souffrance

CHAPITRE 2: Boston

J'ai la tête collé sur la vitre lorsque nous entrons dans notre énième ville. Je regarde les gratte-ciel défiler mais je ne les vois pas. Qu'es que je fais ici ? Il y'a mois d'un an, je nageais dans le bonheur et maintenant je suis dans un tourbillon de malheurs.
  - enlève ta tête de de là,  tu vas salir ma voiture avec ton visage crasseux !
Je m'execute sans broncher, plus de force pour revendiquer.
   - nous allons vivre ici pendant plus de temps que prévu ; j'ai décroché un poste pas très loin de ma nouvelle maison et il paye mieux que le dernier.
Et oui, ma mère est infirmière. Pas que je déteste ce travail, je le trouve même génial, cependant je me demande comment ses patients font pour rester en vie après son passage. Elle est d'une brutalité et d'une irresponsabilité bouleversante et je pense que c'est pour qu'elle est toujours renvoyé avant un an de travail. Soigner les gens ce n'est pas un emploi, c'est une passion et les seules  passions qu'a ma mère, ceux sont les relations sans lendemain et me persécuter.
  - tu commences à étudier dans ton nouveau lycée demain et rappelle toi, ce n'est pas chez ton grand père ici.
Cela faisait deux ans que je vivais avec grand père Max ; après trois ans de séparation, ma mère pardonna à son père d'avoir "trahit" la mémoire de sa mère et j'eus le privilège de passer les vacances après avoir obtenu mon brevet chez lui. C'était incroyable ! Je me sentais aimé et respecté. Amanda était la grand mère a envier. Elle venait d'une famille riche et fût architecte dans sa jeunesse ; elle dessina elle même sa maison, qui est un véritable chef-d'œuvre : trois fois plus grande que la maison de mon enfance avec sept chambres, trois salons, un mini bar deux terrasses et trois balcons. Ma chambre avait son propre balcon et sa salle de bain ! Que je fusse tellement heureuse. J'étais atteinte d'une acné si sévère que dans toutes les écoles que j'ai fréquenté pendant le collège, on me surnomma " pumles's Queen" ( la reine des boutons). J'ai exagérément eu mal pendant mon adolescence que je ne ressens plus rien. L'on pris rendez vous avec son fils qui était dermatologue et il me prescrit une pommade qui les firent disparaître en deux mois.  Je passais mes premières et mes meilleures vacances. Je dû rentrer à la fin du mois d'août, et elle m'amena encore dans un nouveau lycée. Avec l'argent que m'avait donné Amanda, je pouvais m'acheter ma crème pendant toute l'année. Ma génitrice vît du changement dans ma garde robe et manifesta très vite son mécontentement. Elle ne m'achetait que des jupes super longues et des pulls en laine extra large ; il fallait cacher dû monde l'abomination que j'étais, disait-elle souvent. C'est ainsi que mes nouvelles fringues ont remplacé les gants de cuisine et les serpillères de douches. Lorsqu'elle me traita de voleuse après avoir découvert la crème anti acné que j'utilisais et de l'argent liquide dans mon placard, ce fût la goutte d'eau de trop. Elle confisqua tout et me battu que j'en devins défiguré. Je supplia la voisine de me donner un peu d'argent et je pris le premier bus pour le Maryland. Grand père entra dans une colère noire et entreprit les démarches pour obtenir ma garde. Il m'inscrivit dans une école où on portait un uniforme, donc personne ne pouvait juger ou se moquer de ma tenue. Je suis forte dans toutes les matières et dans chacune des écoles que j'ai fréquenté, j'obtenais toujours la meilleure note. Je me surpassais. Néanmoins, ce n'était jamais assez pour ma mère. Elle ne touchait mes bulletins de notes que pour m'inscrire, je pense qu'au moins être là première dans un domaine me fesait sentir qu'une partie de mon corps travaillait et que je n'étais pas totalement une ratée. Ce QI supérieur à la moyenne ne provient sûrement pas de ma de Claire Levinston. Peut-être de grand père Max, il fût informaticien et a travaillé pour de grandes sociétés, ou bien de Maricha, ou même de mon père, mais surtout pas de ma mère.
                        L'abandon est ma nature,
                        Le silence, ma signature.