Un bonheur toujours plus grand

Chapitre 55 : Peur

PDV Antoine :

Cela fait une semaine que le rassemblement a commencé à Clairefontaine. Pour le moment tout se passe pour le mieux et je suis heureux de pouvoir voir ma fiancée tous les jours grâce à son travail. J'ai même eu le droit de voir les jumeaux lors de notre après-midi de repos. La seule chose qui me manque c'est ma petite fille mais je l'ai eu plusieurs fois au téléphone avec Diego.

Nous sommes samedi donc notre planning est beaucoup plus soft. Les familles habitant le plus proches du château ont même le droit de passer la soirée avec nous pour nous récompenser du match gagné hier soir.

Pour le moment, je suis en train de me reposer tranquillement sur mon lit en compagnie d'Emma. J'ai la main sur son ventre de ma compagne. Depuis quelques jours, elle m'a dit qu'elle commençait à sentir de légers mouvements dans son ventre. Je passe donc la moitié de mes journées à attendre de sentir mon futur enfant taper contre ma main.

Je sens la respiration d'Emma ralentir signe qu'elle s'endort contre moi. J'aime le fait qu'elle trouve le sommeil aussi rapidement quand elle est dans mes bras. Je trace de léger mouvement sur la petite bosse abritant notre enfant quand je ressens un léger coup. Je continue mes mouvements pour être sûr de ne pas avoir rêvé ce moment.

Après deux minutes, je me dis que j'ai dû imaginer ce mouvement mais au moment où j'ai arrêté mon geste, un deuxième petit coup se fait ressentir contre ma main. Je n'ose pas réveiller Emma pour partager mon bonheur. Elle a dû lire dans mes pensées car je la vois ouvrir doucement les yeux.

- Mon cœur, tu as senti bébé Griezmann a donné un coup. Me dit-elle d'une voix ensommeillée

- Oui j'ai senti. Ça rend la chose encore plus réelle.

- Oui moi aussi je réalise de plus en plus avec le changement de mon corps et maintenant les mouvements que je peux ressentir.

- J'adore quand ton corps change. Je te trouve encore plus merveilleuse si c'est possible.

- Je ne sais pas comment tu peux me trouver désirable alors que je grossis mais je suis contente que tu m'aimes toujours autant.

Je sais qu'elle a du mal avec le fait de ne plus avoir le corps qu'elle avait quand nous avons commencé notre histoire. Je sais que les mots ne suffisent pas donc je me place au-dessus d'elle. Je l'embrasse tendrement et je commence à lui enlever son haut. Nous commençons un peu à s'enflammer l'un et l'autre. Malheureusement au moins où nous allions enlever une autre couche de vêtement, mon téléphone sonne pour m'avertir de l'entrée d'un appel.

Je me décale de ma fiancée pour le prendre sur la table de chevet. Je vois rapidement que c'est un appel vidéo provenant de mon coéquipier. Je décroche pendant qu'Emma se rhabille à côté de moi. Je n'ai pas trop envie que mon ami puisse se douter de notre activité.

- Hey salut Diego.

- Salut Antoine, tu n'es pas avec Emma ?

- Si elle est à côté de moi, et toi tu n'es pas avec notre petite princesse.

J'ai à peine le temps de finir ma phrase que je vois le téléphone bouger puis la petite tête de ma fille apparaitre. Elle commence à parler sans que nous ayons le temps de placer la moindre phrase. Cela nous fait bien rigoler avec ma fiancée mais malheureusement je peux voir que Diego a un air un peu sérieux. Je pense que quelque chose le dérange mais je ne veux pas en parler devant ma fille.

Après une bonne vingtaine de minute à parler avec Mia. Elle décide de retourner jouer avec Sofia et Mathéo. Je pense que le petit garçon lui fait beaucoup pensé à ces petits frères. Passer du temps avec lui doit combler ce manque qu'elle doit ressentir en leur absence.