Chapter 26.

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BANG! BANG! BANG!

Trois corps gisaient aux pieds de Bry. Il y avait longtemps que je ne l’avais pas vu avec autant d’entrain.

        -Qu’est-ce que t’a mangé, ce matin?

        -Un bagel, pourquoi?

Oui il était en feu… mais toujours aussi insouciant. Je ne comprennais pas ce qu’un homme comme lui faisait avec moi. Je me contentai de sourire avant de l’empoigner par l’épaule et nous mener à l’extérieur. Il n'y avait plus rien ici qui pourrait nous mener plus loin de notre point actuel. 

Faith Smith :

Je me dirigeai vers le bureau la tête complètement ailleurs. Je n'en pouvais plus. Je décidai donc d’appeler Jack :

        -Allo?

        -Jack? C’est Faith.        

        -J’ai l’afficheur tu sais!?

        -Ouais… n’empêche c’est pas l’important… tu n’aurais pas pu refiler cette ‘’mission’’ (dis-je en faisant les guillemets en même temps) à quelqu’un d’autre? T’es au courant pourtant!

Il ne répondait pas. Je pouvais l’entendre pianoter sur son clavier d’ordinateur. Il était au courant qu’il ne pourrait se défaire de cette question. Pourtant il la poussait le plus loin qu’il le pouvait.

        -Jack! Pourquoi?

        -Je… j’ai… c’est Millicent qui m’a dit de te le rendre…

        -FUCK! Je suis supposée faire ça comment, moi!?

        -Tu es futé…

Il raccrocha sans que je n’aie pu dire un mot de plus. Bonjour, au revoir je te mets une balle dans le crâne?! Oh où encore si tu préfères je peux te déchirer les entrailles?! Mieux! Je t’enchaîne afin de te faire subir les plus atroces souffrances que la Terre avait pu connaître?! Non je ne voulais tout simplement pas lui arracher un seul cheveu. Vous comprenez!?

Je continuais –j’essayais- de marcher la tête haute jusqu’au bâtiment. Je pénétrai à l’intérieur. J’allai directement voir une secrétaire.

        -Est-ce que Michael est là ce matin?

        -Laissez-moi voir…

Elle replanta son nez aquilin dans ses fichiers.

Dépêche-toi! AAARRRRR!!!

        -Non… il a une rencontre à 3 :00 PM… il…

        -Merci!

C’était le moment ou jamais. Je montai au dernier étage, courue jusqu’à son bureau. Je m’incrustai sans faire de bruit. Je m’appuyai le dos contre la porte le souffle court. Lube m’avais bien spécifié que j’avais une forme pitoyable… je devais lui donner raison. Mes poumons allaient mourir! Je poursuivais la pièce du regard lorsque mon attention fut captée par un coffre de bois. Un coffre de bois? Pas très original si elles se trouvaient à l’intérieur. Sans perdre une minute de plus je me ruai littéralement dessus. Bien évidement il était cadenassé. Je me tournai donc vers le bureau au multiple tiroir. Je les ouvris à tour de rôle mettant un magnifique fouillis au travers… n’oubliant pourtant pas de remettre en ordre. Je devais me faire transparente. Aucune trace de clé. Il devait la garder avec lui. S’il l’a possédait en tout temps, pourquoi mettre ce coffre en valeur? Je ne perdis pas espoir et fouillait dans tous les petits racoins que je pouvais apercevoir. Une chasse sans résultat. Je retournai bredouille dans la cafétéria.

Et si on... (Beau Brooks)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant