Chapitre 17

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"Impressionnant ! Voilà qui va m'être très utile..."

Pour toute réponse, Cyprian grogna quelque chose d'incompréhensible. 

"Tu es prié de t'exprimer clairement et distinctement. Je ne peux comprendre ce charabia

- ...

- Et ben dis donc tu n'es pas bavard. C'est le moins qu'on puisse dire. Ta chambre est au premier, tu as la soirée pour déménager toutes tes affaires. Ce soir, nous verrons la suite du programme."

Le jeune homme s'exécuta mais lorsqu'il  arriva chez lui, il remarqua qu'il n'avait rien d'important à part autrefois ses inventions...

Alors il traîna durant le reste de la journée. Puis, il retourna pour son rendez-vous avec le chef des terroristes.

" Ah te  voilà, en premier lieu j'aimerai t'informer qu'à partir de maintenant tes sorties seront limités de manière à éviter que tu t'enfuies."

Cyprian sentit son visage se durcir. Tout leurs efforts avaient été inutile.

"Oui, s'exclama l'homme comme si il avait lu dans ses pensées, ton travail est un échec...

-...

- Très bien maintenant j'aimerai te parler de la journée de demain. Elle risque d'être très chargée. Tu iras, accompagné de quelques soldats, à la place du lion. Puis vous ferez sauter un explosif à 16h pour finalement rentrer en vitesse au QG. Compris ?

- Oui monsieur...

- Appelles-moi plutôt Mbret (prononcé Mêbret ), c'est comme ça que tout le monde me nomme ici.

Le jeune homme sentit une vague de désespoir l'envahir. Il allait devoir tuer des gens, il tenta de ne pas y penser et se justifia intérieurement en se disant qu'il le faisait pour sauver Esil. 

la nuit fut pour lui un véritable supplice, le marchand de sable mit du temps à passer et une fois endormi, son esprit oppressé par des images de feu, d'explosion et de morts ne lui laissait un seul moment de calme. Il enchainait cauchemar sur cauchemar mais l'un d'entres eux le frappa particulièrement. 

Il était entrain de parler à Esil, dans la cour des son anciens collèges. Tout les parents étaient rassemblés dans une foule compacte devant un estrade où l'on annonçait les gagnants de la tombola. Exactement la scène qui se déroulait avant l'attentat qui avait tué les parents de sa petite amie, soudain tout s'accéléra. Il y eut une explosion, des cris, puis le noir total. Lorsque ses yeux se rouvrirent il était allongé sur le sol et devant ses yeux un homme dont la tête était masquée par un voile noir semblait menacer de son fusil une jeune fille : c'était Esil, à genou suppliant le terroriste de ne pas la tuer. le jeune adolescent bondit et désarma le soldat. Ce dernier découvrit son visage, celui de Cyprian.

Le monde s'écroulait partout autour d'eux pourtant ils se regardaient fixement dans les yeux . Un combat de regard  s'était engagé entre les deux amoureux. Le jeune homme détourna le regard saisit de remords. 

Il se réveilla brusquement dans sa nouvelle chambre, des larmes coulaient le long de ses joues : il pleurait amèrement tout les gens qu'il avait tué. Il sentait encore le sang de ses victimes tachant ses mains. Puis se rémmemorant la scène de l'attentat, il vomit.

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