Si Shota Aizawa n'était pas devenu un héros, et si un événement dans sa vie, dans son passé, lui avait tracé une toute autre voie... Eraser Head, ici, n'est pas le nom d'un héros, mais celui d'un vilain. Une personne qui a vue ses rêves se briser, q...
Hizashi se réveilla après une longue et bonne nuit de sommeil. Il s'étira et regarda tout autour de lui, ce fût alors qu'il se souvint s'être endormi dans le canapé.
Le héros s'assit encore quelque peu endormi. Il chercha du regard l'horloge accrochée au mur. Les aiguilles affichaient dix heures et quart. En temps normal Hizashi aurait commencé à paniquer et à traverser la maison en courant pour se préparer, mais aujourd'hui ce n'était pas nécessaire. Le lycée était encore fermé.
Le blond appuya son dos contre le dossier du canapé et pencha la tête en arrière. Il resta un moment dans cette position à regarder le plafond. Cependant quelque chose commença à le faire réfléchir. À part lui, la maison semblait déserte.
Il se redressa sur ses jambes et partit dans le couloir menant aux chambres. Il arriva devant la chambre d'ami, il colla son oreille contre la porte, mais ne perçut aucun son, il voulut y toquer quand celle-ci s'ouvrit toute seule. Lentement Hizashi passa la tête dans la pièce, mais il n'y avait personne.
Il entra et s'approcha du lit, il avait été fais et tout avait été rangé. Soudain le héros eut le déclic, il se précipita vers l'armoire et l'ouvrit brusquement. Son cœur rata un battement, la combinaison noire et les armes de Shota avaient disparu.
Le vilain était parti, certes il le pouvait, la maison d'Hizashi n'était absolument pas une prison, mais les deux hommes avaient un arrangement : Si Shota devait partir de la maison, il devait prévenir Hizashi, le héros ne lui demandait pas où il allait, mais quand il comptait rentrer. Cependant, dans le cas présent, Shota était parti sans dire un mot. Aussi, depuis quand était-il parti ?
Hizashi sentit la panique monter en lui. Il voulut faire un pas en arrière, mais ses jambes flanchèrent et il s'écroula sur le sol. Frénétiquement, il se mit à tapoter sur les poches de son pantalon à la recherche de son téléphone. Ce dernier se trouvait sur la table basse du salon. Le blond se redressa et couru le récupérer. Il alla dans ses contacts et sélectionna Shota, puis il amena l'appareil à son oreille.
Il y eut des sonneries. Le téléphone du noiraud n'était donc pas éteint. Cependant Hizashi entendit un son provenant du couloir, il le suivit pour se retrouver de nouveau dans la chambre qu'il venait de quitter quelque seconde plus tôt.
Il se positionna devant la table de chevet sur laquelle vibrait un téléphone. Hizashi laissa glisser le sien qui vint tomber sur le sol. Sa respiration se fit plus forte, il sentait une douleur dans sa poitrine.
Juste à côté du téléphone de Shota se trouvait un papier sur lequel était écris quelque chose, Hizashi reconnut l'écriture du vilain.
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Les craintes d'Hizashi était fondées. Shota était parti sans dire un mot, car si le héros lui avait demandé quand il comptait rentrer, la réponse aurait été "Jamais..."
D'une main tremblante, le héros vocal prit le mot de Shota et vint le serrer contre sa poitrine. Les larmes coulaient, sans qu'Hizashi ne les en empêche. Ce n'était pas des larmes de tristesses, ni même de colères. Il pleurait sans savoir pourquoi.
