C'est vraiment lui ?!

Un lycée de bouffon !

Retour au vendredi :

Cet appel l'avait énervé au plus haut point. Comment osait-il le contacter !

Izuku frappa son mur, laissant la trace d'un point dans le ciment, déjà bien fissuré. Il passa sa journée en silence dans son canapé et en fin d'après-midi, il enfila son uniforme.
L'uniforme de l'école d'élite des héros. L'uniforme de UA !

Grâce à une connaissance qui lui devait un service, Izuku avait pu s'en procuré un assez facilement sans oublier un badge d'entrée. Il partit vers la salle de bain pour savoir à quoi il ressemblait. Ça lui donné la nausée. Il ressemblait à un élève studieux, attentif et timide. Surtout, s'il faisait son sourire à la con, sourire de focus hypocrite. Ca ressemblé à son ancienne vie. Mais il continuait de sourire devant son miroir fendu, à la suite d'un lancer de ... de ... il ne savait plus mais son miroir était fendu et surtout couper en trois partis qu'il devrait replacer. Mais la flemme ...
Dès qu'il était sur de n'avoir rien oublié : un uniforme, sa carte d'entrée, carte de bus d'un inconnu, téléphone, stupide sac jaune.

Oui, il faisait attention aux détails. Jamais il ne se serait séparé de son sac jaune s'il était resté « normal ». C'était la seule chose qui lui restait de son passé. Il avait dû le garder pour pouvoir duper son « ami ».

Izuku prit le chemin du lycée. Les bâtiments étaient énormes, il ne pouvait pas le louper.
16h35 ...
Il reste 10 minutes avant la sonnerie. Je ferais mieux d'aller dans les toilettes. Il faut que je sorte à la sonnerie sinon il pourrait se posait des questions.

Le temps passe lentement. Très lentement. Trop lentement.
Mais au final s'est satané dix minutes sont passé.
Izuku sortit nonchalamment, alla dans le hall principal où les élèves chargeaient de chaussure. Il les scruta pour chercher l'explosif mais ne le trouva pas. Il en attendait des discussions des plus banales. On s'en fou, de vous, de vos amies ou petit ami ou autre connerie de ce genre. Je ne veux pas des bla-bla de laverie.
Je pourrais tous les tué avant que leur héros de prof ne se ramène, surtout le con qui m'a bousculer.
Après tout pourquoi pas ?

Une élève sortit Izuku de sa pensée en le saluant de loin, gloussant d'une façon imbécile, comme une pintade. Izuku sourit gentiment et lui répond par un signe de la main. Détournant les yeux pour faire croire à de la timidité. Puis elles s'en vont, en lançant des regards, qui se devaient aguicheur. Ça me donne envie de vomir ... Des dindes qui se remuent comme des poules. C'est dégoûtant !

Il allait désespérer lorsque ... bingo ! Izuku reconnut une des élèves du championnat. Elle est dans sa classe d'après ses souvenirs. Le vert prit une grande inspiration, mit un sourire resplendissant sur son visage et se dirigea vers ... comment s'appelait-elle déjà ... Ha oui Ochaco Uraraka. Elle doit attendre d'autres personnes, je dois faire vite et ne pas me faire repérer. La jeune fille regardait son téléphone, cliquant à droite et à gauche. Ce n'est pas souvent qu'une ado est un téléphone à clapet.
Enfin, ce n'est pas le sujet, il tapota l'épaule de la jeune fille et elle se retourna, interrogeant du regard la personne qui le dérangeait.

- bon-bonjour ... je ... je suis désolé mais ... je voulais savoir ... tu es bien Ochako Uraraka ?
- heeee oui. Excuse-moi, mais tu es ?
- j-je ... on ne se connaît pas ... je t'ai vue à la télé quand tu étais en seconde. Tu étais ... WAOUUU ! Vraiment ...
- mer-merci
- je sais que ça va te semblait bizarre et déplacer mais tu es en terminal et tu as combattu contre Katchan sans mourir alors ... je me suis dit que vous étiez amies.
- Katchan ?
- excuse-moi. C'est ... c'est un vieux surnom ... Il s'appelle Katsuki. Je voulais lui faire une surprise au début de l'année en entrant à UA mais je ne le croise jamais.
- Bakugo à des amis ... genre vraiment ???
- haha oui ça semble fou hein ! Au fait, je suis Suzuki Yukio, en 2nd B.
- enchanté ! Hum, je suis désolé mais c'est la semaine de nettoyage de Bakugo alors il mettra du temps.
- je vois ... merci. Je vais essayer de l'attendre. Au cas où ne lui dit rien pour moi. Je veux vraiment lui faire la surprise. Ce sera notre secret, d'accord ?

Ochaco sourit de plus belle, plus décontracté qu'au début de la conversation et tend sont petit doigt. Izuku le sert aussitôt puis retourne vers le bâtiment en lui faisant de grands signes de la main. Un type plus grand s'approche d'elle. Il doit vouloir savoir qui je suis. Je suis sûr qu'elle ne dira rien. Elle est trop naïve c'te fille. Ça ferait presque de la peine.

Le vert s'avance jusqu'à un muret, s'y assoit et attend avec du rock dans les oreilles. C'est bien plus tard que le blond arriva.
Izuku fit semblant de ne pas le voir et lorsqu'il est sûr d'avoir capté son attention, il range son téléphone et sourit. Comme s'il n'avait jamais arrêté. Ensuite, il part, tranquillement. Le blond se met à le suivre. Comme prévus. C'était le plan pourtant cette simplicité fit souffler Izuku de mécontentement. Au moment où il aurait pu le rattraper, Izuku bifurque. Il saute sur un portail et atterrit sur un chemin inconnu de tout publics. Comme s'il n'était jamais venu. Le vert resta là un petit moment. Il s'amusait de voir son harceleur aussi perdu. Il se délecte de ses expressions, de son attitude, de ses peurs et de ses questions. Puis rentre chez lui. Fière, presque heureux.

Et maintenant ... je me suis montré au grand jour, il va falloir mettre le plan en œuvre. Il ne faudrait pas ralentir. Je veux le garder éveillé ce petit. Être présent dans ces pensées, ces cauchemars, ces visions, je veux qu'il me voie partout, qu'il est peur ! On dit qu'il n'y a rien de pire que les faux espoirs ... on verra !
Ne t'inquiète pas Katchan, ce n'est que le début. On se reverra, soit patient. Mais la prochaine fois, je te ferai pleurer. Sois en certain !
Il faut juste trouver une date ...