"J'ai besoin de parler avec vous, répéta-t-elle imperturbable.
- Il en en est hors de question, j'appelle la sécurité, répondit Mickael dont les évenements échappaient totalement à son contrôle .
Sortant un petit appareil de sa poche, il commença :
- Brigade 11, sécurisez la zone."
En quelques instants, des dizaines de soldats se positionnèrent dans les arbres, derrière les cabanes ou à couvert derrière des caisses.
La jeune maman et son fils n'avaient pas l'air effrayé du tout quoique ce dernier fut un peu tendu.
"Les mains en l'air, ordonna le commandant.
Pourtant les deux concernés n'obtempérerèrent pas. La femme qui semblait mettre Mickael dans tout ses états se contenta de chuchoter deux mots à son garçon qui alla s'asseoir plus loin, sur un joli banc en bois comme si tout était normal. Alors le chef de la Résistance réitera son ordre... Sans succès ! L'inconnue se contenta de répéter :
" Je dois vous parler !
- Vous êtes sous le feu de mes hommes, s'énerva celui-ci, je peux à tout moment leur donner l'ordre de vous tuer : vous n'êtes pas en position de force.
- Et vous ne le feriez pas, comment pourriez-vous vous regarder dans le miroir après avoir assassiné une femme sans arme tenu en joug par vos soldats ?
- Suffit, que deux hommes descendent et qu'on la menotte.
- Vous oseriez emprisonner une si jolie femme dans vos si sombres cachots, ne put s'empecher d'ajouter celle-ci un soupçon de sarcasme dans la voix. "
Deux miltaires déposèrent leur arme et s'approchèrent de la jeune femme. L'un d'eux osa briser les silence étouffant qui régnait :
" Ne tentez pas d'opposer la moindre résistance, tout se passera bien si vous vous laissez faire. "
La "prisonnière" se contenta de hausser les épaules, puis pivota sur ses hanches et frappa un soldat à l'aine, ce dernier s'écroula après un rale de douleur glissant sur le sol, inconscient. Le second soldat recula d'un pas et pointa son revolver.
L'inconnue répéta une troisième fois d'un ton neutre :
"Je dois vous parler;
- Je ne parle pas à mes ennemis, répondit Mickael d'une voix qui laissait transparaitre de la tension.
- Nous ne sommes pas ennemis, nous sommes dans le même camps, j'ai des choses pour vous, argua la jeune femme.
- Vous venez de blesser devant mes yeux un de mes soldats et vous prétendez être dans mon camps, ironisa le commandant.
- Je n'ai pas blessé votre soldat je l'ai juste... disons... il est juste inconscient, précisa-t-elle, et je vais me répéter une dernière fois : vous devez absolument m'écouter. "
Ce à quoi il se contenta de repondre :
"Et pourquoi devrais-je le faire ?
- Parce que je suis Esil, annonça-t-elle d'une voix puissante qui vibrait de convictions."
Un grand silence suivit. Puis un soldat mit genou à terre bientôt suivit par d'autres et finalement le régiment entier fut incliné devant celle qui venait de parler. Le commandant ne bougea pas, son cerveau fonctionnait à mille à l'heure : Esil et Cyprian n'existaient pas, c'étaient des légendes. Pourtant il ne put s'empecher d'espérer qu'elle soit vraiment l'héroine qu'elle prétendait être, peut-être pourrait-elle le... remplacer. Il chassa cette pensée et se concentra sur la situation extement risqué qui se déroulait sous ses yeux.
Puis faisant face à la source de tout ses problèmes, il déclara :
" Soit ! Disctutons de la raison de votre venue dans ma cabane, nous y serons à l'aise."
C'était le seul choix possible qui s'offrait à lui ; s'il demandait à ses hommes de capturer l'inconnue ils lui désobéiraient et se retourneraient contre lui. Maudissant la faiblesse d'esprit de ses soldats intérieurement, il ouvrit la porte à la jeune femme et son garçon en espérant qu'il ne venait pas de commettre la plus grosse erreur de toute sa vie. Puis il les suivit tatant sa poche arrière pour vérifier la présence de son revolver.
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Le Complot
Teen FictionDans une époque troublée par des attaques terroristes fréquentes, Esil grandit à jamais marque par la mort de ses parents. Accompagné de son petit ami Cyprian, un inventeur de génie, ils découvrent un complot de grande ampleur et essaye de rassemble...