C'est vraiment lui ?!

Retour à la réalité

Je commence à reprendre conscience ...

J'ai mal partout ...

Une odeur me brule les narines.

Tous mes muscles sont endoloris. J'ai une douleur atroce dans tout mon corps. Mais je me sens aussi engourdi. Surement à cause des médocs. Je sens un truc me piquer le bras. Je ne peux pas ouvrir les yeux, ça me fait mal, c'est trop compliqué.

Je sais même plus ce qu'il se passe. Pourquoi je me sens aussi mal ?

Ah, oui ! Izuku ! Il m'a tendu un piège et m'a torturé ... Comment j'ai pu survivre. Grâce à ma volonté ? À mon entrainement ? Ou Deku avait prévu chaque attaque pour que je survive ?

Je ne sais pas ... Je me sens de plus en plus mal. Mon bras se fait piquer de nouveau. Cette odeur qui me brule ... Ce n'est plus le métal et le sang qui flotte dans l'air, mais quelque chose de neutre. Presque délicate et corrosif. Qui me purge. Oui, c'est ça, une purge ... C'est une odeur de désinfectant !
Ca y est, je comprends. La sensation d'anesthésie qui me fait sentir comme du coton lié à cette douleur qui me transperce de toute part. Ma sensation de malaise et de sécurité. Je suis dans un hôpital et plus dans la salle en rouge.

Et Izuku ? Il va bien ? Il a été arrêté ? Que va-t-il se passer pour nous deux ? S'il est jugé, je serai viré ? Avec tout ce qu'il s'est passé, avec ma conduite envers lui ... celle qui lui a donné la haine et l'a poussé à un extrême. En sachant ça, ils me retireront surement ma licence et mon diplôme si je passe la fin de l'année à UA.

J'ouvre les yeux.

Difficilement et douloureusement, mais ils s'ouvrent.

Je ne peux pas tourner la tête. Je suis sous un respirateur artificiel. Je tente de bouger, mais mon corps ne répond pas. Je regarde le plafond et les luminaires étaient bordés par des vitres qui réfléchissaient le lit aussi blanc que les murs. Je regarde alors dedans. Je vois un type bander et plâtrer jusqu'au cou. Des cicatrices prouvent les nombreuses interventions. Ce spectacle est pitoyable et dire que c'est moi ... un stupide reflet. Je veux grogner par mécontentement, mais rien ne sort de mon coup sauf un grincement strident. La machine qui m'aide à respirer se met à accélérer. Je commence à m'étouffer. Je ne sens plus d'oxygène passer. Mon cœur accélère pour compenser ce manque. Je serre tant bien que mal le drap de mes doits sans vraiment pouvoir les bouger. Après avoir survécu à Izuku et à tout ce qu'il m'a fait, je vais mourir d'étouffement dans une chambre d'hôpital ? Par manque d'air qui plus est !

Une phrase retourna d'un cout dans ses souvenirs :

« Alors je vais te dire une chose qui va t'aider dans ton futur, juste avant ta mort. Je calcule TOUT, je prévois TOUT ! Et quoi qu'il arrive, JE TE TURAIS !!! »

Pouvait-il avoir prévus ça et amoindrir les faits ? Non ! Il ne voulait pas que ça se finisse comme ça ! Il voulait le faire lui-même !

Alors que la vue de Katsuki se brouillait, c'était la fin.

Et cette phrase qui se répétait encore et encore.

« Ne vous inquiétez pas, c'est normal ! »

Je ne connais pas cette voix ... C'est mon imagination ? Je suis en train de mourir et mon inconscient veut me réconforter ? Mais c'est de la connerie en puissance !

Mon cou se détend d'un coup. Un nouveau souffle le prit. Un air pur et délicat. Un souffle de vie.

Mes yeux se rouvrent une deuxième fois en prenant une grande inspiration.

Il sentit presque son dos se soulever d'un centimètre du matelas.

Katsuki vit une femme penchait au-dessus de lui. Un sourire aux lèvres et un bloc note dans la main.

