repartir mais nous les reverrons bientôt après le match contre l'Islande. Directement après le match nous reprenons l'avion pour retourner dans notre maison à Madrid.

Ellipse de deux jours

C'est l'heure pour nous d'aller au stade, toute la famille d'Antoine ainsi que mon frère nous on rejoint durant l'après-midi. Quand j'ai dit à mon frère qu'Antoine lui avait pris des places pour qu'il vienne voir le match il était comme un petit fou. Mon frère a toujours aimé le foot donc chaque fois qu'il a l'occasion de venir au stade c'est quelque chose de grandiose pour lui.

Léo : Tout le monde est prêt pour que l'on puisse partir au stade ? Je trouve ça trop bien d'aller voir l'équipe de France dans le stade de France. C'est la première fois que je vais aller dans ce stade mythique.

Candice : Mon cœur calme toi, on va être à l'heure. Arrêtes de stresser tout le monde.

Léo : Désolé, c'est plus fort que moi. Je suis tellement impatient de revoir un match de l'équipe.

Un bonheur toujours plus grandOù les histoires vivent. Découvrez maintenant