𝙎𝙏𝙍𝘼𝙉𝙂𝙀 𝙎𝙏𝙍𝘼𝙉𝙂𝙀𝙍 {𝘽𝙞𝙡𝙡𝙮.𝙃||𝙎𝙏}

Chapitre 10 : Disparition inquiétante

Billy

Je l'entends encore m'insulter à sa manière et je dois avouer que je trouve ça assez satisfaisant. J'ai peut-être un peu vriller sur le terrain tout à l'heure, mais jamais je ne l'aurais frappé, pour ressembler à Neil ? Plutôt crever. J'aime rester flou aux yeux des autres, qu'ils pensent me connaître alors que non.

J'entre dans les douches et y vois Steve, mon très cher Steve. Je me sens d'humeur à joviale, il est temps de briser son petit cœur à vif et de foutre la merde une nouvelle fois. 

- Harrington, c'était un bon match. Dommage que tu n'as aucune force et aucune maîtrise de la balle, lancé-je en allumant l'eau. 

Il m'ignore en se shampooinant, mauvais perdant ? Moi aussi, c'est pour ça que je ne perd jamais, raison de plus d'en rajouter. 

- Ne t'en fais pas, je saurais mener l'équipe jusqu'à la victoire contrairement à tes anciennes performances, rajouté-je en coupant son eau. En parlant de performances, ta princesse est une belle salope, mais tu le savais déjà. 

Le visage plein de mousse, il ouvre un œil surprit en tournant la valve.  

- Traiter toutes les filles de salopes ne fait pas de toi quelqu'un de bien et pour ce qui est du basket, je m'en fous, répond-il avec désintérêt. 

Tu ne vas pas me la faire à moi Harington, Élie t'a regardé avec pitié tout à l'heure. Tu es dégoûté d'avoir perdu, c'est tout. 

- Mais bien sûr, pas avec moi, ris-je. Non, je ne traite de salope que celle que j'ai eu sur la banquette arrière de ma voiture, comme ta chère Nancy. 

Une fois la bombe lâchée, je quitte les douches, une serviette autour de la taille et me dirige vers mon casier. Steve ne tarde pas à me rejoindre, l'air menaçant et les poings serrés. Oh que c'est mignon, il pense qu'il me fait peur.

- Quelle merde es-tu encore partie inventer ?, grogne-t-il en s'approchant de moi. 

À l'image de son désintérêt tout à l'heure, je m'habille sans considérer sa présence. À défaut de détruire les gens directement, j'aime montrer leur vrai visage et les voir se consumer.

- Hargrove putain répond !, me hurle-t-il dessus, se plaçant à quelques centimètres de moi. 

Ils ont quoi les gens de cette ville à être si peu respectueux de l'espace vitale de chacun, merde . Déjà que je ne les supporte pas, si en plus ils se permettent d'être intrusif ça n'arrange pas les choses.

- À l'inverse d'Élie sur le terrain, je ne te laisse pas le choix. 

Avant que son petit cerveau n'a eu le temps de comprendre où je veux en venir, j'envoie mon poing droit à la rencontre de son menton. Ses dents claquent entres-elles, je ressens les vibrations de l'impact traverser mes os et l'adrénaline emplit mes vaisseaux. J'adore ça !

Le choc est tel que Steve est projeter droit sur le banc, il est retenu par les casiers et j'en profite pour me placer en position de force. Une fois face à lui, le pied lourdement posé sur le bac, je me penche légèrement en appuyant la main sur les casiers derrière lui. 

- Tu t'obstines à sortir avec cette fille, mais tu ne la connais même pas. Fait la boire quelques verres et tu verras son vrai visage. Hier, elle m'a appeler et je l'ai vu. Pour être plus claire, elle m'a sauter dessus. Je sens encore ses lèvres glisser le long de ma mâchoire et son étouffant parfum sur ma veste. 

Bon, j'accentue un peu les choses. On c'est embrasser une ou deux fois grand max avant qu'elle ne parte en monologue de chouineuse. 

- Tu mens, elle...