Chapitre 18

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Cyprian en était à son troisième acte de terrorisme. Il commençait à s'habituer à l'odeur de la fumée et à  la vue du sang mais sa conscience, elle, refusait de s'adapter, elle continuait à le torturer.

Chaque soir lorsqu'il allait se coucher, le désespoir l'envahissait : les journées étaient bien trop rempli pour qu'il puisse se préoccuper de ses pensées mais quand la nuit venait, elle le laissait seul avec tout ses problèmes. L'image d'Esil lui revenait en tête et il se calmait un peu, tout ça il le faisait pour elle : un  jour tout ira mieux, il en était sûr.

Ses rêves, d'ordinaire, étaient peuplés de morts, de sang et de haine. Pourtant une nuit, il fit un songe étrange. Un homme aux cheveux bruns et aux yeux bleus clairs se trouvait devant lui et le regardait. Il ne  lui semblait pas inconnu mais il lui était impossible de savoir qui c'était. 

"Owen commença-t'il d'une voix douce et mystérieusement grave."

Ce nom rappelait aussi quelque chose au jeune garçon mais il lui était impossible de l'associer à qui que ce soit aussi répondit-il :

"Je m'appelle pas Owen !

- si, seulement tu l'as oublié... Ils te l'ont fait oublié. 

- Qui "ils" ?

- Ceux qui te tiennent en laisse, ceux qui t'obliges à comettre d'horribles choses.

- Je... C'est n'importe quoi tout ça ! dabord qui tu es pour savoir des choses dont même moi je n'ait pas connaissance .

- Ton père. Je suis ton père géniteur...

Soudain, Cyprian remarqua des ressemblances frappantes entre lui et son interlocuteur. Un physique assez semblable pouvait n'être qu'une coïncidence pourtant il sentait au fond de lui que c'était vrai.

"Papa !"

Il se jeta dans ses bras. Dans la tête de l'adolescent, des dizaines de sentiments et d'émotions s'opposaient mais surtout celle-ci était rempli de questions, il commença par la plus importante d'entres qui était en fait plus là pour le rassurer : 

" Ca veut dire que je suis adopter... mais pourquoi ?

- Je suis mort depuis longtemps tué par ces mêmes personnes qui te manipule aujourd'hui. Ce que tu vois est un rêve."

Le jeune homme sentit ses yeux lui piquer

" Le temps presse, je suis venu te donner mon aide

- Pour libérer Esil ? 

- Non, pour t'aider à faire le bon choix

-...

-Tu ne dois pas laisser tes sentiments faussés tes choix.

- Ca veut dire que... 

- Ca veut dire que tu dois laisser ta conscience te guider, malgré toutes les difficultés de la vie toujours faire le bien. 

IL resserra son etreinte, jusqu'à que la tête de son fils touche sa poitrine. Puis d'un signe de main lui fit ses aurevoirs et disparut. Cyprian se réveilla seul dans sa chambre, il détailla les différents élèments de celle-ci du regard une éinième fois pendant que son cerveau réflechissait à 10 000 à l'heure. Il était allongé dans un lit rouge deux places placés dans le coin gauche de la pièce. A coté, une petite table de nuit de couleur bois se fondait avec les murs le tout donnant un aspect de chalet à la salle. Cette dernière était pleine de cache. Toutefois, les murs nuent et l'absence de mobilier donnait à quiconque un sentiment d'isolement, voire de solitude. 

Le jeune homme fut saisit par l'atmosphère glacial du lieu. Au dehors, le vent soufflait très fort et résonnait comme un  rale dans tout le batiment faisant régner un silence angoissant  uniquement brisé par le tic-tac constant de l'horloge qui indiquait 2h00 du matin. 

Posant sa tête contre le mur et laissant libre cour à ses pensées, il laissa des larmes coulées sur ses joues toutefois il ne s'abandonnait pas au désespoir. Chaque goutte qui s'écrasait contre le sol lui fournissait une énergie nouvelle. Il savait ce qu'il devait faire ! 

Il se leva et sortit de la chambre le plus silencieusement possible. Le jeune garcon se dirigea vers la salle de gestion et s'assit devant un gros ordinateur constitué de 4 écrans. Piannotant sur le clavier, il sentit un frisson lui parcourir  le dos. Des lignes de codes apparurent à l'écran et le moniteur redémarra. 

Alors cyprian courut jusqu'au sous-sol. Le niveau -1 était constitué de toutes les prisons, normalement Esil devait se trouver dans la cellule n°4. Il se rendit à celle-ci et comme prévu sa copine y était  enfermée.

Il posa la main sur la poignée de la porte... Et cette dernière s'ouvrit sans difficulté. en effet il avait auparavant dévérouillé toutes les portes du sous-sol.

Sa petite amie était allongée dans un lit très simple recouvert d'une fine couverture. Elle semblait dormir à poings fermés, Cyprian sentit son pouls accéléré. Il passa une amin dans ses cheveux et la jeune fille se réveilla :  

"Cyprian !

- Chut, ajouta-t'il en mettant un doigt sur ses lèvres. "

Les deux adolescents sortirent de la pièce et remontèrent au rez-de-chaussée le plus discrètement possible. 

Devant se trouvait la porte, la porte vers la liberté. L'ouvrant grand, ils courirent à l'exterieur de la propriété qui pour les deux abritaient de lugubres souvenirs. Un son strident retentit ! Une alarme... Des soldats armés accouraient dans leur direction. Les enfants accèlerèrent leur course et sautèrent dans la première voiture qui se présenta à eux en brisant d'un coup de poing la fenêtre. C'était une jolie mercedes blanche, probablement neuve. Sans prêter plus d'attention au véhicule, Cyprian arracha le tableau de bord et entrepit de forcer le démarrage de la voiture en connectant certains cables pendant qu'Esil jetait des regards en arrière en pressant son petit ami. Quelques secondes suffirent pour que l'engin accepte de démarrer en un ronflement puissant de moteur. 

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