« Vous savez que vous êtes drôlement chanceux à peu de temps près vous ne surviviez pas. Je viens de vous retirer votre aide respiratoire. Normalement, il sonne quand la personne ce réveil et on peut l'enlever avant pour éviter les suffocations. Mais votre corps est tellement mal en point que la machine n'a pas détecté votre retour à la conscience ... et votre propre capacité à respirer seul. Ce n'est pas fréquent, mais ça arrive quand le patient est dans un état proche de la mort ... Non pas que vous allez mourir, hein ! Mais juste que ce n'est pas votre meilleur jour. Tout comme le type que vous avais sauvé, d'après ce que j'ai compris. Encore que personne ne le sait, vous êtes le premier à vous réveiller. Ne vous inquiète pas, il va mieux. La police ne viendra pas vous interroger avant un moment. Et ne bouger pas autant ! Bon sang, vous allez défaire vos points de suture. Je parle, je parle, mais je ne vous dis même pas le principal ... Vous êtes à l'hôpital. Bon, c'était simple à deviner jusqu'ici. Vous avez subi plusieurs interventions majeures surtout sur votre cou et vos pieds, nous vous avons fait une greffe de peau un peu partout. C'est étonnant que votre peau se soit nécrosée. Pour vos cordes vocales, elles sont en train de se remettre de votre mésaventure. Elle était brisée, voir émietté. Honnêtement, je ne sais pas comment vous avez fait pour parler jusqu'à votre intervention ... Et plus vous vous obstinerez à continuer, moins elles guériront. Donc, silence jusqu'à nouvel ordre ! Nous vous donnerons du papier et ... Non, désolé. Oublier. Avec vos blessures, vous ne pourrez pas. Bon ... Je pense avoir fait le tour. Dès que j'ai enlevé l'intubation, j'ai bippé le docteur Daiki Ito. C'est lui qui vous a pris en charge avec son équipe. Comme vous aviez tourné de l'œil, je me suis aussi permis d'appeler vos parents pour annoncer la bonne nouvelle. Ils vont être très contents de cette nouvelle. Ils venaient presque tous les jours. Ce sont eux qui ont apporté les fleurs, elles changent toutes les semaines. Vos parents sont très attentionnés, vous devait être heureux de les revoir. Vos amis aussi sont souvent passés aux heures de visites. Bon le travail m'attend et le docteur ne va pas tarder. Il vous expliquera mieux que moi les détails médicaux et sur vos consignes à la suite des opérations. Au cas où je vous mets le bouton pour appeler les infirmières - moi ou queslqu'un d'autre - juste sous vos doigts. J'ai vu que vous pouviez les bouger quand vous vous étouffiez, alors n'hésitez pas. Juste par précaution essayer tant que je suis là, si par le plus grand des hasards vous n'y arriviez plus je resterai à vos côtés. »

Pendant son monologue, elle avait testé les yeux ou tenter de faire réagir le corps du blond notant tous les résultats sur sa feuille.

Katsuki ne l'écoute qu'à moitié. Mais il avait réagi à la mention de son « ami ». Lui aussi était sauvé ? Mais il ne s'était pas réveillé.

Ses parents ont eux aussi inquiété Katsuki. Il avait disparu pendant une durée indéterminée et avait comaté pendant encore plus de temps. Il se sentait faible et inutile, mais il avait enfin ramené le nerd à la maison. Enfin, ce ne serait pas non plus une partie de plaisir à son réveil ...

Autant ne pas y penser maintenant.

Le blond cessa de réfléchir pour appuyer sur le bouton, décrochant un nouveau doux sourire de la femme qui partit. Laissant enfin le blond dans le silence. Même le sourire de cette personne qui lui voulait du bien, lui rappela le vert et c'est sourire mielleux à deux balles. Ses anciens sourires sincères devenus sanglants. Sa folie meurtrière, ses envis de meurtre et ... Non ! changement de sujet ... Katsuki était fatigué et ressasser les souvenirs ne l'aidera pas à se remettre sur pied. Il fallait qu'il se rétablisse. Qu'il apprenne combien de temps, il avait disparu. Qu'il réfléchisse pour aider Deku à redevenir le vrai Deku. Et tout ça avant son réveil. Combien de temps avait-il au juste ?

2 jours ... 2 mois ... 2 ans ... ou 2 secondes ...

Plus ou moins ...

Serait-il rétablis à ce moment et près à l'aider ou devait-il le combattre de nouveau ?

Y avait-il au moins une solution ?

Le temps allait jouer contre lui ...

Alors il ferma les yeux se reposant pour la prochaine épreuve. Le retour à la réalité !

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SALUUUT !

En premier, BONNE FÊTES A TOUS !!!

En second, je vais vous faire une petite annonce. Pour ceux qui suivent les publications (d'abord un grand merci <3) mais avec la crise sanitaire j'ai pris beaucoup de retard sur certains trucs, dont mes études et ma santé. Je sais que je ne suis pas de base très régulière et je m'excuse, mais je vais arrêter pour un petit temps.

Je vais tenter dans un premier temps de faire des chapitre d'avance pour pouvoir être active à mon retour. Je publierais peut être un autre chapitre quand je rentrerais chez moi sinon ce sera probablement un ou deux chapitres pour les vacances de printemps. Mais je la reprendrais plus sérieusement lors des vacances d'été.

en tout cas je vous souhaite bon courage pour vos projets et plein de bonheur.