Prologue

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Bonjour tout le monde :D Voici la partie sur Émilie. Pour les nouveaux venus, cette fiction se déroule en parallèle de ma précédente fic, « Être une peste, les leçon d'Ino Ashford », mais vous pouvez tout à fais la lire sans avoir connaissance du volet sur Ino.

Comme vous vous en doutez je vais y aller fort dans cette fic, on va parler de sexe, et on va bien explorer le sujet ! Il y aura des lemons, et notre petite Émilie va bien se dévergonder !

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Émilie tressaillit et rougit fortement en sentant une main s'aventurer sur sa hanche. Au début, elle avait pensé que la personne à ses côtés l'avait touchée par accident... Mais là, le doute n'était simplement plus possible alors que des doigts venaient titiller doucement l'élastique de sa jupe de lycéenne.

C'était pour ce genre de raison que ses parents lui avaient toujours défendu de prendre le métro !

Elle comprenait maintenant, mais il était trop tard, la main se dirigeait déjà doucement vers ses fesses. Émilie avala difficilement sa salive, se sentant extrêmement mal à l'aise. Elle regretta de s'être crue assez intouchable pour pouvoir prendre le métro sans encombre afin d'aller en ville avec Amanda. Elle aurait dû appeler sa famille pour qu'on lui envoi une voiture au lieu de rentrer chez elle seule en métro. Mais quelle idée !

La main descendit sous la jupe et toucha ses fesses à travers sa culotte. Émilie était raide, tendue comme la corde d'un arc, et ne respirait même plus. Elle ne pouvait rien faire d'autre que supporter ça : si elle criait, elle ferait un scandale et ses parents la puniraient sans aucuns doutes ! Et puis, elle ne voulait pas attirer l'attention sur elle. En vérité, elle était si tétanisée que de toute façon, elle n'avait pas le courage de dire ou faire quoi que ce soit.

Dans sa tête, elle imaginait déjà le pire. Si ça se trouve, elle allait se faire violer et elle allait peut-être tomber enceinte. Ou pire, et si on décidait de l'assassiner ?!

Elle hoqueta doucement, retrouvant un semblant de souffle, lorsque la main se mit à malaxer une de ses fesses. Elle ne voulait qu'une chose ; que cela cesse. C'était mal et sale, et que diraient ses parents en la voyant ?

Elle sentit une deuxième main – probablement à la même personne – caresser son bassin et descendre doucement vers son pubis. Le cœur de la jeune fille battait tellement vite qu'elle avait l'impression qu'il allait exploser et qu'elle allait mourir de honte. Ces doigts glissaient sans qu'elle ne trouve la force de les arrêter. Des larmes perlèrent au coin de ses yeux.

« S'il vous plaît, arrêtez. » chuchota-t-elle si bas que personne ne l'entendit.

Quand soudainement, ses yeux s'écarquillèrent. La main venait de plonger entre ses cuisses et avaient caressé son intimité à travers sa culotte. Émilie ouvrit doucement la bouche et laissa échapper un gémissement de pure surprise.

C'était... Bon ?

Les mots se succédaient dans son esprit sans qu'elle n'y trouve un sens quelconque. Comment ? Pourquoi ? Cette sensation... Est-ce que c'était supposé se sentir comme ça ?

C'était bon. Ça faisait du bien. Elle ne connaissait même pas l'homme qui la touchait et pourtant elle avait très soudainement l'envie irrépressible d'en demander plus.

Le métro s'arrêta et Émilie se déroba à ces caresses forcées. Elle courut vers la sortie sans demander son reste, alors que ce n'était même pas sa station. Elle n'arrivait pas à croire ce qui venait d'arriver et quand elle fut certaine de ne plus être en danger, elle s'appuya contre un mur pour se ressaisir. Quelqu'un l'avait touché... En bas... À l'endroit le plus tabou, le plus interdis de son corps...

Et Émilie avait aimé ça.

Alors qu'elle entrait chez elle, un domestique accourut pour récupérer le manteau d'Émilie et lui annoncer que le dîner serait prêt dans l'heure. La jeune fille acquiesça simplement et monta dans sa chambre comme un robot.

Elle jeta son sac sur son grand lit en forme de rond et ouvrit la baie vitrée. Les perruches dans leur cage chantonnaient gaiement alors qu'Émilie se laissa tomber assise sur les draps roses. Son regard était perdu et son esprit embrumé était focalisé sur ce qu'il venait de se passer. Une petite voix au fond d'elle lui souffla qu'elle devrait simplement passer à autre chose, mais elle ne le pouvait pas.

Elle sentait encore cette main fantomatique sur son sexe et la chaleur qu'elle y avait laissé. Émilie resta comme cela, à se rejouer la scène dans sa tête pendant au moins quinze minutes. Elle était partagée entre horreur et ... Et un sentiment qu'elle ne connaissait pas.

Le miroir en face d'elle attrapa ses yeux et elle y vit soudainement son reflet. On disait souvent d'elle qu'elle était plutôt jolie avec sa peau très pâle, ses yeux bleuâtres et ses longs cheveux noires. Elle ressemblait à une poupée de porcelaine, et elle en avait très certainement la fragilité, ça ne faisait aucun doute. Pourtant Émilie n'aurait jamais pensé qu'on puisse la voir comme quelque chose de... Sexuel. Qu'on puisse la toucher ainsi. Pour elle, c'était de l'ordre de l'impossible, quelque chose de réservé aux actrices pornographiques et aux prostituées...

Même lorsqu'elle s'imaginait mariée à Aloïs, des années plus tard, elle n'avait jamais pensé à une chose pareille. En fait, c'était un peu idiot, mais elle ne savait même pas que c'était possible de toucher cet endroit.

Doucement, Émilie écarta les cuisses. Dans son miroir, elle pouvait désormais apercevoir sa culotte blanche sous sa jupe bleue. Elle retint son souffle. Elle savait que ce qu'elle faisait était mal, elle le savait... Mais il fallait qu'elle réessaye.

Sa main tremblante se dirigea lentement vers l'entre-jambe. Après quelques secondes d'hésitation, elle posa finalement ses doigts sur sa vulve, toujours à travers le sous-vêtement. Elle frémit.

Personne ne lui avait jamais dit que ça pouvait être aussi bon ! Comment avait-elle pu ignorer ça jusqu'à maintenant !

Et alors que ses doigts bougeaient de façon désordonnée sur son intimité, elle sentait une forme de plaisir totalement inconnue se rependre dans le bas de son ventre. Son souffle s'accélérait et ses doigts dansaient et elle se sentait si... Si...

Quelqu'un frappa à la porte.

« Mademoiselle Anderson ? Le dîners est prêt. »

« Je... J'arrive ! »

Être nymphomane, les secrets d'Émilie AndersonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant