Case départ

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Je reprends difficilement conscience. Je me sens engourdis. J'ai du mal à ouvrir les yeux. Je le veux mais une force invisible m'en empêche. Je veux dormir.
NON !
Je ne dois pas ... si je dors pas longtemps ça va ... NON ! je dois me réveiller ! Il y a un problème.
Mais lequel ? C'est quoi ce truc que j'oublie ? Je suis presque sûr que c'était important ...

Et ce silence ... il bourdonne dans mes oreilles. Depuis quand est-il aussi bizarre. Assourdissant ou redondant.
Le silence n'est pas censé être ... du rien.
C'est comme s'il était anormal alors qu'il m'a été commun si longtemps.

Il faut que j'ouvre les yeux. Genre MAINTENANT... mais je ne peux pas. Non je ne veux pas. Mais je dois ... Ça devient une spirale du refus, une complication qui ne s'arrêtera pas sans témérité.

Dans un élan de courage Katsuki leva doucement les paupières. Il papillonna quelques secondes. Le rouge sombre l'aide a habituée ses yeux. Il était de nouveau dans cette maudite pièce. Comment tout cela avait-il pu déraper. Il se rappela le labyrinthe de la ville, les attaques, la discutions, ses ressentis. C'était un point de non-retour. Il baisse la tête ses mains était engouffré dans des gants de métal. Pareil pour ces pieds. Impossible de bouger. Le blond voulut lâcher des explosions mais sa transpiration ne fit rien. Il se tortilla dans tous les sens. Rien n'était logique. En une nuit d'hiver, tout avait était perdus. Sa liberté, sa fierté, son assurance, sa colère et apparemment son alter également. Il voulut hurler en lâchant un jurons mais des bruits de pas le fit sursauter.

Chaque fois qu'il avançait, son pied martelait le sol d'un bruit sourd et dur. Il avançait lentement. Il avançait de façon effrayante. 

Comment ce nerd pouvait-il avoir une emprise aussi grande sur sa personne ? 

Lui qui pleurait tout  le temps lorsqu'ils étainent ami. Puis lui qui l'a supplié et qui hurlait de douleur sous ses coups au collège. Pour la première fois depuis longtemps, il avait peur. Peur de ce qu'on pouvait lui fair, lui prendre. Peur de la mort qui le guettait.
On la voyait, cette mort, se rapprochait au rythme de sa marche.

- tu te réveil enfin. Tu es un gros dormeur tu sais.
- va te faire voir !
- je remarque que tu n'as pas renouveler t'es répliques. Quel dommage, à une époque tu avais tellement d'imagination pour les insultes.

Je change d'expression rapidement. En fin de compte, j'ai retrouvé ma colère en un souffle. La peur n'avait pas de place ici, il faut que je sois fort pour partir. Pour le sauver ! Pour combattre ce monstre qui se cache devant Izuku, celui qui l'a changé. Il n'est pas lui-même. Maintenant plus que jamais il a besoin d'un héro ! Est-ce que je peux le devenir pour lui ? OUI ! Je serais ce putain de héro qui a le courage de foutre la racler à ce cinglé qui se fait passer pour toi ! J'essaie d'intimider mon adversaire avec des explosions mais encore une fois ces mains ne produisirent rien. Il fronce les sourcilles et lança des éclairs avec ces yeux.
Avant il aurait pris peur et se serait caché derrière ses bras tremblant. Et maintenant, il hausse lascivement les épaules, un air faussement ravie au visage.

Il avançait de plus en plus près. Leurs fronts auraient pût se toucher mais Izuku s'arrêta et étira de nouveau son sourire. Son visage se tordait en une expression sordide. Ses iris verte toujours plongé dans les siennes.

Et après une bataille de regard Katsuki sentit la main de vert se baladait sur son buste pour mieux s'attacher à son t-shirt. Son autre main forma un poing qui prit de la vitesse avant de se loger dans son estomac. Le coup lui arracha un grognement. Mais au lieu enlevait son poing il le tourna. Atteignant ainsi sa rate, le prenant entre ses doigts et la comprimant comme sachet de chips. Katsuki hurla de douleur crachant sa salive,  sur le bras qui l'agressait. La main étrangère se retira lentement. Son sourire s'agrandit de nouveau et des gloussements euphoriques retentir. Ses mains transpiraient à grosse goutte mais encore une fois aucune explosion. Rien ! Même pas une étincelle. Cette frustration le rendait faible, beaucoup trop face à la situation. Il allait devoir trouver un moyen de s'en sortir et vite !

C'est vraiment lui ?!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant