Le Complot

chapitre 13

Sur ces mots, la jeune fille se mit en posture de combat tandis que son adversaire bondit et frappa, un coup précis et puissant... qui traversa le vide. Esil s'était simplement baissé esquivant le poing de son ennemi, puis passa à l'attaque elle attrapa le bras de celui-ci et enfonça son pouce dans le nerf de son avant-bras. L'homme poussa un cri et retracta son bras.
Gémissant de douleur, il recula de quelques pas tirant un sourire sarcastique à Esil puis il frappa d'un coup de pied latéral. La jeune fille ne s'étant pas attendu à ce que son adversaire récupère si vite amortit en effectuant une roulade sur le côté  et se retrouva en position vulnérable. L'homme se jeta au sol et la roua de coup. Alors ce fut la confusion totale, les deux combattants agrippés l'un à l'autre frappaient sans réfléchir espérant faire le maximum de dommage possible sans se protéger. Finalement, Esil se retrouva projeter contre le mur et s'effondra.
Cyprian paniqua et tira, mais son arme émit un râle inaudible indiquant l'absence de munition dans son chargeur. 

L'homme s'approchait de la combattante un sourire immonde flottant sur ses lèvres :
《Tu aurais pu nous être utile mais j'imagine que ta mort est nécessaire.》
Le bruit d'un détonation envahit la pièce et celui-ci s'écroula sur le sol une balle ayant transpercé son crâne. Cyprian se retourna et remarqua l'autre homme revolver au poing . Pas de doute c'était lui qui avait tué son collègue ! Ce dernier pointa ensuite son arme sur sa tempe en articulant :
《Chienne de vie... C'était tous des traîtres.》

Puis il s'écroula raide mort. Esil qui commençait à peine à reprendre ses esprits demanda.
《Attends ! Il vient de tuer son chef puis de se suicider ou c'est moi?
- En même tant ce chef ne semblait pas vouer un quelconque intérêt pour la vie de ses adeptes
- Bon on part d'ici. Comment dire que l'ambiance, ici, est un peu lugubre.》
Sur ces mots, elle attrapa les feuilles de papier qui indiquait les organisateurs et ouvrit la fenêtre puis l'enjamba passant à l'extérieur suivit quelques secondes plus tard par Cyprian. Quand les deux enfant déboucherènt à l'air libre, ils furent éblouis par la luminosité très forte. Il était midi et le soleil brillait à son zénith. Alors ils s'aperçurent qu'ils étaient affamés aussi se dirigèrent-ils vers la cafétéria la plus proche. Mais lorsqu'ils y entrèrent, ils remarquèrent, placardés contre le mur des avis de recherche où était affiché leurs photos. 

《Merde ils ont appelés la police et on est recherché maintenant, il faut immédiatement qu'on rentre chez moi pour prévenir mes parents que tout va bien.》
Ils sortirent de la cafétéria. Cyprian tentait de se repérer tandis qu'Esil regardait les prénoms sur la liste et se moquait de certains d'entres eux.
《Et tu pourrais m'aider à trouver la maison ?
- Ouais... Attends ton père il s'appelle Thomas.
- Oui pourquoi ?
- Et ta mère c'est Marion ?
- Oui mais qu'est-ce qu'il y a ?
- Regarde !
Alors la jeune fille lui tendit la feuille. Cyprian pendant un instant ne bougea plus, ses parents étaient présents sur la liste des prénoms. Puis il bégaya :
《Je... Eh...》
Des larmes coulaient sur ses joues et il commença un long monologue sur le fait qu'il s'y attendait que de toute façon il ne les aimait pas. Esil essayait de le réconforter finalement elle l'enlaça cet lui chuchota :
《Je comprends...》
Soudainement, Cyprian explosa :
《Non tu ne comprends pas, tu ne peux pas comprendre, t'facon il y a rien à comprendre toi t'as toujours été  la fille à papa.》
Sur ces mots, il s'écarta de son étreinte.
《Eh tu vas où ?
- Chez moi.
- Tu sais que tes parents sont...
- des traîtres et ben les tiens sont morts pourtant ça t'empêche pas de rentrer chez toi.
La dernière phrase avait été prononcé sur un ton cassant, la jeune fille ne répondit donc pas et laissa son petit ami s'en aller.
Elle resta quelques minutes à réfléchir, peut-être nécessitait-elle un peu de temps pour digérer ce qu'elle venait d'entendre.